Jules Linard
Pour les articles homonymes, voir Linard (homonymie).
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activité |
| Distinction |
|---|
Jules Linard, né le à Givet (Ardennes) et mort le à Paris, est un ingénieur français. Il est connu pour son activité d'inventeur et d'entrepreneur dans le domaine des sucreries.
Biographie[modifier | modifier le code]
Jules Linard est ingénieur des Arts et Métiers de formation. Il commence son activité professionnelle en travaillant pour la société Cail, réputée dans l’équipement industriel et notamment dans le matériel de sucreries[1]. Il est l’auteur de plusieurs brevets d’invention pour cette industrie agro-alimentaire naissante et en plein essor[1]. Il a notamment développé un nouveau système de râperie déposé en 1886[1]. Cette invention est présentée et récompensée lors de l'exposition universelle de 1878[1].
Fabricant de sucre, il installe près de 150 sucreries, avec le concours notamment de son frère Désiré[2],[3],[4].
Il meurt le 13 février 1882 à Paris puis est inhumé à Fromelennes (Ardennes)[1],[5]. Son patrimoine sera liquidé par le tribunal de Paris, après plusieurs épisodes judiciaires.
Distinctions[modifier | modifier le code]
Chevalier de la Légion d'honneur (1878) [6].
Brevet notable[modifier | modifier le code]
Jules Linard a inventé un système de râperie dont il dépose le brevet le et qu’il expérimente pour la première fois en 1867 à Saint-Acquaire, dans la commune de Boncourt, dans l'Aisne, pour alimenter sa sucrerie de Montcornet en 1867[7],[8]. Le principe est de transformer les betteraves en jus le plus près possible des champs agricoles, et d'en amener les jus dans des tuyaux en fonte jusqu'à la sucrerie[9],[4]. Le jus est additionné de chaux pour en éviter l'oxydation.
Références[modifier | modifier le code]
- Picardia ; Service Régional de l’Inventaire, « Linard, Jules - PICARDIA, l'encyclopédie picarde », sur www.encyclopedie.picardie.fr (consulté le )
- François Vedrine, « Le patrimoine industriel du sucre de betterave : l'exemple de l'Aisne », Histoire et géographie, 405, pages 41-47, (lire en ligne)
- « Escaudoeuvres (Sucrerie) | Symogih.org », sur www.symogih.org (consulté le )
- « Une heure une œuvre : Histoire de la sucrerie d'Escaudoeuvres », Médiathèque d'agglomération de Cambrai, (lire en ligne)
- Jugement du Tribunal de commerce de la Seine du 27 octobre 1883 in Gazette du Palais et du Notariat - Année 1884 - 1er semestre - page 120
- « Cote LH/1643/11 », base Léonore, ministère français de la Culture.
- Guy Marival, Fermes de l'Aisne à travers l'histoire, Société des éditions techniques agricoles de l'Aisne, , p. 68-69
- L. Beaudet, Ch. Saillard et Henri Pellet, Traité de la fabrication du sucre de betterave et de canne, Volume 1, Paris, BnF - Collection XIX, , 784 p. (ISBN 978-2-346-13400-7, lire en ligne)
- Guy Marival, Les Patrons du Second Empire, ouvrage sous la direction de jean-Marie Wiscart, Éditions Cenomane, (ISBN 978-2-916329-130)
