Joseph Loubet

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Joseph Loubet
Buste de Joseph Loubet au Jardin des Félibres à Sceaux
Fonctions
Majoral du Félibrige
-
Président
Les Amis de la langue d'Oc (d)
-
Président
Société des félibres de Paris (d)
-
Exécuteur testamentaire
Batisto Bonnet
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Josèp Lobet
Nom de naissance
Joseph Marius Loubet
Pseudonymes
Fourtunet de Bello-Visto, Lou Felibre de Sant Cla, Lou Grafié, Lou Grafié de Scèus, J.L.Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Écrivain, receveur des postesVoir et modifier les données sur Wikidata
Rédacteur à
Mont-Segur (d), ? Prouvènço !... (d), Vivo Prouvènço ! (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Société des félibres de Paris (d) ()
FélibrigeVoir et modifier les données sur Wikidata

Joseph Loubet, né le à Montpellier (Hérault) et mort le à Paris 15e[1], est un écrivain français de langue provençale (langue d'oc), majoral du Félibrige (Cigalo de Durènço)[2] à compter de 1921.

Biographie[modifier | modifier le code]

Joseph Loubet est né à Montpellier en 1874 dans une famille modeste, son père était un charpentier originaire de l'Albigeois. Devenu orphelin jeune, il a dû travailler pour subsister. Cependant malgré cela, il a continué à s'instruire en autodidacte. Dès ses douze ans, il s'est intéressé aux lettres occitanes et a été attiré par la littérature. Plus tard, il a été secrétaire de la revue montpelliéraine Chimère (1891 - 1892) et membre du comité de rédaction de La coupe (1895 - 1898).

Il est allé à Paris en 1896 où, après avoir un temps travaillé dans le journalisme, il est devenu receveur des Postes. Dès son arrivée, il a été présenté au milieu des félibres de la capitale française par le député Maurice Faure. Il est devenu rapidement membre de la Société des félibres de Paris (1901). Son activisme occitaniste y a été important.

Portrait vers 1902

Joseph Loubet a été le fondateur de la revue Langue d'Oc et patois. Il est aussi le fondateur, directeur et rédacteur de la Gazeto Loubetenco (1915 - 1917) pendant la guerre de 1914-18. Ce journal reparait en 1939[3]. Il a été le fondateur de la Nouvelle société des félibres de Paris, devenue Amis de la langue d'Oc à Paris (1920) dont il a été le président jusqu'en 1938. Par son implication considérable, il est devenu Majoral du Félibrige en 1921. Il a collaboré dans de nombreux journaux et revues.

Loubet, écrivain « provençal »[modifier | modifier le code]

Bien qu'il soit né en Languedoc, la majeure partie de la production en occitan de Loubet a été faite en provençal. L'écrivain montpelliérain avait déjà publié des textes dans le dialecte de Montpellier dans certaines revues comme La Campana de Magalona. C'est surtout à partir de son arrivée à Paris qu'il a changé de dialecte pour adopter le provençal.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Joseph Loubet a écrit des œuvres nombreuses et variées, des poésies surtout, mais aussi des contes (La mòrt de Barbasan), des études et même une tragédie (Lo vin).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]