John Quinn

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
John Quinn
John Quinn vers 1913
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 54 ans)
FostoriaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Autres informations
Propriétaire de
John Quinn Art Collection (d), The River (d), The Old Port of Marseille (d), Portrait of the Artist (d), Le Joueur de Cornemuse (d), La Fênetre sur le parc (d), La Bohémienne endormie, Le Cirque, Maternité (d), Seated Woman with a Parasol (study for La Grande Jatte) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Personne liée
Œuvres principales
John Quinn Art Collection (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

John Quinn (1870– ) est un avocat d'affaires américain d'origine irlandaise impliqué de façon ambiguë dans la cause indépendantiste.

Biographie[modifier | modifier le code]

Grand collectionneur de manuscrits originaux, de peintures et de sculptures et protecteur d'artistes important du post-impressionnisme, il joue un rôle déterminant dans le développement de l'art moderne en faisant en 1913 reconnaître par les douanes comme œuvre d'art les productions artistiques de moins de vingt ans. Elles échappent ainsi à une taxe sur l'importation des marchandises votée par le Congrès en 1909. Ce changement dans l'application de la loi lui permet de financer la première, et gigantesque, exposition d'art contemporain aux États-Unis, l'Armory Show. L'événement, organisé par Walter Pach, provoque un choc culturel, en particulier par le scandale du Nu descendant un escalier de Marcel Duchamp. Désormais, les collectionneurs, tels les époux Aresnberg, s'ouvrent à la modernité. Lui-même constitue, avec l'assistance de sa proche amie Jeanne Foster et de son correspondant parisien Henri-Pierre Roché, une collection de premier ordre.

Sa mort prématurée, à la suite d'un cancer du foie, entraîne, sur fond de défiance morale à l'égard du modernisme, une contestation de la jurisprudence qu'il avait induit et un procès retentissant, l'affaire Brancusi, qui confirme cette jurisprudence en 1928.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Benjamin Lawrence Reid (1968) The Man from New York: John Quinn and His Friends (1969 prix Pulitzer de la meilleure biographie)
  • (en) Janis and Richard Londraville, eds. John Quinn: Selected Irish Writers from his Library (Syracuse University Press, 2001)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]