João do Rio

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João do Rio
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 39 ans)
Rio de JaneiroVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière São João Batista (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
João Paulo Emílio Cristóvão dos Santos Coelho BarretoVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
João do RioVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
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Signature

João do Rio, pseudonyme de João Paulo Alberto Coelho Barreto, né le à Rio de Janeiro et mort le dans la même ville, est un journaliste et traducteur brésilien.

Biographie[modifier | modifier le code]

João Paulo Alberto Coelho Barreto naît le à Rio de Janeiro[1]. Il est le fils du mathématicien positiviste Alfredo Coelho Barreto et de la femme au foyer Florência Cristóvão dos Santos Barreto[2]. Paulo Barreto étudie au Colégio de São Bento et, à l'âge de quinze ans, il passe l'examen d'entrée au célèbre Ginasio Nacional (aujourd'hui Colégio Pedro II)[3].

À 16 ans, il rejoint la presse[4]. En 1902, José Maria da Silva Paranhos Júnior, ministre des affaires étrangères, décide de recruter de jeunes diplomates intelligents, cultivés et parlant français. Paulo Barreto pose sa candidature mais il échoue car, s'il a les qualités intellectuelles pour remplir cette fonction, il ne répond pas aux critères de bonne présentation et moralité[5]. À l'âge de 29 ans, il est élu à l'Académie brésilienne des lettres[6]. Il est considéré comme un des pionniers du journalisme brésilien moderne[7].

Dans son livre intitulé As Religiões no Rio (pt) (Les religions à Rio), il réunit des chroniques où on trouve les premières informations sur les cultes d'origine africaine à Rio de Janeiro[8].

Fervent admirateur d'Oscar Wilde, en 1908 il traduit sa pièce Salomé en portugais[9],[10].

Il meurt le dans sa ville natale[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (pt) Aline da Silva Novaes, João do Rio e seus cinematographos, , 181 p. (lire en ligne)
  2. (pt) « João do Rio », sur enciclopedia.itaucultural.org.br, (consulté le ).
  3. (pt) Flávio dos Santos Gomes, Jaime Lauriano et Lilia Moritz Schwarcz, « João do Rio », dans Enciclopédia negra : Biografias afro-brasileiras, (lire en ligne)
  4. a et b (pt) Débora Pereira de Ornellas, « Um olhar sobre a crônica de João do Rio », dans Tempo de Ensaio, (lire en ligne), p. 52
  5. Christine Ritui, « João do Rio : ombre et lumière du Rio de Janeiro de la Belle Époque », dans Littérature et modernisation au Brésil, (ISBN 9782379060069, lire en ligne), p. 31-40
  6. (en) James N. Green (en), Beyond Carnival (en) : Male Homosexuality in Twentieth-Century Brazil, University of Chicago Press, , 408 p. (lire en ligne), p. 55
  7. Pierre Leroux et Erik Neveu, En immersion : Pratiques intensives du terrain en journalisme, littérature et sciences sociales, Presses universitaires de Rennes, , 428 p. (lire en ligne), p. 320
  8. Stefania Capone, La quête de l'Afrique dans le candomblé : pouvoir et tradition au Brésil, Éditions Karthala, , 345 p. (lire en ligne), p. 121
  9. (en) James N. Green (en), « João do Rio », dans Who's Who in Gay and Lesbian History (lire en ligne), p. 273
  10. (en) K. David Jackson, « Paulo Barreto », dans Oxford Anthology of the Brazilian Short Story, Oxford University Press, , 542 p. (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]