Jenny Eckhardt

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Jenny Eckhardt
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Jenny Eckhardt (née Ecker, dit Eckard ou Eckardt) est une artiste peintre suisse, née le , à La Chaux-de-Fonds, et morte, emportée par la maladie, le , à Cortaillod, à l'âge de trente-quatre ans.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jenny Eckhardt, Portrait de M. Würflein.

Jenny Eckhardt, originaire de Berne, en Suisse, étudie très tôt le dessin alors qu'elle est à l'assistance publique. Gouvernante à Königsberg, elle est autorisée par ses employeurs à suivre les cours de dessins des enfants dont elle a la garde. Elle termine sa formation à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf, au sein de l'atelier de Karl Ferdinand Sohn dont elle est une élève remarquée.

Malgré les difficultés financières et la misère, elle devient une peintre de portrait reconnue en Allemagne et en Suisse où elle expose en 1840. Grâce à l'encouragement de mécènes, elle se rend à Düsseldorf à deux reprises, à la fin de l'année 1844 et en 1846.

De retour à La Chaux-de-Fonds, en 1845, l'artiste exécute des portraits. Comme elle n'a pas d'atelier, elle se rend de maison en maison, l'hospitalité lui étant offerte le temps de la réalisation du tableau. Elle tisse ainsi des liens étroits avec la bourgeoisie chaux-de-fonnière et du canton de Neuchâtel.

Elle termine sa vie dans le plus grand dénuement[1].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Influencée par la peinture de Léopold Robert, elle laisse dernière elle une œuvre de qualité. Plusieurs huiles sur toile et de nombreux dessins font partie des collections du musée des Beaux-Arts de La Chaux-de-Fonds.

Dans ses portraits, « très fins, délicats, d'un dessin correct, d'un coloris sincère et vrai », elle parvient « à saisir la ressemblance avec un bonheur étonnant »[2]. Naturalisme, dépouillement, de la représentation, vérité psychologique des figures sont les éléments qui qualifient le mieux le travail de Jenny Eckhardt[3].

Plus récemment, certaines de ces œuvres ont été incluses dans l'exposition Jeanne Lombard (1865-1945) et les artistes neuchâteloises : 1908-2008 : complété d'un survol du XIXe en 2008 au musée d'Art et d'Histoire de Neuchâtel[4], ainsi qu'en marge de l'exposition Claudia et Julia Müller. Der Weiche Blick, au musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds, en 2019[5].

Galerie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Charrière, Edmond., Musée des beaux-arts (La Chaux-de-Fonds) et Gasser), Musée des Beaux-Arts, La Chaux-de-Fonds : catalogue des collections de peinture et de sculpture, Musée des Beaux-Arts, (ISBN 2-88275-023-4 et 978-2-88275-023-5, OCLC 717025932, présentation en ligne).
  2. Musée neuchâtelois: recueil d'histoire nationale et d'archéologie: organe de la Société d'histoire du canton de Neuchâtel, Société d'histoire et d'archéologie du canton de Neuchâtel, (lire en ligne).
  3. Edmond Charrière, Musée des beaux-arts (La Chaux-de-Fonds), Musée des Beaux-Arts, La Chaux-de-Fonds : catalogue des collections de peinture et de sculpture, Musée des Beaux-Arts, (ISBN 2-88275-023-4 et 978-2-88275-023-5, OCLC 717025932, présentation en ligne).
  4. « Archives historiques », sur www.limpartialarchives.ch (consulté le ).
  5. « Léopold Robert revisité au Musée des beaux-arts », sur www.limpartialarchives.ch (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]