Jean Debiesse
Naissance |
Thizy (France) |
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Décès |
(à 71 ans) Boulogne-Billancourt (France) |
Nationalité | France |
Institutions | Commissariat à l'énergie atomique |
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Jean Debiesse, né le à Thizy (Rhône) et mort le à Boulogne-Billancourt[1], est un physicien et haut fonctionnaire français.
Parcours
[modifier | modifier le code]Après des études au collège de Tarare puis à la faculté des sciences de Lyon, il est docteur-ès-sciences-physiques et agrégé de physique[2],[3], Jean Debiesse commence sa carrière professionnelle comme enseignant au lycée Carnot de Tunis, puis directeur de l'enseignement primaire en Tunisie.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il est l'un des délégués représentant la résistance extra-métropolitaine à l'Assemblée consultative provisoire, assemblée française représentant les mouvements résistants, les partis politiques et les territoires engagés dans la guerre au côté des Alliés sous la direction du Comité français de la Libération nationale (CFLN)[4]. Il fera notamment à l'Assemblée nationale un rapport le , au nom de la commission de l'éducation nationale[5]
À l'issue de la Seconde Guerre mondiale, Jean Debiesse est inspecteur d'académie jusqu'en 1951[6]. Avec le renouveau du mouvement laïque, il impulse la reconstruction de la Fédération des Œuvres Laïques[7].
Directeur du cabinet de Francis Perrin (haut-commissaire à l'Énergie atomique[3]), professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers[8], il est nommé directeur du centre d’études nucléaires de Saclay de 1954 à 1970[9]. Il y fonde en 1956 l'Institut national des sciences et techniques nucléaires[3],[10],[8].
En 1958, il est l'auteur du projet de réforme de l'enseignement en Tunisie, projet que le président Habib Bourguiba décidera de mettre en œuvre[11],[12].
En 1972, il est nommé inspecteur général de l'instruction publique[6]. Il reste administrateur du Conservatoire national des Arts et Métiers jusqu'à sa mort[13].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Jean Debiesse est commandeur de l'ordre national de la Légion d'honneur et commandeur de l'ordre des Palmes académiques[2].
Publications
[modifier | modifier le code]Jean Debiesse a publié de nombreux ouvrages, notes et articles[6].
Liens externes
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- [vidéo] Atome ! Capitale Saclay ! sur le site de l'INA, entretien du .
- [vidéo] L'irradiation des aliments sur le site de l'INA, entretien du .
Notes et références
[modifier | modifier le code]- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Notice nécrologique du 22 octobre 1978.
- « Notice consacrée à Jean Debiesse » in Anatole Abragam, De la physique avant toute chose, Odile Jacob, 2000, p. 178, [lire en ligne].
- Site de l'Assemblée nationale.
- Rapports archivés de l'Assemblée nationale.
- Sa fiche BnF.
- Création de l'amicale laïque.
- Yves Cohen Yves, « Centenaire Becquerel : Les grandes étapes de la découverte et de l'utilisation des radioéléments (1896-1996) » in Revue d'histoire de la pharmacie, 85e année, no 316, 1997. pp. 415-422 [lire en ligne].
- Historique du centre d’études nucléaires de Saclay.
- « La création de l'INSTN » in Paul Reuss, L'épopée de l'énergie nucléaire: Une histoire scientifique et industrielle, [lire en ligne].
- Jean Debiesse, projet de réforme de l'enseignement en Tunisie [lire en ligne].
- Driss Abbassi, Entre Bourguiba et Hannibal : identité tunisienne et histoire depuis l'indépendance, 2005, p. 53 [lire en ligne].
- JO de la RF.
- Membre de l'Assemblée consultative provisoire
- Physicien français du XXe siècle
- Commandeur de la Légion d'honneur (date non précisée)
- Commandeur des Palmes académiques
- Titulaire de la médaille de la Résistance française avec rosette
- Ligue de l'enseignement
- Naissance à Thizy (Rhône)
- Naissance en janvier 1907
- Décès à Boulogne-Billancourt
- Décès en octobre 1978
- Décès à 71 ans