Jean André Commes
Jean André Commes | ||
Naissance | Cailhau (Languedoc) |
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Décès | (à 41 ans) Alet (Aude) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1780 – 1803 | |
Distinctions | Chevalier de la Légion d’honneur | |
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Jean André Commes, né le à Cailhau (Languedoc), mort le à Alet (Aude), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
États de service
[modifier | modifier le code]Il s’engage le dans le régiment Dauphiné-infanterie, et il obtient son congé le . Il se rengage le dans un régiment genevois, où il passe caporal, puis sergent fourrier avant d’avoir son congé le .
Le , il reprend du service pour la troisième fois dans le régiment Royal-Étranger, à la solde de Naples, dans lequel il sert en qualité de caporal. Le , refusant de combattre les troupes françaises, il est licencié avec 20 de ses camarades qui avaient suivi son exemple.
De retour en France, il est employé quelque temps dans l’administration des hôpitaux, et le 15 frimaire an III (), le représentant du peuple Vidal le fait nommer adjoint à l’État-major de l’armée des Pyrénées-Orientales commandé par le général de Pérignon. Le 3 ventôse an III (), il est nommé adjudant-major à la 1re demi-brigade de chasseurs-éclaireurs, et le 19 messidor an III (), le général Augereau, son beau-frère, se l’attache en qualité d’aide de camp, et il lui confie les missions les plus délicates et difficiles.
Le 10 messidor an IV (), il est employé comme capitaine à la 39e demi-brigade d’infanterie, le 27 ventôse an V (), il est nommé chef de bataillon et le 26 fructidor an V (), il est nommé chef de brigade à la 4e demi-brigade de ligne. Il participe de l’an II à l’an VIII aux guerres de la révolution aux armées des Pyrénées et d’Italie.
Il est promu général de brigade le 15 messidor an VII (), employé comme commandant de la 10e division militaire à Toulouse, il participe à la bataille de Montréjeau le . Il participe aux campagnes de l’an VIII à l’an X aux armées du Rhin et gallo-batave.
Le 11 fructidor an XI (), il est affecté au camp de Bayonne, où il reste très peu de temps, son état de santé l’oblige à quitter le service et il rentre dans ses foyers. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 19 frimaire an XII ().
Il meurt le 10 ventôse an XII () à Alet.
Sources
[modifier | modifier le code]- « Cote LH/577/45 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Thierry Pouliquen, « Les généraux français et étrangers ayant servis [sic] dans la Grande Armée » (consulté le )
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 83.