Jean-Pascal Labille

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jean-Pascal Labille
Illustration.
Fonctions
Ministre fédéral des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes

(1 an, 8 mois et 24 jours)
Monarque Albert II
Philippe
Premier ministre Elio Di Rupo
Gouvernement Di Rupo
Prédécesseur Paul Magnette (Entreprises publiques)
Olivier Chastel (Coopération au développement)
Michel Daerden (Grandes villes)
Successeur Alexander De Croo (Coopération au développement)
Jan Jambon (Grandes villes)
Biographie
Date de naissance (63 ans)
Lieu de naissance Charleville-Mézières (France)
Nationalité belge
Parti politique Parti socialiste
Diplômé de HEC-École de gestion de l'Université de Liège
Profession Mutualiste

Jean-Pascal Labille
Membre d'un gouvernement fédéral belge

Jean-Pascal Labille, né le à Charleville-Mézières (France), est un mutualiste et homme politique belge, membre du Parti socialiste. Ancien ministre fédéral, il est actuellement secrétaire général de l'Union nationale des Mutualités socialistes - Solidaris (UNMS).

Carrière[modifier | modifier le code]

À 18 ans, il renonce à la nationalité française dont il a hérité du fait de son lieu de naissance. Jean-Pascal Labille choisit de s’inscrire dans l’école des ingénieurs commerciaux HEC, à Liège. Installé dans la Cité ardente, il s’y découvre une orientation professionnelle, celle de réviseur d’entreprises[réf. nécessaire]. Jean-Pascal Labille décroche son diplôme d’ingénieur commercial et effectue un stage au sein d’un cabinet révisoral. En 1991, il prête serment en qualité de réviseur d’entreprises[réf. souhaitée]. Il exerce au sein de la SPRL Renouprez, Labille & Co. où il se voit notamment confier le révisorat du secteur des mutualités[Quand ?].

Du statut d’analyste externe que lui conférait sa profession de réviseur, il devient secrétaire général des Mutualités socialistes et syndicales de la Province de Liège, en 2001, rebaptisées depuis « Solidaris Mutualité ».

C’est ainsi[Comment ?] qu’il devient administrateur de la RTBF en 2004. Cette mission en entraîne d’autres, plus ponctuelles, dans les secteurs financier, hospitalier, pharmaceutique, assurantiel ou encore de l’emploi[réf. nécessaire]. Il préside le conseil d'administration de la société régionale d'investissement wallonne (SRIW)[Quand ?].

En , il devient Ministre fédéral des Entreprises publiques, de la Coopération au Développement et de la Politique des Grandes Villes. Il confirme en sa volonté de ne pas être candidat aux élections. « La fonction ministérielle est exaltante et passionnante. Ceci étant, une fonction reste une fonction. Elle doit servir un objectif, pas en devenir un à part entière », justifie-t-il à l’époque[réf. nécessaire]. Il quitte son poste de Ministre en [réf. souhaitée]. S’il met un terme à son expérience ministérielle, il n’entend pas pour autant quitter le champ politique : il retrouve le poste de secrétaire général de l’Union des Mutualités socialistes dont il avait pris congé 21 mois plus tôt[réf. souhaitée].

En parallèle de ses activités professionnelles, Jean-Pascal Labille est chargé de cours aux HEC-ULg depuis 1993[réf. souhaitée]. Il y organise notamment un cycle de conférences auxquelles prendront part d’illustres invités : Paul Krugman, Joseph Stiglitz, Mikhaïl Gorbatchev, Jeremy Rifkin, Élie Cohen, etc[réf. nécessaire].

Il est sanctionné par la FSMA en mai 2023 pour avoir révélé au public le 27 mai 2016 que l'État belge projetait de vendre bpost à PostNL[1],[2]. L'information est alors démentie par Alexander De Croo, mais les négociations entre bpost et PostNL sont interrompues deux jours plus tard[1],[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]