Jean-Jacques Favier

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Jean-Jacques Favier
Jean-Jacques Favier en 1993.
Jean-Jacques Favier en 1993.

Nationalité Drapeau de la France Français
Sélection Groupe 2 du CNES, 1985
Naissance
Kehl (Allemagne)
Décès (à 73 ans)
Albi
Durée cumulée des missions 16 j 21 h 48 min
Mission(s) Columbia STS-78
Insigne(s)

Jean-Jacques Favier, né le à Kehl (Allemagne) et mort le à Albi, est un physicien et spationaute français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Jean-Jacques Favier étudie en classe préparatoire aux grandes écoles du lycée Kléber de Strasbourg avant d'intégrer l'École nationale supérieure d'électrochimie et d'électrométallurgie de Grenoble (ENSEEG) en 1971. Il obtient un doctorat en ingénierie de l'École des mines de Paris ainsi qu'un doctorat en physique et métallurgie de l'université Joseph-Fourier - Grenoble 1 en 1977.

Spationaute[modifier | modifier le code]

Le , Jean-Jacques Favier réalise un unique vol en tant que spécialiste de charge utile, lors de la mission STS-78 à bord du module habitable de Spacelab embarqué sur la navette Columbia. Son vol dure 16 jours et 21 heures[1].

Autres activités[modifier | modifier le code]

En 2009, Jean-Jacques Favier cofonde avec le responsable des systèmes d'information spatiaux du Centre national d'études spatiales (CNES) Jean-Pierre Antikidis — rejoint bientôt par Michel Courtois (concepteur de SPOT) et Bernard Plano (créateur de Matra Systèmes Information) — la start-up Blue Planet[2]. Blue Planet est une spin off du CNES adossée à deux projets : e-Corce (présenté lors de la conférence astronautique internationale de 2009 à Hyderabad) puis v-Globe (qui introduit depuis 2016 la jonction innovante du cloud computing avec le NewSpace). Ces sujets sont avant-gardistes, précurseurs d’une période qui va démocratiser l’orbite basse et permettre l’observation civile de la planète de façon industrielle et systématique grâce à une constellation de satellites originaux à très larges champs dont les fondamentaux résultent de travaux ayant associés sous l'impulsion de Jean-Jacques Favier, le CNES, l'IGN, l'INRIA, Orange Labs, Esri et Google.

Jean-Jacques Favier est lauréat de la fondation Zellidja en 1970[3] et parrain de la promotion Katherine Johnson de l'INSA Strasbourg[4].

En , il est présent aux Açores comme ambassadeur du projet de développement durable The Elémen'Terre Project, aux côtés de Marie Tabarly et Théo Sanson. Le thème abordé est « L'exploration est-elle vectrice de progrès ? ».

Mort[modifier | modifier le code]

Jean-Jacques Favier meurt le à Albi[5] à l'âge de 73 ans. Sixième Français à être allé dans l'espace, il devient le premier d'entre eux à disparaître[6],[7],[8].

Décorations et honneurs[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Un scientifique dans l'espace., sur echosciences-grenoble.fr.
  2. [www.blueplanet-sat.com]
  3. « Actualités », (version du sur Internet Archive).
  4. « Retour en images sur le baptême de promotion Katherine Johnson », sur journal.insa-strasbourg.fr (consulté le ).
  5. Insee, « Extrait de l'acte de décès de Jean-Jacques Favier », sur MatchID.
  6. « L'astronaute français Jean-Jacques Favier est mort », sur Ciel et Espace (consulté le ).
  7. « Décès de l'astronaute Jean-Jacques Favier : le CNES salue son parcours inspirant », sur presse.cnes.fr, (consulté le ).
  8. « Disparition. L'astronaute strasbourgeois Jean-Jacques Favier, sixième Français à être allé dans l'espace, est mort », sur dna.fr (consulté le ).
  9. Décret du 31 décembre 1996, sur Légifrance.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]