Jean-François Ehrmann
Jean-François Ehrmann | |
Fonctions | |
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Député du Bas-Rhin | |
– (3 ans, 1 mois et 18 jours) |
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Gouvernement | Convention nationale |
Député au Conseil des Cinq-Cents | |
– (2 ans et 7 mois) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Strasbourg, France |
Date de décès | (à 82 ans) |
Lieu de décès | Strasbourg, France |
Nationalité | Française |
Parti politique | Centre Modérés |
Profession | Avocat Magistrat |
députés du Bas-Rhin | |
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Jean-François Ehrmann, né à Strasbourg le , mort dans la même ville le , est un homme politique, membre de la Convention nationale et député au Conseil des Cinq-Cents.
Biographie[modifier | modifier le code]
Avocat en 1789, il occupe à la Révolution l'emploi de juge au tribunal de Strasbourg, lorsqu'il est élu (), par 368 voix (500 votants) député suppléant du Bas-Rhin à la Convention. Par suite du refus de deux des neuf députés élus, il est appelé à siéger tout de suite. Il ne prend pas part au jugement de Louis XVI, étant retenu par la maladie. Ehrmann est envoyé en mission par ses collègues aux armées du Rhin-et-Moselle : il y est à l'époque de l'évacuation de Saarbruck, et c'est lui qui annonce cette nouvelle à l'Assemblée. Il participe assez activement aux délibérations, vote, en 1793, pour l'établissement d'un « petit tribunal sans-culotte qui jugerait gratuitement les procès au-dessous de 50 livres »; parle, en l'an II, sur l'École normale, sur le Code civil, discute les amendements présentés par Cambon au sujet de l'exportation du numéraire, et intervient encore dans les débats relatifs aux attributions du Comité de salut public, à la Déclaration des droits, à l'organisation du pouvoir judiciaire. Député du Bas-Rhin au Conseil des Cinq-Cents (23 vendémiaire an IV), avec 112 voix sur 134 votants, il sollicite, en 1797, une loi sur les sépultures, se prononce contre l'impôt du tabac, et, très préoccupé des questions d'enseignement, prend plusieurs fois la parole sur ces matières, ainsi que sur diverses affaires d'administration et de finances. Ehrmann termine sa carrière législative au mois de . Nommé juge au tribunal d'appel de Colmar après le coup d'État du 18 brumaire, il prend le titre de conseiller à la cour impériale (même siège) lors de la réorganisation des cours et tribunaux (), et remplit ces fonctions jusqu'en 1816, époque où le gouvernement de la Restauration le destitue.
Mandats[modifier | modifier le code]
- 08/09/1792 - 26/10/1795 : Bas-Rhin - Centre gauche
- 15/10/1795 - 15/05/1798 : Bas-Rhin - Modérés
Travaux législatifs[modifier | modifier le code]
- Recueil des actes du Comité de salut public, avec la correspondance officielle des représentants en mission et le registre du conseil exécutif provisoire. Tome 5 Mission d’Ehrmann à l’armée de la Moselle
- Opinion de Jean-François Ehrmann, député par le département du Pas-de-Calais, sur le rapport et projet de résolution pour les écoles spéciales de médecine, présentés, au nom d'une commission spéciale, par L. Vitet, le 17 ventôse an 6, Séance du 14 germinal an 6
Notes et références[modifier | modifier le code]
Sources[modifier | modifier le code]
- Dictionnaire des parlementaires français par Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, tome 2, Cay-Fes, Bourloton éditeur, Paris, 1890.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :