Jacques Auguste d'Ayguesvives

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Auguste d'Ayguesvives
Fonctions
Député de la Haute-Garonne
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Conseiller général de la Haute-Garonne
-
Maire de Fonbeauzard
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
FonbeauzardVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Alphonse Martin d'Ayguesvives (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Paul de Malaret (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Joseph de Malaret (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Jacques-Auguste Martin d'Ayguesvives, est un homme politique français, né le à Toulouse (Haute-Garonne) et décédé le à Fonbeauzard (Haute-Garonne).

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est issu d'une famille qui a été anoblie en 1717 par le capitoulat de la ville de Toulouse[1].

Jacques Auguste d'Ayguesvives est le troisième fils d'Alphonse Martin d'Ayguesvives (1796-1830), procureur général près la Cour d'appel de Toulouse, et le petit-fils de Joseph de Malaret, maire de Toulouse. Il est le gendre du banquier Jean François Guérin de Foncin.

Son frère cadet Paul était diplomate, ministre plénipotentiaire sous le Second Empire, qui épousa Nathalie de Ségur, demoiselle d'honneur de l'Impératrice Eugénie, fille de la comtesse de Ségur et mère des "Petites Filles Modèles", Camille et Madeleine, personnages du roman éponyme. Paul d'Ayguesvives reprit le patronyme et le titre de son grand-père, Joseph de Malaret, qui n'avait pas de descendance masculine, et fut donc connu en tant que baron de Malaret.

L'aîné, Albert, marquis d'Ayguesvives, n'aura pas de descendance masculine, si bien que le titre de marquis sera repris par les descendants de Jacques-Auguste.

Chambellan le , puis écuyer de l'empereur Napoléon III le suivant, il est conseiller général du canton de Montgiscard en 1860 et député de la Haute-Garonne de 1863 à 1870, siégeant dans la majorité dynastique. Il redevient député de la Haute-Garonne de 1876 à 1878, siégeant au groupe bonapartiste de l'Appel au peuple.

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2007, page 135.
  2. « Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )

Sources[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]