Jacques Roseau

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Jacques Roseau
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 54 ans)
MontpellierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Parentèle
Gilbert Roseau (cousin)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jacques Roseau, né le [1] à Alger et mort assassiné le à Montpellier, est un militant français des rapatriés d'Algérie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Lycéen à Alger, il fait partie du Comité de salut public d'Alger en 1958.[réf. nécessaire]

Sa famille et lui quittent l'Algérie en juin 1962. Un temps proche de l'OAS, il s'en éloigne, désapprouvant les attentats aveugles[2].

Il milite pour les droits des rapatriés et pour leurs éventuelles indemnisations. Il crée pour cela l'association des fils de rapatriés (1970) puis avec Guy Forzy l'association Le Recours (1975). Il prône un rapprochement de sa cause à l'action politique, échangeant son soutien politique et celui de son association contre une future meilleure prise en compte de la cause des rapatriés. Ainsi il recommande le vote contre Valéry Giscard d'Estaing en 1981 (jugé trop pro-arabe) et devient un soutien de Jacques Chirac. Localement il soutient des candidats comme Georges Frêche[2].

Il écrit avec Jean Fauque, deux romans historiques sur l'Algérie et leurs racines communes : Le Treizième Convoi et Le 113e Été, publiés chez Robert Laffont.

Les tenants de l'OAS ne lui pardonnent pas sa proximité avec les gaullistes. Il subit plusieurs agressions et intimidations avant d'être assassiné par arme à feu en 1993 par trois anciens de l'organisation[2],[3],[4],[5] : Gérald Huntz et Jean-Claude Lozano seront condamnés en 1996 à vingt ans de réclusion criminelle et Marcel Navarro à quinze ans de réclusion criminelle[6].

Famille[modifier | modifier le code]

Il est le cousin de la personnalité politique Gilbert Roseau[2].

Hommages[modifier | modifier le code]

  • Une stèle en sa mémoire est installée rue du Mas de Lemasson à Montpellier, le long du stade Sabathé[7]. Des cérémonies en sa mémoire sont régulièrement organisées par des rapatriés[8].
  • Il existe un Parc Jacques-Roseau à Montpellier[9],[10].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Jacques Roseau et Jean Fauque, Le 13e convoi : Chronique romanesque : première période (1848-1871), Robert Laffont, 1987
  • Jacques Roseau et Jean Fauque, Le 113e été, Robert Laffont, 1991

Vidéographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Notice de personne - Roseau, Jacques (1938-1993), catalogue.bnf.fr (lire en ligne) :

    « Naissance : 1938-08-05, Alger »

  2. a b c et d « Roseau: enquête sur la mort d'un gêneur », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  3. Alain Leauthier, « Trois rapatriés jugés aux assises pour le meurtre de Jacques Roseau en 1993. Les haines de la famille pied-noire. Le leader du Recours a payé de sa vie ses choix pragmatiques plutôt qu'idéologiques. », sur Libération.fr, (consulté le )
  4. « Le meurtrier de Jacques Roseau est un ancien membre de l'OAS », sur L'Humanité, (consulté le )
  5. « Jacques Roseau, de l'OAS à l'OAS », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « 18 décembre 1996 - France. Condamnation des assassins de Jacques Roseau - Événement », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  7. « Stèle à Jacques Roseau (7505454053) », sur OpenStreetMap (consulté le )
  8. « Montpellier : les rapatriés commémorent la mort de Jacques Roseau », sur midilibre.fr (consulté le ).
  9. « Parc Jacques Roseau (31298037) », sur OpenStreetMap (consulté le )
  10. « Parc Jacques Roseau », sur montpellier.fr

Liens externes[modifier | modifier le code]