Jackson Ngiraingas

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Jackson Ngiraingas
Illustration.
Fonctions
Ministre des Infrastructures publiques

(3 ans, 11 mois et 3 jours)
Président Johnson Toribiong
Gouverneur de Peleliu

(5 ans)
Prédécesseur Timarong Sisior
Successeur Kangichi Uchau

(5 ans)
Prédécesseur Hinao Soalablai
Successeur Timarong Sisior
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Peleliu (Palaos)
Nationalité paluane
Gouverneurs de Peleliu

Jackson Ngiraingas, né en 1949[1], est homme politique paluan originaire de l’État de Peleliu. Il fut notamment gouverneur de Peleliu[1] puis ministre des Infrastructures publiques des Palaos.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Jackson Ngiraingas est né en 1949 dans l’État de Peleliu aux Palaos[1].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Ngiraingas a remporté les élections de décembre 1994 a occupé le poste de gouverneur de Peleliu à partir de 1995[1]. Il conserva ce poste jusqu'en 2000, année durant laquelle il perdit les élections face à Timarong Sisior[1].

Il se présente de nouveau lors des élections de décembre 2003, qu'il remporte[1]. En , il fait l'objet d'une tentative d'empêchement par la Législature de Peleliu, qui l'accuse de trahison, d'utilisation illégale des finances de l’État de Peleliu et considère inacceptable les accusations portées par celui-ci prétendument au nom des habitants de Peleliu envers le gouvernement des Palaos. Il accuse le président paluan Tommy Remengesau et Temmy Shmull d'être à l'origine de cet empêchement[2]. Lors d'un vote de la Législature le , et après avoir répondu à la résolution demandant son empêchement le 1er avril[2], il est démis de ses fonctions. Il fait alors l'objet de poursuite par le procureur spécial Everett Walton pour corruption, étant soupçonné d'avoir reçu des parts dans l'entreprise UK Investment Holdings afin de promouvoir le « Nautilus City project ». Il demande, de son côté, l'annulation de l'empêchement par la Cour suprême[3]. Le , la Cour suprême annule l'empêchement de Ngiraingas le temps de la procédure[4]. Finalement, le , la Cour donne tort à la Législature[5].

Il est réélu en [1] mais démissionne toutefois le pour devenir ministre des Infrastructures publiques des Palaos sous la présidence de Johnson Toribiong[6],[7].

Il décide de se représenter au poste de gouverneur de Peleliu aux élections de 2015 mais perd face au gouverneur alors en fonction, Temmy Shmull[8].

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Peleliu », sur worldstatesmen.org (consulté le )
  • (en) Cherrie Anne E. Villahermosa, « Peleliu voters to elect new governor », Pacific Islands Report,‎ (lire en ligne)
  • (en) Personnel de Palgrave Macmillan (dir.), The Statesman's Yearbook 2012 : The Politics, Cultures and Economies of the World, Springer, , 1600 p. (ISBN 978-1-349-59051-3, lire en ligne)
  • (en) Jose Rodrigue T. Senase, « Peleliu election: 2 file for governor, 19 for state legislature », Island Times,‎ (lire en ligne)
  • (en) Bernadette H. Carreon, « Peleliu lawmakers seek to impeach mayor », Pacific Islands Report,‎ (lire en ligne)
  • (en) « Ousted Palau governor charged with bribery », Pacific Islands Report,‎ (lire en ligne)
  • (en) Bernadette H. Carreon, « Ousted Palau governer wins injunction », Pacific Islands Report,‎ (lire en ligne)
  • (en) Bernadette H. Carreon, « Palau Court tosses Impeachment Action », Pacific Islands Report,‎ (lire en ligne)