Henry Percy (9e comte de Northumberland)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Henri Percy
Fonction
Membre de la Chambre des lords
Titre de noblesse
Comte de Northumberland
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
PetworthVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
The Wizard EarlVoir et modifier les données sur Wikidata
Domiciles
Activités
Famille
Père
Mère
Katherine Neville (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Dorothy Percy (en) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Henry Percy, Baron Percy (d)
Dorothy Sidney (en)
Lucy Hay
Algernon Percy
Henry Percy (en)
Henry Percy, Baron Percy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Lieu de détention
Distinction
Blason

Henry Percy, 9e comte de Northumberland, est un baron anglais né en et mort le . Surnommé « le comte sorcier » (the Wizard Earl), il fut un humaniste et un mécène des sciences et des arts. Compromis dans la Conspiration des poudres, il fut emprisonné à la Tour de Londres de novembre 1605 à 1621.

Biographie[modifier | modifier le code]

Portrait miniature par Nicholas Hilliard, vers 1595 (Amsterdam, Rijksmuseum). Une balance romaine, un livre et l'attitude méditative de Henry Percy sont autant d'allusions à l'intérêt du « Comte-sorcier » pour les sciences.

Henry Percy est élevé par son père (un crypto-catholique, pourtant) dans la religion protestante. Il est affligé de surdité[1]. Après avoir passé quelques années en France pour y parfaire son éducation de gentilhomme, il participe brièvement à la campagne d'Élisabeth Ire dans les Flandres au début des années 1590. Décoré de l'Ordre de la Jarretière (1593)[2], il se consacre dès lors à l'administration de son domaine et aux recherches scientifiques (médecine, alchimie, astronomie, géographie, mathématiques). Il a pour protégés trois savants, surnommés the three Magis (les trois magiciens[3]) : Thomas Harriot, l'algébriste et médecin Walter Warner, et le cartographe Robert Hues ; mais aussi d'autres, dont le mathématicien Nathanael Tarporley et l'astronome John Protheroe. Cette coterie, qui avait aussi des accointances avec Walter Raleigh, paraissait mystérieuse aux contemporains, et donna crédit au XXe siècle à une hypothétique École de la nuit.

Lucy Percy
Comtesse de Carlisle

par Antoine van Dyck, 1637-1638
Tate Britain, Londres

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

En 1594, il acquiert, par mariage avec Dorothy Devereux, le manoir de Syon et la famille Percy a depuis conservé cette résidence londonienne et son parc. Les enfants de Henry Percy et Dorothy Devereux sont :

Culture populaire[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. D'après Christopher Rowell, Petworth House, The National Trust, (ISBN 1-84359-026-3), p. 60
  2. D'après John W. Shirley, Thomas Harriot, Renaissance Scientist, Oxford, Clarendon Press, , « Sir Walter Ralegh and Thomas Harriot », p. 25
  3. Cf. William Oldys, The History of the World by W. Raleigh, with His Life, and Additions, , « Life of Ralegh (préface) », p. 184 ; en 1736, des libraires londoniens avaient chargé Oldys de compiler une nouvelle édition de L’Histoire du Monde de Sir Walter Raleigh. À cette occasion, le célèbre antiquaire anglais compose une préface très érudite, La Vie de Ralegh, qui occupe 282 pages de la nouvelle édition (2 vol). Elle est réimprimée en 1740, comme complément aux Œuvres complètes de Ralegh en 8 tomes.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]