Henry Craik (évangéliste)
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Henry Craik ( – ) est un hébraïste, théologien et prédicateur écossais.
Biographie
[modifier | modifier le code]Craik grandit à Kennoway, où son père est directeur d'une école gérée par l'église[1]. Il a deux frères aînés connus : George Lillie Craik (en) et James Craik (qui est modérateur de l'Assemblée générale 1863/64)[2]. À partir de 1820, il rejoint ses frères à l'Université de St Andrews [3] et obtient de bons résultats en littérature, langue, philosophie et études religieuses. De son propre aveu, il est « un homme religieux sans Dieu » [4] mais il revient au christianisme en 1826, à l’âge de 21 ans.
En juillet 1826, il est invité à devenir le tuteur familial d'Anthony Norris Groves à Exeter[5] où il passe les deux années suivantes. Il quitte de poste pour retourner à Édimbourg le 3 mai 1828[6] mais quelques semaines plus tard, il retourne à Exeter, pour devenir le tuteur des deux fils de John Synge, anciennement du château de Glanmore en Irlande mais vivant alors à Buckridge House, près de Teignmouth[7]. Au cours de son passage de trois ans chez Synge, Craik procède à un examen détaillé des langues originales de la Bible, en publiant un livre « Introduction facile à la langue hébraïque » (Londres : Sealey et Burnside) en 1831, financé par Synge[8].
En 1829, il fait la connaissance de George Müller[9], un Prussien venu à Teignmouth pour se remettre d'une maladie et se lient d'amitié[10]. Müller quitte Londres en janvier 1830 pour devenir pasteur de l'église baptiste de Teignmouth, tandis que Craik occupe un poste similaire à Shaldon en avril 1831[11].
Le 30 mars 1832, Craik accepte une invitation de M. A Chapman à prendre en charge le pastorat de la chapelle Gideon à Newfoundland Street, à Bristol[12]. Peu de temps après, il écrit à George Müller pour lui demander de le rejoindre dans ce travail, et Müller s'installe à Bristol dans la seconde moitié d'avril 1832[13]. En plus de la chapelle Gideon, ils dirigent également la chapelle Bethesda (aucun des deux bâtiments n'a été détruit pendant la Seconde Guerre mondiale).
Famille
[modifier | modifier le code]En 1831, Craik épouse Mary Anderson[14]. Elle meurt le 1er février 1832 de tuberculose[15] et il se remarie le 30 octobre 1832 avec Sarah Howland[16]. Plusieurs enfants du couple meurent en bas âge[17]. Tayler écrit que, alors qu'il mourait d'un cancer de l'estomac, Craik était pris en charge par sa femme et sa fille.
Écrits
[modifier | modifier le code]- Principia Hebraica; or, an Easy Introduction to the Hebrew Language (1831, ²1864)
- mproved Renderings of those Passages in the English Version of the New Testament which are capable of being more correctly translated (1835, ²1866)
- Pastoral Letters (1837, ²1848, ³1863)
- An Amended Translation of the Epistle to the Hebrews (1847)
- The Popery of Protestantism (1852)
- The Hebrew Language. Its History and Characteristics, including improved renderings of select passages in our Authorized translation of the Old Testament (1860)
- On the Revision of the English Bible (1860)
- The Distinguishing Characteristics and Essential Relationships of the leading Languages of Asia and Europe (1860)
- New Testament Church Order. Five Lectures (1863)
- The Authority of Scripture Considered in Relation to Christian Union. A Lecture (1863)
- Brief Reply to certain Misrepresentations contained in “Essays and Reviews” (nd)
- Biblical Expositions, Lectures, Sketches of Sermons, etc. (éd. par William Elfe Tayler, 1867)
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Henry Craik (evangelist) » (voir la liste des auteurs).
- Tayler, p. 1
- « James Craik », www.glasgowwestaddress.co.uk
- Tayler, p. 6
- Tayler, p. 9
- Tayler, p.60
- Tayler, p.98
- Tayler, p.99
- Tayler, p.122
- Tayler, p.128
- Tayler, p.xiv
- Tayler, p.125
- Tayler, p.144
- Tayler, p.145
- Tayler, p.129
- Tayler, p.142
- Tayler, p.160
- Tayler, p.215
- Tayler, W[illiam] Elfe (éd.) : Passages du journal et des lettres de Henry Craik, de Bristol. Londres 1866 (en ligne).
- Pickering, Henry (éd.) : Hommes en chef parmi les frères. Londres 2 1931, p. 32-35 (en ligne).
Liens externes
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