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Hélène Kaziendé

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Hélène Kaziendé
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Biographie
Naissance
(57 ans)
Niamey (Niger)
Nationalité
Activités

Hélène Kaziendé, née à Niamey (Niger) le , est une enseignante, journaliste et écrivaine nigérienne.

Hélène Kaziendé naît le au Niger[1],[2]. Elle est est la fille d'une mère nigérienne peule[3] et d'un père burkinabé, Léopold Kaziendé, qui fut d'abord enseignant avant d'être ministre au Niger, à divers postes entre 1958 et 1974.

Titulaire d'un BTS de journalisme et d'une maîtrise de lettres modernes[4] obtenus à l'université de Niamey[3], Hélène Kaziendé a été enseignante pendant une quinzaine d'années[5].

Hélène Kaziendé vit depuis 1996 à Lomé, la capitale du Togo, pays d'origine de son mari[5].

En 1990, sa nouvelle Le Déserteur est primée dans le cadre d'un concours littéraire organisé par la radio Africa No 1[2] sur le thème Afrique, trente ans d'indépendance[5], lui permettant d'obtenir une bourse pour une résidence d'écriture.

Hélène Kaziendé écrit plusieurs pièces de théâtre puis publie son premier roman, Aydia, en 2006[2]. Elle y raconte l'histoire de deux femmes issues d'un milieu voué à la misère qui cherchent à échapper à leur condition[5].

Son second roman, Les fers de l'absence, est considéré comme le premier roman politique écrit par une nigérienne[3],[6]. Il décrit, en effet, la situation socio-politique d'un pays fictif, le Wirfaaba, sous un régime dictatorial, au travers de l'histoire de Raya et Wadou. Raya élève seule ses trois enfants pendant que Wadou est incarcéré en tant qu'opposant politique. Les événements romancés peuvent être mis en parallèle avec la situation politique de nombreux pays d'Afrique, et du Niger en particulier : le père d'Hélène Kaziendé, Léopold Kaziendé, fut emprisonné pendant huit ans après un coup d'État[3].

Le troisième roman d'Hélène Kaziendé, Le jour en tribut, publié en 2018, a pour thème le terrorisme.

Récompenses et distinctions

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  • Elle a obtenu le Prix Africain en Création en 1993[7].

Bibliographie

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  • Le Déserteur (recueil Kilomètre 30, Sépia, 1992)
  • Alfaga (revue Massoussouka, no 1, 1993)[2].

Notes et références

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  1. a b et c « Hélène Kaziendé », Women Writers and African Literatures, University of Western Australia
  2. a b c et d ,« KAZIENDE Hélène », sur le site Les Francophonies en Limousin (consulté le ).
  3. a b c et d Chaibou Dan Inna, « Vérité historique et fiction romanesque dans Les Fers de l’absence d’Hélène Kaziendé », Lettres, Sciences Sociales et Humaines, vol. 36, no 1,‎ , p. 57-74 (lire en ligne)
  4. « Hélène Kaziende », sur https://www.editions-harmattan.fr/ (consulté le )
  5. a b c et d Dorothée Broohm, « Hélène Kaziendé, auteur de "Aydia" : L'amour, on le sait, peut être, porteur de vie ou de mort », Amina, no 457,‎ , p. 105 (lire en ligne)
  6. a b et c Edem Gadegbeku, « roman francophone: Hélène Kaziendé brise « Les fers de l’absence » de l’Afrique », sur le site Togo Cultures, (consulté le ).
  7. Les Francophonies-Des écritures à la scène, « KAZIENDE Hélène », sur Les Francophonies - Des écritures à la scène (consulté le )

Liens externes

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