Grete Weil

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Grete Weil
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GrünwaldVoir et modifier les données sur Wikidata
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Grete Weil (née Margarete Elisabeth Dispeker le à Rottach-Egern; morte le à Grünwald/Munich) était une écrivaine allemande.

Biographie[modifier | modifier le code]

Grete Weil était issue d'une famille d'avocats juifs de la haute bourgeoisie munichoise. Elle rata le bac, le repassa à Francfort-sur-le-Main et étudia la littérature allemande à Munich, Berlin et Paris. En 1932 elle épousa Edgar Weill, dramaturge du théâtre Kammerspiele de Munich.

Après la prise du pouvoir par les nazis en 1933, Edgar Weil émigra aux Pays-Bas. Grete Weil acheva une formation de photographe à Munich et rejoignit son mari à Amsterdam en 1935. Elle y ouvrit un studio de photographie. Après l'occupation des Pays-Bas par l'armée allemande, Edgar Weil fut arrêté lors d'une rafle et déporté au camp de concentration de Mauthausen où il est mort en 1941. Grete Weil fut un temps employée par le Judenrat d'Amsterdam; à partir du printemps 1943, elle vécut cachée, dans la clandestinité.

Grete Weil rentra en Allemagne en 1947. En 1960 elle épousa le metteur en scène Walter Jockisch et vécut avec lui jusqu'à la mort de ce dernier en 1970. Alors qu'elle avait écrit des textes déjà dans la période de clandestinité, elle se consacra dans les années 1960 surtout à la traduction. Elle a connu ses premiers succès en tant qu'auteure avec les romans "Tramhalte Beethovenstraat" et "Meine Schwester Antigone". Les expériences des juifs allemands, en exil ou non, jouent un grand rôle dans les œuvres de Grete Weil ; plus tard elle se consacrera au problème de la vieillesse et à l'histoire de sa vie.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Grete Weil, qui était membre du PEN club d'Allemagne a reçu les distinctions suivantes :

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Ans Ende der Welt, Berlin 1949
  • Boulevard Solitude, Mainz 1951
  • Tramhalte Beethovenstraat, Wiesbaden 1963
  • Happy, sagte der Onkel, Wiesbaden 1968
  • Meine Schwester Antigone, Zürich [u. a.] 1980
  • Generationen, Zürich [u. a.] 1983
  • Der Brautpreis, Zürich [u. a.] 1988
  • Spätfolgen, Zürich [u. a.] 1992
  • Leb ich denn, wenn andere leben, Zürich [u. a.] 1998
  • Erlebnis einer Reise, Zürich 1999

Traductions[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Uwe Meyer: "Neinsagen, die einzige unzerstörbare Freiheit." Das Werk der Schriftstellerin Grete Weil Frankfurt u.a.: Lang, 1996 (Reihe: Forschungen zur Literatur- und Kulturgeschichte ; Bd. 56) Zugl.: Univ. Siegen, Diss., 1996 (ISBN 3631300964)
  • (de) Carmen Giese: Das Ich im literarischen Werk von Grete Weil und Klaus Mann, Frankfurt am Main [u. a.] 1997
  • (de) Pascale Rachel Bos: Writing against objectification, Minneapolis 1998
  • (de) Lisbeth Exner: Land meiner Mörder, Land meiner Sprache, München 1998
  • (pt) Maria Palmira Roque da Silva: Autobiografia e mito no romance "MeineSchwester Antigone" de Grete Weil, Coimbra 2004
  • (de) Stephan Braese Die andere Erinnerung. Jüdische Autoren in der westdeutschen Nachkriegsliteratur Berlin, Wien: Philo, 2001 (zugleich. Habil.-Schrift) (ISBN 386572227X) (W. ist eine der drei Autoren, die als Schwerpunkt dargestellt werden)
  • (en) Pascale R. Bos, German-Jewish Literature in the Wake of the Holocaust: Grete Weil, Ruth Klüger, and the Politics of Address [First Edition], 1403966575, 9781403966575 Palgrave Macmillan 2005

Source[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]