Gobemouche (oiseau)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Gobemouche
Nom vulgaire ou nom vernaculaire ambigu :
l'appellation « Gobemouche » s'applique en français à plusieurs taxons distincts.
Description de cette image, également commentée ci-après

Taxons concernés

Dans la famille des Muscicapidae :

Le terme Gobemouche, nom générique de la Commission internationale des noms français des oiseaux (CINFO), est le nom, de genre masculin, donné à de nombreuses espèces d'oiseaux de genres variés, appartenant à la famille des Muscicapidae, dans l'ordre des Passériformes. Il existe également les gobemoucherons, qui n'ont rien à voir avec les gobemouches.

Le terme est issu du terme gobe-mouche[1], parfois encore orthographié gobe-mouches au singulier en français.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Leur habitude d'attraper les insectes au vol leur a valu leur nom et les rend intéressants à observer[2].

On les retrouve un peu partout autour du monde, et ils sont répandus en Afrique, en Asie et en Océanie. En Europe on ne rencontre que quatre espèces : les Gobemouches gris, noir, à collier et nain[2].

Ces dernières sont peu colorées, mais leurs homologues exotiques affichent souvent de vives couleurs, où revient notamment le bleu. Ils ont également pour caractéristique un bec court mais largement fendu, avec des vibrisses à sa base, de longues ailes pour de courtes pattes[2].

Désignation[modifier | modifier le code]

Si l'on s'en tient aux noms normalisés affectés par la CINFO, l'appellation « gobemouche » ne désignerait que 123 espèces de 16 genres de la famille des Muscicapidae. Par extension, d'autres espèces plus ou moins proches sont nommées ainsi, par exemple certains stizorhins, ou l'Horizorin de Dohrn. Ils sont un peu l'équivalent des Old World flycatchers anglais.

Listes de gobe-mouches[modifier | modifier le code]

Les noms normalisés du CINFO[modifier | modifier le code]

Gobemouche des marais (Muscicapa aquatica)
Gobemouche noir (Ficedula hypoleuca)
Gobemouche de Tickell (Cyornis tickelliae)

Si l'on s'en tient aux appellations normalisées de la CINFO, on compte 123 espèces de tisserins[3] :

Gobemouches non normalisés[modifier | modifier le code]

Le Tchitrec de paradis (Terpsiphone paradisi) est aussi appelé Gobe-mouche du paradis.

Dans le langage des ornithologues, d'autres espèces sont appelées gobemouches, et certaines des espèces précédentes ont d'autres appellations[3],[4],[5]. Certaines de ces appellations sont également des traductions plus ou moins habiles des noms anglais des espèces :
(Liste incomplète)

Genres concernés[modifier | modifier le code]

Autres gobemouches[modifier | modifier le code]

Il existe enfin des espèces ayant « gobemouche » comme dénomination spécifique, comme l'Échenilleur gobemouche (Hemipus picatus) ou le Moucherolle gobemouche (Contopus latirostris).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]


Références[modifier | modifier le code]

  1. Dictionnaire de l'Académie française, édition 9
  2. a b et c (fr) Christian Bougerol et Pierre Rousselet-Blanc (préf. Philippe de Wailly, ill. F. Valchamino, G. Houssemaine), Larousse des oiseaux de cage et de volière, Paris, Éditions Larousse, , 120 p. (ISBN 2-03-014853-9), p. 45
  3. a et b (fr) Liste des oiseaux de la sous-famille des Muscicapinae, avec noms scientifiques, normalisés et vernaculaires
  4. (fr) Liste des oiseaux de la sous-famille des Turdinae, avec noms scientifiques, normalisés et vernaculaires
  5. (fr) Liste des oiseaux de la famille des Platysteiridae, avec noms scientifiques, normalisés et vernaculaires