Gare de Bercy-Ceinture
Bercy-Ceinture | |||
Les vestiges de la gare en 2015. | |||
Localisation | |||
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Pays | France | ||
Commune | Paris | ||
Coordonnées géographiques | 48° 49′ 55″ nord, 2° 23′ 49″ est | ||
Gestion et exploitation | |||
Propriétaire | SNCF | ||
Exploitant | fermée | ||
Caractéristiques | |||
Ligne(s) | Paris à Marseille | ||
Altitude | 36[1] m | ||
Géolocalisation sur la carte : 12e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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La gare de Bercy-Ceinture est une ancienne gare ferroviaire française de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, située à Paris.
Situation ferroviaire
La gare de Bercy-Ceinture se situe au point kilométrique (PK) 2,16x de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles (ligne PLM), après la gare de Lyon et avant l'ancienne gare de Charenton aujourd’hui détruite.
Son bâtiment voyageurs est situé au no 320 bis de la rue de Charenton, adossé au mur de soutènement surplombant les voies de la gare de Lyon, au croisement de la ligne de Petite Ceinture. Il forme ainsi un belvédère sur le faisceau de voies[2].
La station de métro Porte de Charenton et la station de tramway homonyme de la ligne T3a sont situées à proximité.
Histoire
La gare de Bercy-Ceinture est ouverte par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) le [3], afin de permettre la correspondance entre la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles et la ligne de Petite Ceinture, en utilisant la voirie pour se rendre à la gare de La Rapée-Bercy, au sud-ouest, distante de quelques centaines de mètres. La gare de la rue Claude-Decaen, au nord-est, située à distance comparable, est ouverte, quant à elle, un quart de siècle plus tard, le dans le cadre de l'Exposition universelle et accessible aux seuls voyageurs sans bagages[4]. La correspondance est définitivement suspendue avec la fermeture de la Petite Ceinture aux voyageurs le [5].
À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, une première opération ferroviaire d'envergure est menée avec l'électrification en 1 500 V continu par caténaire de l'artère impériale entre Paris et Lyon. Elle impose de profondes modifications de la signalisation et du plan des voies : la traction électrique est mise en service le . Les gares de Bercy-Ceinture et de Charenton, dont les quartiers sont dorénavant desservis par la ligne 8 du métro, font les frais de l'opération et ferment définitivement au trafic[6].
L'ancien bâtiment des voyageurs, longtemps à l'abandon, accueille durant les années 2010 un club d’arts martiaux[7].
Notes et références
- Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, volume 2, édition La Vie du Rail, août 2011 (ISBN 978-2-918758-44-0), page 142.
- « Bercy Charenton : Atelier de concertation : Les grands enjeux de la reconversion de la gare de la Rapée », sur bercy-charenton.imaginons.paris (consulté le ), p. 7.
- Bruno Carrière, La saga de la Petite Ceinture, p. 74.
- Bruno Carrière, La saga de la Petite Ceinture, p. 117.
- Bruno Carrière, La saga de la Petite Ceinture, p. 172.
- Bernard Collardey, Les trains de banlieue, tome II, p. 46.
- « Gare de La Rapée-Bercy (1907) », Association sauvegarde Petite Ceinture, .