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Gajaman Nona

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Gajaman Nona
Statue de Gajaman Nona à Ambalantota
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
Nationalité
Activités

Dona Isabella Koraneliya (cinghalais : දොන ඉසබෙලා කොරනෙලියා), ou Gajaman Nona (), est une poétesse srilankaise remarquée pour sa capacité à écrire et à réciter des poèmes impromptus en langue cinghalaise.

Elle est née à Colombo dans le quartier de Colpetty (en), dans un milieu partiellement « occidentalisé ». Deuxième fille de Don Francisco Senaratna Kumara Perumal et Fransina Jasenthu Graivo, elle a été baptisée sous le nom de Dona Isabella Koraneliya Perumal. Son talent lui a ensuite valu le titre de Gajaman Nona (Lady Gajaman). Elle a été élevée et éduquée dans sa famille à Matara[1]. Belle et élégante, elle aimait s'habiller comme une dame hollandaise et faisait partie des lumières de sa communauté[1].

Ses remarquables talents littéraires ont été remarqués dès son enfance lorsqu'elle a composé un poème cingalais sur quelqu'un qui avait caché son pot à eau[1].

traduction anglaise :

« Little golden pot, filled with water
And left on the edge of the well,
The one who hid it is a scoundrel who can't count to five or eight!
Will you give back my little pot, so that I can go home?[1] »

Entre 1802 et 1806 Sir John D'Oyly a été l'Agent du Gouvernement (en) et le collecteur d'impôts des districts de Matara et d'Hambantota. Durant cette période, Gajaman Nona a perdu son mari Thalpe Merenchegei Garadiya Arachchi et s'est retrouvée presque sans ressource, avec plusieurs enfants à sa charge. Incapable de trouver un travail correct, elle a fait appel à John D'Oyly, qui lui a concédé un « Nindagama » (une surface de terre suffisante pour les besoins d'une famille). En remerciement, elle a composé pour lui un poème.

Aujourd'hui, la statue de Gajaman Nona se dresse à Ambalantota, à l'est de Matara, à Nonagama Junction, un carrefour qui porte son nom (Nona).

Notes et références

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  1. a b c et d Gooneratne 1999, p. 82.

Références

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  • (en) Gooneratne, B & Y (1999). "The Inscrutable Englishman", 1805-1810:The Noblest Chance in the World, 81(102).