Jean-Pierre-François Ripert de Monclar
Procureur général Parlement de Provence |
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Marquis |
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Parentèle |
Hilarion Spitalieri de Cessole (d) (petit-fils en lignée féminine) |
Jean-Pierre-François Ripert de Monclar, né à Aix-en-Provence, –Saint-Saturnin-lès-Apt, ) est un magistrat français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né à Aix-en-Provence, il devient, comme son père avant lui, procureur général au parlement de Provence[1] en 1738.
Il déploie, dans plusieurs Mémoires et de Réquisitoires, une connaissance profonde du droit public, en même temps qu'une éloquence remarquée.
Il est souvent consulté par le contrôleur général Machault sur des questions d'administration. Il combat l'impôt du vingtième et prend la défense des Protestants, surtout dans la question du mariage[2].
Il est chargé en 1768, avec le comte de Rochechouart, de prendre possession du Comtat Venaissin et soutient dans un mémoire les droits de la France sur ce pays[3].
En 1747, il épouse Catherine Fresals de Lisle. De leur union naissent:
- Jules Claude Louis Ripert de Monclar , condamné à la guillotine par le tribunal révolutionnaire de Paris le 1er messidor An II
- une fille qui épouse le Niçois Jean-Joseph Spitalieri de Cessole.
- Françoise Émilie Ripert de Monclar qui épouse en 1770 Jean Joseph de Rafélis de Broves
Par lettres patentes d'octobre 1769, Louis XV lui concéda le titre de marquis, pour lui et ses descendants et héritiers mâles[4].
De sensibilité gallicane, il est un ardent adversaire des jésuites. Il publie contre eux en 1762 un célèbre Compte rendu des constitutions de la Société. On a aussi de lui des commentaires sur l'Esprit des lois de Montesquieu[5].
Il meurt à Saint-Saturnin-lès-Apt, dans son château de Bourgane.
Publications diverses
[modifier | modifier le code]- Mémoire sur le commerce des cuirs, 1759 : l’auteur demande l’abolition des droits qui grèvent ce commerce, ou tout au moins l’établissement d’un droit unique qui rende libre ce commerce lui-même, et l’établissement des tanneries.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Barbara Sanchez, «Récits de la rue et de la ville:Aix-en-Provence», in Rives nord-méditerranéennes, Récit et toponymie, mis en ligne le : 21 juillet 2005. Consulté le 5 mars 2008.
- J.P.F. de Ripert-Monclar, Mémoire théologique et politique sur les mariages clandestins des protestants en France, 1750
- J. P. F. de Ripert-Monclar, Mémoire pour le procureur général du parlement de Provence, tendant à établir la souveraineté du roi de France sur Avignon et le comtat Venaissin, Impr. royale, 1768, 2 vol. in-8°.
- Woelmont de Brumagne, Notices généalogiques 4-699 (1928). Lettres enregistrées au Parlement d'Aix le 10 juin 1770. Cf aussi Ann. de la Noblesse de France, 1864, p 215-222.
- Jean-Pierre-François Ripert de Monclar, Les Commentaires sur l’Esprit des lois de Montesquieu, Édition, établissement du texte, introduction de Sébastien Le Gal, Paris, Institut Michel Villey, coll. Thesaurus de philosophie du droit, 2006, 420 p.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « J. P. Fr., marquis de Ripert-Monclar » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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