Fosse Gantois

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Fosse Gantois ou no 3 des mines de Douchy
Le puits dans son environnement en 2011.
Le puits dans son environnement en 2011.
Puits Gantois
Coordonnées 50,311992, 3,35451[BRGM 1]
Début du fonçage 1835
Profondeur 531 mètres
Arrêt 1886 (extraction)
Remblaiement ou serrement 1944
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Commune Lourches
Caractéristiques
Compagnie Compagnie des mines de Douchy
Groupe Groupe de Valenciennes
Ressources Houille
Concession Douchy

Géolocalisation sur la carte : Nord
(Voir situation sur carte : Nord)
Fosse Gantois ou no 3 des mines de Douchy
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fosse Gantois ou no 3 des mines de Douchy

La fosse Gantois ou no 3 de la Compagnie des mines de Douchy est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lourches. Les travaux commencent en 1835, la même année que ceux de la fosse Beauvois, et de trois puits abandonnés à l'état d'avaleresses. À cause de sa proximité avec les autres fosses de la compagnie dont Saint-Mathieu, elle est arrêtée à l'extraction en 1886, mais continue toutefois d'assurer le service et l'aérage. les mineurs sont logés dans les corons bâtis à proximité. Le puits est comblé en 1944. La Compagnie des mines de Douchy est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Gantois. Le carreau de fosse est devenu un espace vert.

La fosse[modifier | modifier le code]

Fonçage[modifier | modifier le code]

La fosse Gantois est commencée en 1835 à Lourches, à 280 mètres au sud-sud-est[note 1] de la fosse Saint-Mathieu[A 1]. Elle rencontre le terrain houiller à la profondeur de 82 mètres[F 1],[JD 1]. L'orifice du puits est situé à l'altitude de 35 mètres[JD 1]. La fosse Gantois est également située à 415 mètres à l'est-sud-est[note 1] de la fosse Beauvois, ouverte à la même période[A 1]. Le cuvelage du puits de la fosse Gantois, également nommée fosse no 3 des mines de Douchy, est de section de 2,60 mètres et de forme octogonale[1].

La fosse Gantois au XIXe siècle, avec les corons avoisinants.

Dans le même temps, trois avaleresses sont tentées sans succès au sud de la fosse, toujours dans la même période : l'avaleresse Saint-Dominique[BRGM 2], à 242 mètres au sud-sud-ouest ; l'avaleresse no 7[BRGM 3], à 246 mètres au sud-sud-est ; l'avaleresse Dumas[BRGM 4], à 415 mètres au sud[note 1],[note 2].

Exploitation[modifier | modifier le code]

La fosse Gantois est mise en service quelques années après le commencement des travaux. La fosse La Naville est commencée en 1846[A 2] à 515 mètres à l'est-sud-est[note 1]. La fosse est arrêtée à l'extraction en 1886, mais elle continue toutefois d'assurer le service et l'aérage pour les autres fosses de la compagnie. Son puits est alors profond de 531 mètres[A 1].

Le puits de la fosse Gantois est comblé en 1944[2]. La Compagnie des mines de Douchy est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes[B 1]. Il ne subsiste rien de la fosse.

Reconversion[modifier | modifier le code]

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Gantois. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[3]. Le carreau de fosse est un espace vert.

Les cités[modifier | modifier le code]

Relativement proche de la fosse Saint-Mathieu, les mineurs travaillant à la fosse Gantois habitaient dans les corons de celle-ci[4]. Tous ont été détruits.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes
  1. a b c et d Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
  2. Les avaleresses Saint-Dominique, no 7 et Dumas sont respectivement géolocalisées 50° 18′ 36″ N, 3° 21′ 13″ E, 50° 18′ 36″ N, 3° 21′ 23″ E et 50° 18′ 30″ N, 3° 21′ 20″ E. Toutes trois ont eu une borne de présence installée en bord de route pour indiquer vaguement leur emplacement en décembre 2003.
Références
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,
Références à Albert Olry, Bassin houiller de Valenciennes, partie comprise dans le département du Nord, Imprimerie Quantin. Paris,
  1. Olry 1886, p. 278
Références à Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Valenciennes, vol. IV, Imprimerie nationale, Paris,
  1. a et b Gosselet 1913, p. 156

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Albert Olry, Bassin houiller de Valenciennes, partie comprise dans le département du Nord : Études des gîtes minéraux de la France, Imprimerie Quantin. Paris, , 414 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Valenciennes, vol. IV, Imprimerie nationale, Paris, , p. 156. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article