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Force (vertu)

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La Force, par Botticelli
La Force, représentation du gisant de François II de Bretagne

La force d'âme[1] (en latin fortitudo), fortitude ou courage, est (avec la prudence, la tempérance et la justice) l'une des quatre vertus cardinales[n 1].

Présentation

Posséder la vertu de force d'âme, c'est surmonter la faiblesse humaine et surtout la peur. L'homme, de par sa nature, est enclin à craindre le danger, les malheurs, la souffrance. C'est par excellence la vertu des « héros ». Ils vont au-delà de leurs limites, « avec fermeté devant le risque reconnu, c'est-à-dire en dernier ressort devant la mort[2] », pour le bien d'autrui ou pour défendre la vérité et la justice. La vertu de force d'âme va de pair avec le sacrifice.

Selon Thomas d'Aquin, la fortitudo est « condition de toute vertu » en même temps que l'une d'entre elles[1].

Spinoza, dans le livre III de l'Éthique : « Je divise la Force d'âme (fortitudo) en Fermeté et Générosité. Par Fermeté (animositas), j'entends un Désir par lequel un individu s'efforce à se conserver en vertu du seul commandement de la Raison. Par Générosité j'entends un Désir par lequel un individu s'efforce en vertu du seul commandement de la raison à assister les autres hommes[3]. »

Notes et références

Notes

Références

  1. a et b André Comte-Sponville, Petit traité des grandes vertus, Seuil, , p. 75
  2. Pierre Magnard, Métaphysique de l'esprit, Vrin, (lire en ligne), p. 251.
  3. Spinoza, Éthique, III, LIX, scolie (traduction Ch. Appuhn), cité par Pierre Magnard, Métaphysique de l'esprit, p. 251.

Voir aussi

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