Fondation AMIPI - Bernard Vendre

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Fondation AMIPI - Bernard Vendre
logo de Fondation AMIPI - Bernard Vendre
Logo de la Fondation AMIPI - Bernard Vendre en 2023

Création 1965
Dates clés 1965 création de l'association,
2005, reconnaissance d'utilité publique
Fondateurs Maurice Vendre,
Maryse Vendre
Forme juridique Fondation reconnue d'utilité publique
Siège social Cholet
Drapeau de la France France
Président Jean-Marc Richard
Directeurs Eric Sendecki
Activité Faisceau automobile, textile, électronique
Sociétés sœurs UPAI Cholet
UPAI Nantes
UPAI Angers
UPAI Tours
UPAI Blois
UPAI Le Mans
Effectif 900
SIREN 775610017
Site web https://www.fondation-amipi-bernard-vendre.org/

La Fondation AMIPI - Bernard Vendre est une fondation reconnue d'utilité publique française qui emploie des personnes en situation de handicap cognitif et a pour but de les insérer dans l'économie classique. Elle gère des usines réparties dans l'Ouest français (Cholet, Nantes, Angers, Tours, Le Mans, Blois) sous le statut d'entreprises adaptées.

Historique[modifier | modifier le code]

Dans les années 1960, Maurice Vendre, entrepreneur choletais père d'un enfant trisomique (Bernard Vendre qui donne son nom à la fondation), ne se satisfait pas des structures éducatives et professionnelles susceptibles d'accueillir son fils. Convaincu que son fils est capable d'apprendre et de s'insérer par l'exercice d'une activité professionnelle, il entame avec son épouse, Maryse Vendre, des travaux pédagogiques pour démontrer les capacités d'évolution des personnes en situation de handicap cognitif[1].

Maurice Vendre fondateur de l'AMIPI.

L'activité débute en 1965 à Cholet à travers des instituts médico-pédagogiques (IMP), des institut médicoprofessionnels (IMPRO) et des ateliers protégés.

Le nom AMIPI est l'acronyme d'Association d'aide matérielle et intellectuelle aux personnes inadaptées, en référence au statut d'entreprises adaptées[2].

En 2005, l'association AMIPI devient une fondation reconnue d'utilité publique[3].

À son décès en 2014, le fondateur Maurice Vendre fait don de sa maison à l'AMIPI, siège social de la fondation.[réf. nécessaire]

En 2015, la Fondation AMIPI revendique six sites d'usines de production, d'apprentissage et d'insertion (UPAI), 900 collaborateurs dont 750 opérateurs ayant une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), ainsi que 1 500 insertions dans l'économie classique[4].

Usines de production, d'apprentissage et d'insertion[modifier | modifier le code]

Concept[modifier | modifier le code]

La Fondation AMIPI a développé le concept d'usines de production, d'apprentissage et d'insertion (UPAI), qui est une marque déposée[5].

La démarche pédagogique proposée dans les UPAI fonctionne sur le principe du mimétisme, inspiré des travaux de René Girard. Les opérateurs et opératrices développent leurs compétences en apprenant de celles et ceux sachant déjà réaliser les tâches[6].

Activités[modifier | modifier le code]

Les usines de la Fondation AMIPI se sont spécialisées dans le câblage électrique automobile (faisceau) en nouant des partenariats avec des constructeurs comme Stellantis et Renault[7]. En 2011, AMIPI est devenue équipementier de 1er rang[8].

En 2023, la Fondation a entamé un changement stratégique en diversifiant une partie de ses activités dans le textile et dans l'électronique[9].

Liens avec le monde académique[modifier | modifier le code]

En , le psychiatre Jean-Michel Oughourlian passe plusieurs jours en immersion au sein des UPAI. Son expérience aboutit à l'écriture de l'ouvrage Le travail qui guérit l'individu, l'entreprise, la société[2].

Relations publiques[modifier | modifier le code]

Sport[modifier | modifier le code]

En , le skipper choletais Baptiste Hulin et son équipier Pierrick Letouze courent la régate Les Sables - Horta - Les Sables pour l'écurie BE Racing avec le voilier Class40 auquel ils offrent le nom de Fondation AMIPI - Bernard Vendre[10].

Voilier Class40 Fondation AMIPI du skipper Baptiste Hulin, écurie BE Racing, lors de ses derniers préparatifs avant Les Sables - Horta - Les Sables 2023

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Florence Pagneux, « Des usines « apprenantes » pour dépasser le handicap », sur la-croix.com, La Croix, (consulté le )
  2. a et b Jean-Michel Oughourlian 2018.
  3. Legifrance, « Décret du 9 mars 2005 portant reconnaissance d'une fondation comme établissement d'utilité publique », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le )
  4. Corinne Caillaud et Marc Landré, « La Fondation AMIPI rend possible la réindustrialisation du pays », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le )
  5. INPI, « UPAI - Marque déposée », sur data.inpi.fr (consulté le )
  6. Yves Boiteau, « Cholet. Industrie. La Fondation AMIPI en route vers la digitalisation », sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le )
  7. Stéphane Frachet, « Les usines solidaires AMIPI veulent faire des petits », sur lesechos.fr, Les Échos, (consulté le )
  8. Frédéric Parisot, « La fondation AMIPI Bernard Vendre, la thérapie par le câblage », sur usinenouvelle.com, L'usine nouvelle, (consulté le )
  9. Freddy Reigner, « Cholet. La Fondation AMIPI voit double avec sa future usine », sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le )
  10. Freddy Reigner, « Cholet. La Fondation Amipi plonge dans l'aventure de la voile avec le skipper Baptiste Hulin », sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Jean-Michel Oughourlian (préf. Maryse Vendre), Le travail qui guérit, Paris, Plon, , 144 p. (ISBN 978-2259264976)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]