Evixion

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Evixion

Réalisation Bashar Shbib
Scénario Bashar Shbib, Claire Nadon, Daphna Kastner, Stephen Reizes
Pays de production Drapeau du Canada Canada
Durée 78 minutes
Sortie 1986

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Evixion est un film canadien réalisé par Bashar Shbib, sorti en 1986.

Ce long-métrage de fiction, tourné en , met en scène des locataires d’un appartement décrépi qui font face à l’éviction [1].

Synopsis[modifier | modifier le code]

Un assemblage hétéroclite de locataires marginaux tente de résister aux manigances d'un propriétaire qui essaie de les expulser de leurs logements. Les personnages s'espionnent, s'infiltrent les uns chez les autres, se volent, s'aiment, se jalousent.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

  • Blue : Roland Smith
  • Rose : Claire Nadon
  • Kennon : Kennon Raines
  • Papa : Pierre Curzi
  • Jimmy Sex : Piotr Lysak
  • Landlord : Jean-Claude Gingras [3].

Origine et production[modifier | modifier le code]

En , Bashar Shbib a loué, pour 1$, un immeuble abandonné dans lequel il a dormi pendant la durée du tournage afin de garder sous surveillance le matériel qu’il avait emprunté. L'idée du film lui est venue après avoir été expulsé de chez lui deux fois en cinq ans[1].

Diffusion et réception[modifier | modifier le code]

Evixion est sorti au Festival des films du monde de Montréal le [2], et a également été diffusé aux Rendez-vous du cinéma québécois[4]. Le film a plusieurs fois été critiqué pour son manque d’intrigue[5],[6] mais a néanmoins été reconnu pour le choix de sujets marginaux[6]. Evixion reste un des films les plus connus du cinéaste, ainsi que le film qui l'a révélé au Québec [7].

Style et genre[modifier | modifier le code]

Le film ne comprend qu’un personnage parlant, une punk qui récite des poèmes. Le sujet est traité avec humour, et certains critiques y voient même du slapstick[4],[8]. D'après Pierre Véronneau, de la revue Cinémas, Evixion « mélange l’expérimental et la caricature »[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Ina Warren, « Reality hits fantasy film-maker », The Gazette,‎ , p. C1
  2. a et b [Canadian Film Online lire en ligne (page consultée le 24 juin 2014)]
  3. « Evixion » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database
  4. a et b Michka Saal, « Evixion », La Vie en Rose,‎ , p. 58
  5. (en) Eleanor Mannika, « Evixion (1986) », The New York Times,‎ [lire en ligne (page consultée le 30 juillet 2013)]
  6. a et b (en) José Arroyo, « Bachar Chbib's Evixion », Cinema Canada,‎ , p. 22[lire en ligne]
  7. Michel Beauchamps, « L'élan dévastateur », 24 images, no 38,‎ , p. 40, 41
  8. (en) José Arroyo, « Bachar Chbib's Evixion », Cinema Canada,‎ , p. 22[lire en ligne (page consultée le 24 juin 2014)]
  9. Pierre Véronneau, « Le cinéma québécois aux États-Unis a-t-il plus de chance de mieux être reçu en anglais? », Cinémas : revue d'études cinématographiques,‎ [lire en ligne (page consultée le 24 juin 2014)]

Liens externes[modifier | modifier le code]