Emil Skog

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Emil Skog
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Ministre de la Défense
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Emil Albert Skog (né le à Helsingin maalaiskunta et mort le à Helsinki) est un installateur téléphonique et un homme politique finlandais[1],[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1918, durant la guerre civile finlandaise, Emil Skog est artilleur dans la Garde Rouge et il participe aux batailles de Messukylä et de Tampere[1]. De 1946 à 1964, il est inspecteur d'entretien pour le service des postes et télégraphes[1].

De 1946 à 1957, Emil Skog est président du Parti social-démocrate de Finlande (SDP). Après le retour de Väinö Tanner à la présidence du SDP en 1957, il forme dans le parti un groupe d'opposition skogienne, connue à l'origine sous le nom de Groupe 94[1],[3].

Le groupe d'opposition quitte du SDP après les élections législatives de 1958 et constitue son propre groupe parlementaire dénommé Union sociale-démocrate des travailleurs et des petits agriculteurs ou TPSL[3]. Emil Skog est président du TPSL depuis la fondation du parti jusqu'en 1964[1].

À la suite de la démission de Väinö Tanner de son poste de président du SDP en 1963, Emil Skog et ses partisans rejoignent le SDP l'année suivante alors que le TPSL continue à fonctionner de manière indépendante sous la direction d'Aarre Simonen[3].

Ministre de la défense[modifier | modifier le code]

Emil Skog est ministre de la défense des gouvernements Fagerholm I (29.7.1948–17.3.1950), Kekkonen II (17.1.1951–20.9.1951), Kekkonen III (20.9.1951–9.7.1953), Törngren (5.5.1954–20.10.1954), Kekkonen V (20.10.1954–3.3.1956) et Fagerholm II (3.3.1956–27.5.1957)[2].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (fi) Eduskunnan historiakomitea (ed.), Suomen kansanedustuslaitoksen historia XII, Helsinki, Valtion painatuskeskus,

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c d et e (fi) Pekka Kaarninen, Skog, Emil, Helsinki, Suomalaisen Kirjallisuuden Seura, coll. « Kansallisbiografia, Studia Biographica 4 », (ISSN 1799-4349, lire en ligne)
  2. ↑ a et b (fi) « Skog, Emil Albert » (Ministres finlandais), Valtioneuvosto (consulté le )
  3. ↑ a b et c historiakomitea 1982, p. 545

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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