Edward Stevens (général)
Membre du Sénat de Virginie |
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Edward Stevens (1745[1] – [2]) est un officier américain de la guerre d'indépendance des États-Unis et, plus tard, un législateur au service du Sénat de Virginie[3].
Carrière militaire
[modifier | modifier le code]Stevens commence sa carrière militaire comme lieutenant-colonel en 1775 à la bataille de Great Bridge, où il commande un bataillon de tirailleurs[4], les Culpeper Minutemen[5]. Stevens s'est distingué à la bataille[4]. On le nomme alors colonel et commandant du 10e régiment de Virginie (en). Stevens prépare son régiment et se rend à la rencontre du général George Washington, son commandant direct[6]. Stevens participe alors à la bataille de Brandywine, où le régiment n'entre en action qu'à la fin de la bataille alors que les forces américaines commencent à se replier. Les troupes de Stevens couvrent la retraite et empêchent les Britanniques de les poursuivre[6]. Stevens reçoit un éloge public de Washington, après Brandywine et à la suite de la bataille de Germantown[6].
Stevens devient général de brigade dans la milice de Virginie (en) et participe à la bataille de Camden. Avant la bataille, Stevens se plaint de sa milice qu'il ne pense pas aussi efficace que les troupes régulières[7]. Au conseil de guerre avant la bataille, Stevens conseille : « Il est trop tard pour la retraite maintenant ; nous devons nous battre[6]. » La déclaration de Stevens est censée avoir convaincu Horatio Gates d'engager les Britanniques plutôt que de battre en retraite[8]. Mais, la bataille ne se déroule pas bien, et Stevens, a alors envisagé la retraite, mais Nathanael Greene l'a à son tour convaincu de continuer à se battre[9].
Plus tard, Stevens commande ses miliciens à la bataille de Guilford Court House. La milice de Stevens est placée derrière la ligne de la milice de la Caroline du Nord. Au cours de la bataille, Stevens est blessé à la cuisse[3]. Stevens est à Charlottesville, en Virginie, pour récupérer de sa blessure lorsque Banastre Tarleton lance un raid sur la ville pour capturer l'assemblée de la Virginie et son gouverneur, Thomas Jefferson. Le capitaine Jack Jouett, qui a chevauché toute la nuit pour avertir de l'attaque, aide Stevens à s'échapper en attirant l'attention des Britanniques[10]. Stevens retourne sur le champ de bataille et mène une brigade de 750 hommes au siège de Yorktown en 1781[11].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Edward Stevens (general) » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Brigadier General Edward Stevens », sur nps.gov (consulté le ).
- Rogers 1829, p. 376.
- Rogers 1829, p. 375.
- Rogers 1829, p. 373.
- Wilson 2005, p. 17.
- Rogers 1829, p. 374.
- Russell 2000, p. 165.
- Russell 2000, p. 169.
- Rogers 1829, p. 373-374.
- Dabney 1961.
- Morrissey 1997, p. 35.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Virginus Dabney, « Jack Jouett's Ride », American Heritage, vol. 13, no 1, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Brendan Morrissey, Yorktown 1781 : The World Turned Upside Down, Osprey Publishing, , 96 p. (ISBN 978-1-85532-688-0).
- (en) Thomas Jones Rogers, A new American biographical dictionary, Philadelphie, Samuel F. Bradford, , 400 p. (lire en ligne).
- (en) David Lee Russell, The American Revolution in the Southern Colonies, McFarland, , 367 p. (ISBN 978-0-7864-0783-5, lire en ligne).
- (en) David K. Wilson, The Southern Strategy : Britain's Conquest of South Carolina and Georgia, 1775-1780, University of South Carolina Press, , 341 p. (ISBN 978-1-57003-573-9).