Eat It (film)

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Mangiala

Eat It

Réalisation Francesco Casaretti
Scénario Franco Bucceri
Francesco Casaretti
d'après Roberto Leoni
Acteurs principaux
Sociétés de production Cemo Film
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre comédie de science-fiction
Durée 84 minutes
Sortie 1969

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Eat It, également connu sous le titre Mangiala, est une comédie de science-fiction italienne réalisée par Francesco Casaretti et sortie en 1969.

Il s'agit d'une comédie satirique avec Paolo Villaggio, qui fait ici ses débuts au cinéma, d'après une histoire de Roberto Leoni intitulée Grottesco Fantacapitalistico a Sintassi Cinematografica. La musique est signée Ennio Morricone et les décors de Giorgio Giovannini sont absolument démesurés. C'est là que le film joue ses meilleures cartes, en s'aventurant dans le design minimaliste et l'architecture automatisée des bureaux ultra-technologiques de l'entreprise qui produit « Eat it! », une nouvelle sorte de viande brune et gélatineuse en conserve[1].

Synopsis[modifier | modifier le code]

« Eat it! » est le nom d'une entreprise qui produit de la viande en conserve du même nom. Un jour, le fermier de l'exploitation bovine appartenant à l'entreprise découvre qu'une sorte d'hominidé sauvage a séduit ses filles et dévoré une énorme quantité de saucisses qu'il avait dans sa cave. Une fois capturé, l'hominidé se révèle capable de séduire les femmes simplement en les regardant et en les mangeant à sa guise.

Sur la suggestion de son comptable, l'industriel propriétaire de l'entreprise décide d'utiliser le sauvage comme sujet d'une campagne publicitaire, le montrant en compagnie de femmes à moitié nues alors qu'il engloutit des kilos et des kilos de viande en boîte. Le succès est au rendez-vous et l'industriel, pour augmenter ses ventes, charge ses chimistes d'inventer une substance capable d'augmenter l'appétit de « l'homme des cavernes ». Les techniciens le soumettent à une expérience qui lui ôte tout appétit sexuel.

Craignant l'effondrement des profits, et profitant de sa vague ressemblance avec le sauvage, l'industriel décide de se sacrifier, se substituant à lui mais, à force de manger de la viande en boîte, il se transforme en vache.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Fantafilm écrit que le film « compte parmi les premières paraboles sociopolitiques italiennes du cinéma du mouvement de protestation de la fin des années 1960. Le développement dans une tonalité surréaliste devrait souligner le message provocateur, mais la critique contre la société de consommation, contre la marchandisation de l'individu, contre les médias de masse et contre le Pouvoir tout court, est diluée dans une fable faussement cérébrale et très prétentieuse, peu militante dans sa structure sociologico-science-fictionesque, réalisée et interprétée avec beaucoup d'approximation »[4].

Selon Il Mereghetti, il s'agit d'une « tentative irréaliste de satire [qui] se noie dans la confusion la plus totale »[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (it) « Eat It », sur nocturno.it
  2. (en) « Eat it », sur archiviodelcinemaitaliano.it (consulté le )
  3. (it) Claudia Mongini et Giovanni Mongini, Storia del cinema di fantascienza: Dal 1985 al 1990, Fanucci, (ISBN 978-88-347-0709-8), p. 263
  4. (it) Bruno Lattanzi et Fabio De Angelis, « Eat It », sur fantafilm.net
  5. Paolo Mereghetti, Dizionario dei film, ed. 1994.

Liens externes[modifier | modifier le code]