Domenico Giani

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Domenico Giani
Fonction
Inspecteur général
Gendarmerie de l'État de la Cité du Vatican
-
Gianluca Gauzzi Broccoletti (en)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (61 ans)
ArezzoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Arme
Distinctions
Liste détaillée
Commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand
Gold cross of merit of the Italian Army (d)
Medaglia al merito della Croce Rossa Italiana (d)
Medaglia di pubblica benemerenza della Protezione civile (d)
Croce per anzianità di servizio nella Guardia di Finanza d'argento (16 anni di servizio) (d)
Grand-croix de l'ordre de Saint-Sylvestre
Chevalier grand-croix de l'ordre du Mérite de la République italienne
Medaglia commemorativa per il terremoto in Irpinia e Basilicata (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Domenico Giani (né le à Arezzo, en Italie) est un commandant de la Gendarmerie vaticane et directeur des services de sécurité du Vatican de 2015 à 2019.

Biographie[modifier | modifier le code]

Diplômé en pédagogie de la faculté d'éducation de l'université de Sienne, il a été sous-officier et officier de la Garde des finances (en italien : Guardia di Finanza). Il a ensuite travaillé dans les services du renseignement italien.

En 1999, Domenico Giani devient l'adjoint de Camillo Cibin, préfet du Corps de la gendarmerie de l'État de la Cité du Vatican, alors connu sous le nom de Corps de sécurité de l'État de la cité du Vatican. Giani a notamment protégé le pape Benoît XVI des deux agressions de Susanna Maiolo lors des messes de minuit de Noël en 2008 et 2009, à la basilique Saint-Pierre[1].

Depuis le 3 juin 2006, Domenico Giani est le préfet du Corps de la gendarmerie de l'État de la Cité du Vatican, ainsi que le principal garde du corps du pape Benoît XVI et du pape François. Il est à la tête d'une unité de 130 policiers (2015)[2].

Il a coordonné et mené les enquêtes Vatileaks et Vatileaks 2 [3].

Le 14 octobre 2019, il démissionne de son poste de chef de la gendarmerie. Son départ est causé par une fuite d'informations liée à des enquêtes sur des opérations financières et immobilières de la Secrétairerie d'État[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Carol Glatz, « Vatican to decide fate of woman who knocked pope down », The Catholic Transcript Online, Archdiocese of Hartford,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (it) « Commander of Vatican Gendarmerie: Here’s how we protect the Pope », sur LaStampa.it (consulté le )
  3. (it) « Vatileaks 2: tutti i protagonisti - Politica », sur Agenzia ANSA, (consulté le )
  4. (it) Fiorenza Sarzanini e Gian Guido Vecchi, « Vaticano, il Papa accetta le dimissioni di Giani. Il capo della Gendarmeria: «Io servo inutile» », sur Corriere della Sera, (consulté le )