Dolmen de Maurély

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Dolmen de Maurély
Présentation
Caractéristiques
Matériaux calcaire local
Géographie
Coordonnées 43° 30′ 46″ nord, 5° 33′ 57″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Bouches-du-Rhône
Commune Saint-Antonin-sur-Bayon
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
(Voir situation sur carte : Bouches-du-Rhône)
Dolmen de Maurély
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
(Voir situation sur carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Dolmen de Maurély
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Dolmen de Maurély

Le dolmen de Maurély est un dolmen situé à Saint-Antonin-sur-Bayon, dans le département des Bouches-du-Rhône en France.

Historique[modifier | modifier le code]

Lors du pillage de l'édifice en 1963-1964, les tables de couverture et les orthostates du côté nord furent arrachées et le dallage du sol de la chambre fut détruit à coups de pioche[1]. Le dolmen fut fouillé en 1966 par Jean Courtin et restauré en 1970 par Jean Pigeard de Gurbert.

Architecture[modifier | modifier le code]

Toutes les dalles sont en calcaire local[1]. La chambre sépulcrale dessine la forme d'un trapèze : hauteur 4,18 m, petite base 1,45 m (côté chevet), grande base 2,20 m (côté seuil)[2]. La dalle de chevet mesure 1,70 m de large pour 1 m de haut[1]. Chaque côté est constitué d'une alternance de trois orthostates et de quatre murets en pierres sèches. Le côté nord a pu être restauré grâce aux bases des murets qui étaient demeurées intactes[2]. Le pilier sud (hauteur 1,10 m) demeuré en place et le pilier nord, brisé lors du pillage mais qui a pu être reconstitué[2], encadrent l'ouverture à l'ouest[1]. L'originalité de l'édifice tient à la dalle de seuil dressée verticalement à l'extérieur des piliers, soigneusement calée à la base, mais pouvant basculer en avant comme une porte de four. Le dallage du sol de la chambre a été reconstitué lors de la restauration.

Aucun couloir n'est visible[1] mais son existence «n'est pas impossible»[2]. Les trois tables de couverture, brisées à leurs extrémités lors du pillage, n'ont pu être remises en place et reposent désormais à proximité de la chambre côté nord[2].

Le tumulus en terre , de forme ronde, mesure environ 12 m de diamètre. Désormais très arasé, il se confond avec la pente naturelle du terrain[1].

Vestiges osseux et mobilier funéraire[modifier | modifier le code]

Quelques ossements humains et un peu de matériel funéraire ont pu être recueillis par B. Pouyé en 1965 dans les déblais d'après pillage[1] ainsi que lors de la restauration par tamisage[2].

Les ossements ne présentant aucune trace de combustion, il en a été déduit que les individus étaient inhumés directement. Les destructions opérées n'ont permis aucune observation anthropologique ni estimation de la population qui fut inhumée dans le dolmen[1] mais un grand nombre de dents a pu toutefois être recueilli[2].

Les outils retrouvés sont constitués de deux grandes lames et fragments de lame en silex rubané[1] et de six armatures de flèche[1],[2]. Les éléments de parure recueillis correspondent à 24 perles en stéatite, une perle olivaire en roche verte, une perle en os, deux cristaux de quartz, un anneau en roche rougeâtre et une perle tubulaire en cuivre[1],[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j et k Courtin 1968
  2. a b c d e f g h et i Pigeard de Gurbert 1970

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean Courtin, « Le dolmen de Maurély, Saint-Antonin-sur-Bayon (Bouches du Rhône) », Bulletin de la Société préhistorique française. Comptes rendus des séances mensuelles, nos 65-9,‎ , p. 241-247 (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean Pigeard de Gurbert, « Restauration du dolmen de Maurély, à Saint-Antonin (Bouches-du-Rhône) », Bulletin de la Société préhistorique française. Comptes rendus des séances mensuelles, nos 67-2,‎ , p. 56-59 (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Sylvain Gagnière, « Informations archéologiques, circonscription de Provence-Côte d'Azur-Corse », Gallia Préhistoire, vol. 11-2,‎ , p. 516-517 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]