Division légère mécanique

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Division légère mécanique
Création Juillet 1935
Dissolution Juin 1940
Pays France
Branche Armée de terre
Type division blindée
Guerres Seconde Guerre mondiale

Une division légère mécanique (DLM) est un type de grande unité militaire de l'armée de terre française qui furent constituées à partir de janvier 1940 et qui participèrent à la bataille de France, en mai-juin 1940, au début de la Seconde Guerre mondiale.

Historique[modifier | modifier le code]

La division légère mécanique est la première formation de l'armée française à être entièrement motorisée[1].

Bien que son nom contenait le terme « léger », ce type de formation était plus puissant que les divisions cuirassées (DCr)[réf. nécessaire]. Cette formation a été nommée légère en référence au fait qu'elle pouvait se déployer en ordre de combat sans délai, et également pour éviter toute confusion avec les divisions marocaines si cette formation avait été appelée ultérieurement division mécanisée[réf. nécessaire].

Lors des manœuvres au camp de Mailly de 1933, la cavalerie présenta un détachement mécanisé, qui reçut l'appui du général Weygand. Celui-ci créa, alors, une division composée d'une brigade motorisée et deux brigades montées[2].

Le général Flavigny, qui fut inspecteur de la cavalerie de 1931 à 1936, réussit à transformer la 4e division de cavalerie[3],[4] et en juillet 1935, elle devient la 1re division légère mécanique[5]. En 1937 la 2e division légère mécanique est créée à partir de la 5e division de cavalerie.

Ainsi, au début de la Seconde Guerre mondiale, l'armée française ne dispose que de deux divisions légères mécaniques à opposer aux cinq divisions blindées et quatre divisions légères allemandes[6]. C'est seulement le qu'est créé la 3e division légère mécanique[7]. Ces trois formations combattront durant la bataille de France et s'illustreront, contre les forces blindées allemandes, durant le les batailles du plan Dyle, de Hannut, de Gembloux, d'Arras... avant de se retrouver dans la poche de Dunkerque.

Après la disparition de ces DLM, il est décidé en de les reconstituer sous un format réduit, avec une seule brigade[8].

En plus de la reformation des 1re, 2e et 3e DLM, les 4e et 7e divisions légère mécanique sont formées début juin 1940 par la transformation des 1re et 4e divisions légère de cavalerie (DLC)[8].

5e, 6e et 8e DLM[modifier | modifier le code]

Les « 5e, 6e et 8e divisions légères mécaniques » n'ont pas été formées.

La création de la « 8e division légère mécanique » à partir de la 5e division légère de cavalerie ne pourra pas être effectuée en raison de l'offensive allemande sur la Somme[6].

L'armistice du 22 juin 1940 ne permettra pas, non plus, la création des « 5e et 6e divisions légères mécaniques » à partir des 2e et 3e divisions légère de cavalerie[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Division Légère Mécanique
  2. Pierre-Henri Delorge, « Pourquoi avoir gardé une cavalerie à cheval (1918-1939) ? », Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 225, no 1,‎ , p. 21 (ISSN 0984-2292 et 2101-0137, DOI 10.3917/gmcc.225.0021, lire en ligne, consulté le )
  3. La 4e division de cavalerie était composée de :
    La 7e brigade de cavalerie constituée du 18e dragons et du 4e groupe d'automitrailleuses (qui remplace le 9e dragons qui part dans un groupement de cavalerie)
    La 8e brigade de cavalerie constituée du 6e cuirassiers et du 4e bataillon de dragons portés (qui remplace le 12e chasseurs à cheval qui part à la 5e DC)
    et le 74e régiment d'artillerie
  4. « Histoire des Divisions Légères Mécaniques », sur www.tanaka-world.net (consulté le )
  5. Michel Pesqueur : L’emploi des blindés français sur le front occidental d’août 1944 à mai 1945
  6. a b et c « Divisions Légères Mécaniques (DLM) », sur 3945km.com (consulté le )
  7. « 3e Division Légère Mécanique », sur www.tanaka-world.net, (consulté le )
  8. a et b Jacques Belle, « De nouvelles unités mécaniques pour la Ligne Weygand », Guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 135,‎ , p. 53-64

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]