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Discussion utilisateur:Gomboc

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Bienvenue[modifier le code]

Soit le bienvenu sur Wikipédia. J'ai modifié le titre de l'article que tu as créé en Sorcellerie à la Réunion afin qu'il respecte les conventions sur les titres et ne laisse pas penser qu'il y a une sorcellerie réunionnaise à proprement parler, ce qui reste à prouver.

Pour le reste, je te soutiens dans l'écriture de cette page ainsi que dans toutes les autres améliorations utiles que tu pourrais apporter aux articles relevant du Portail des Mascareignes. Thierry Caro 5 juillet 2007 à 20:38 (CEST)[répondre]

  • Merci Thierry pour ton aide! Arthur

Projet psychologie[modifier le code]

Bonjours Gomboc, il y a de nouveaux sujets de discussion sur le projet psychologie, où tout les avis seront les bienvenus (n'oublie pas de suivre cette page). J'attire ton attention tout particulièrement sur cette question. Cordialement.--Yugiz (me répondre; p; c) 14 septembre 2007 à 13:02 (CEST) ce message a été envoyé aux membres de projet psychologie[répondre]


Sa lé doss ![modifier le code]

Té ! nana dé zanné mi essèy artrouv' a ou ! moin na pu rien : band téléphone, mail, zadresse, la pi bon !! alors mi donne a ou la mienne komsa ou pé contact a moin : milou_milette@yahoo.fr mi esper awar out nouvelles! sinon mi sar retrouv aou ici :) --Milou-Milette 17 septembre 2007 à 13:21 (CEST)[répondre]

Projet Traduction Hongrois[modifier le code]

Hello,

Je vois que les langues t'intéressent beaucoup, et que tu parles bien le hongrois. Tout comme moi !

A ce propos, la section de hongrois du projet Traduction vient de s'ouvrir, et on a vivement besoin de traducteurs / relecteurs. Si tu es intéressé, viens vite participer au Projet Traduction Hongrois.

Bonne journée, Émoticône

CW67k 13 mars 2008 à 15:16 (CET)[répondre]

10 modifs par article ?[modifier le code]

Quand tu veux modifier un article, fais-le en un coup, ca aura le mérite d'éclaircir l'historique et de ne pas gonfler ton editcount. Darkbowser (d) 21 septembre 2008 à 17:35 (CEST)[répondre]

Analyse automatique de vos créations (V1)[modifier le code]

Bonjour.

Je suis Escalabot, un robot dressé par Escaladix. Je fais l'analyse quotidienne de tous les articles créés deux jours plus tôt afin de détecter les articles en impasse, les articles orphelins et les articles sans catégorie.

Un article en impasse est un article qui ne contient aucun lien interne et un article orphelin est un article vers lequel aucun article encyclopédique (donc hors portail, catégorie, etc.) n'a de lien interne. Pour plus de détails sur les liens internes, vous pouvez consulter cette page.

Les catégories permettent une classification cohérente des articles et sont un des points forts de Wikipédia. Pour plus de détails sur les catégories, vous pouvez consulter cette page.

Ajouter des liens ou des catégories n'est pas obligatoire, bien sûr, mais cela augmente fortement l'accessibilité à votre article et donc ses chances d'être lu par d'autres internautes d'une part et d'être amélioré par d'autres contributeurs d'autre part.

Pour tout renseignement, n'hésitez pas à passer voir mon dresseur. De même, si vous constatez que mon analyse est erronée, merci de le lui indiquer.

Si vous ne souhaitez plus recevoir mes messages, vous pouvez en faire la demande ici, néanmoins, je vous conseille de laisser ce message tel quel et, dans ce cas, j'ajouterai simplement mes prochaines analyses, à la suite les unes des autres. Escalabot (d) 23 septembre 2008 à 06:15 (CEST)[répondre]

Analyse du 21 septembre 2008[modifier le code]

En qualité de grand Réunionnais en résidence, vous devriez aller au secours de Sarah Deffeyes, une des trois Ze Tantines avec Marie-Alice Sinaman, menacée de suppression dès le premier jour, après avoir été passée en SI un moment à la demande de quelqu'un qui ne sait pas que La Réunion existe. --Desirebeast (d) 15 août 2009 à 11:50 (CEST)[répondre]


Freud, la réfutation et la science[modifier le code]

Bonjour,

On ne trouve dans l'oeuvre de Sigmund Freud, strictement aucune réfutation scientifique. Certes certaines de ses "remises en question" évoquent la réfutation, mais quand il y en a, elles ne sont que des reformulations et jamais des réfutations sur la base de tests extra-cliniques et reproductibles de manière indépendante. (A ce sujet, les arguments de Mikkel Borch-Jacobsen dans "Le dossier Freud. Enquête sur l'histoire de la psychanalyse", ou ceux de Jacques Van Rillaer, ou encore Allan Hobson et j'en passe... sont indiscutables).

Dans la vie courante, tout le monde énonce des énoncés réfutables, souvent sans que nous nous en rendions compte. Cela fait-il de nous des scientifiques ? Bien sûr que non. Des psychanalystes comme Jean Laplanche ont poussé l'audace et la provocation en affirmant même que Freud fut un "poppérien avant la lettre", et même plus "poppérien que Popper" ce qui est naturellement complètement faux et même ridicule. C'est aussi tout à fait typique de "l'ignorance crasse" qu'accusent généralement les psychanalystes (à de rares exceptions près) au sujet des questions ardues et arides de l'épistémologie, comme le fait remarquer le psychanalyste lacanien Pierre-Henri Castel dans son livre "A quoi résiste la psychanalyse ?"..

Dès les premières pages de "Introduction à la psychanalyse", Freud justifie même le fait de se passer de tout témoin indépendant, non seulement pendant la cure, et par la suite lors de l'interprétation de ses observations cliniques et leur rédaction. Il écrit même que l'on ne pourrait connaître la psychanalyse que par "ouïe-dire" !... Bref, tout au long de sa carrière, jamais, strictement jamais Sigmund Freud (ou même Jacques Lacan ou tout autre psychanalyste) n'a approché de la réfutabilité scientifique et de sa méthode de mise en oeuvre. En somme la "méthode" de Sigmund Freud fut toujours, et en tous points diamétralement opposée à la méthode scientifique. Pour couronner le tout, il répond à une lettre que Rozensweig lui adresse la chose édifiante suivante : "la richesse des observations fiables recueillies au cours de la cure analytique, la rend indépendante de toute vérification expérimentale".

Alors ? A partir de quand a-t-on, en toute rigueur, le droit de dire qu'il s'agit d'une "réfutation scientifique", laquelle n'a pas grand chose à voir avec les réfutations du "vous-et-moi" ?

Vous pouvez vous reporter à l'article de Wikipédia (https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9futabilit%C3%A9)qui explique très clairement la problématique, mais voici en résumé en quoi consiste la réfutabilité scientifique :

Pour qu'une théorie soit considérée, comme "scientifique", il faut donc qu'elle soit (scientifiquement) réfutable, mais à trois conditions, lesquelles sont toutes chronologiquement nécessaires, mais ne peuvent être suffisantes à cause notamment du problème insoluble de la précision des mesures et aussi du facteur humain.

Je les cite donc dans l'ordre nécessaire :

1. Réfutabilité logique. (L'on doit pouvoir inférer, par déduction, un énoncé particulier d'une théorie universelle, qui est en contradiction logique avec elle, et qui pourrait éventuellement faire l'objet d'un test empirique.

2. Réfutabilité empirique. Mais sans la condition 1, cette présente condition est bien sûr impossible. Donc cette deuxième condition implique que l'on peut effectivement, dans les faits, construire un test empirique sur une hypothèse de mise à l'épreuve.

3. Réfutabilité méthodologique. Là encore, sans la condition précédente, cette condition-là n'est pas davantage possible. Donc, cette troisième condition exige absolument que le test empirique soit reproductible de manière indépendante afin de garantir notamment que les expérimentateurs ne peuvent être "juge et partie" de leurs hypothèses, qu'ils ne peuvent manipuler les conditons initiales des tests pour donner raison (ou tort) à une hypothèse. Or, c'est très précisément ce que ne pouvait pas du tout (je souligne), faire Sigmund Freud ni d'ailleurs aucun autre psychanalyste. Mais de toute façon l'immense majorité de ses théories et autres hypothèses ne franchissaient même pas la condition .... 1 ! Pourquoi ? Tout simplement parce que c'était impossible à cause du postulat intenable du déterminisme psychique prima faciae absolu et exculant tout hasard et tout non-sens dans toute causalité psychique inconsciente.. Cette troisième condition nécessaire pour accéder à la réfutabilité scientifique doit permettre aussi de garantir qu'un test empirique n'est pas dû à un accident, car comme l'on dit : "Testis unus, testis nullus".

En bref, il faut bien avoir à l'esprit que Karl Popper considérait que ce qui fonde la scientificité d'une discipline quelconque ne sont pas tant les résultats mais les méthodes employées. Et de plus il écrit que son critère de démarcation devait se comprendre avant tout comme un critère méthodologique de démarcation.

Or, la plupart des gens qui ont entendu parler de Karl Popper, s'imaginent à tort qu'il suffit qu'une théorie soit réfutable pour qu'elle soit scientifique. Naturellement, vous voyez bien maintenant que c'est faux. La réfutabilité à elle seule, ne peut suffire à la scientificité et il est indiscutable que ni Freud, ni Jacques Lacan, ni aucun autre psychanalyste d'hier à aujourd'hui n'ait pu s'approcher d'aussi peu que ce soit de scientificité eût égard aux critères rigoureux de Karl Popper. Et cela, quel que soit la propagande mensongère ou la désinformation qu'ils aient pu déployer pour faire croire le contraire...

Bien cordialement.

--Karmanistrah (discuter) 30 octobre 2019 à 02:18 (CET)[répondre]

En réponse...[modifier le code]

Bonjour Karmanistrah ou Patrice van den Reysen (utilisateur banni),

Visiblement, le sujet vous tient à coeur !


Tout d'abord, il faudra bien reconnaître que ça n'est pas Karl Popper qui décide. Il a proposé avec beaucoup d'intelligence un critère de démarcation, mais ce critère est soumis à débat parmi les épistémologues (indépendamment de toute polémique autour de la psychanalyse). Prenez Paul Feyerabend ou Imre Lakatos. Ce dernier a montré notamment comment le falsificationnisme dogmatique (ou popperisme dogmatique) porte plutôt préjudice à la recherche scientifique qu'elle ne permet à la science de gagner en rigueur. Je vous invite à regarder une vidéo ( https://www.youtube.com/watch?v=L0CbD35REXU ) du physicien Aurélien Barrau répondant à un internaute sur la question de la réfutabilité de la théorie des cordes ? Selon ce chercheur, 1) il n'est pas dit que la théorie des cordes soit réfutable ; 2) il n'est pas sûr qu'il soit intéressant de se poser la question (au risque de bloquer la recherche... c'est notamment ce genre de questionnement qui a ralenti la recherche sur la théorie des cordes à ses débuts... Dirait-on que le critère de Popper puisse constituer à l'occasion un "obstacle épistémologique" (au sens de Bachelard) ? Une figure majeure de la science comme Galilée n'aurait pas passé satisfait aux exigences de Popper (cf. Koyré, cf. Feyerabend). Pour autant, faut-il disqualifier Galilée de l'histoire des sciences ? Je vous invite à prendre aussi connaissance de la démonstration de Lakatos selon laquelle on ne saurait démontrer que des chercheurs travaillant sur un programme de recherche en dégénérescence aurait tort de s'obstiner dans ces recherches. Pour en revenir à la théorie des cordes, heureusement que Green et Schwartz n'ont pas été popperien trop tôt, et ont persévéré en remettant sur le chantier un paradigme de recherche en dégénérescence.


La psychanalyse, comme les mathématiques ou la logique, ne peut pas être soumise à la méthode expérimentale. Pourtant, sans mathématiques ni logique, pas de physique scientifique digne de ce nom. Jetteriez-vous la logique au motif que l'on ne saurait la soumettre à l'expérimentation ? La psychanalyse ne peut se soumettre à l'expérimentalisme non par manque de sérieux, de rigueur, ou de bonne volonté, mais par les propriétés mêmes de ce qu'elle observe et qui se manifeste dans la singularité d'une rencontre ; la psychanalyse risquerait donc de faire preuve d'inconséquence à vouloir adopter une méthode antinomique avec ce qu'elle s'applique à saisir (je vous laisse mesurer les difficultés épistémologiques soulevées par le diagnostic expérimental des pulsions de Szondi). Si, comme vous le faites remarquer ( https://blogs.mediapart.fr/patrice-van-den-reysen/blog/240818/karl-popper-la-refutabilite-falsifiabilite-scientifique ), Freud tient à préciser à son lecteur qu'il sera impossible de procéder à des observations depuis un point d'extériorité à la situation psychanalytique et qu'il sera impossible de procéder à des montages expérimentaux - car le dispositif expérimental fera disparaître ce qu'il tentera d'observer -, c'est bien que Freud est tout à fait conscient que les attentes de la science de son temps sont bien celles-ci : il ne s'en excuse pas, mais il pointe la difficulté épistémologique-méthodologique sans pour autant pouvoir la résoudre de façon pleinement satisfaisante. La physique quantique a soulevé une difficulté qui pourrait y ressembler : le théorème d'indétermination de Heisenberg ('principe d'incertitude') démontre que le fait même d'observer un phénomène physique affectera les observables (l'observation m'empêchera de connaître simultanément la position et le mouvement de la particule). Du côté de la psychanalyse, il serait assez facilement démontrable :

1°) Un observateur tiers indépendant ne saurait procéder à une observation de la situation psychanalytique sans l'affecter. Car une situation psychanalytique se définit d'être une rencontre à deux (dont l'un est psychanalysant, l'autre psychanalyste). La présence de l'observateur (ou du dispositif d'enregistrement) modifie donc la situation observée : il observera autre chose qu'une psychanalyse. Il faudrait que le psychanalysant soit observé à son insu (problème déontologique et éthique) ; il faudrait que le psychanalyste soit observé à son insu (problème déontologique, éthique, et pratique).

2°) On ne saurait concevoir un dispositif expérimental (façon Claude Bernard) qui permettrait de répéter un évènement (au sens que lui donne Alain Badiou) faisant fonction de variable indépendante. Pour la simple raison que l'évènement ne saurait survenir deux fois pour la première fois. Cependant, la psychanalyse s'inscrit en partie dans l'héritage de Claude Bernard : 1°) la méthode psychanalytique (relativement homogène malgré ses variantes) peut à tout moment être expérimentée (les conditions de l'expérience sont disponibles) ; 2°) conformément à la recommandation de Cl. Bernard, l'expérience psychanalytique (comme dispositif expérientiel plutôt qu'expérimental) est organisée autour d'une "idée directrice". Notamment l'hypothèse de l'inconscient, ou l'axiome d'un sujet de l'inconscient, si l'on veut.


Pour ma part, je crois que la psychanalyse ne relève pas vraiment des sciences de la nature (en tout cas pas de son épistémologie) mais davantage de la logique formelle. Ce qui est assez clair, c'est que la psychanalyse a fait sienne la grande méfiance de Claude Bernard à l'endroit de l'empirisme. En tout cas, le dialogue entre psychanalyse et logique est suffisamment important pour me faire penser que l'épistémologie psychanalytique se précisera sans doute sur le mode d'une théorie axiomatique. Voyez l'impact de la pensée de Poincaré chez Bion (impact souligné notamment par Pierre-Henri Castel que vous citiez), ou chez Imre Hermann, l'impact d'Imre Lakatos ou sa reprise épistémologique sur les axiomes non-euclidiens, l'impact du formalisme mathématique chez Lacan (Frege, Russell, Gödel, Wittgenstein), ou encore le travail d'Alain Badiou autour de ce qu'il nomme la théorie axiomatique du sujet (qu'il s'applique à ne jamais faire basculer dans la métaphysique) qui s'inscrit dans un maniement de la logique formelle extrêmement rigoureux.


Bref, en conclusion, je vous dirai que la réflexion épistémologique est bien plus vaste que Karl Popper, que l'histoire des sciences est bien moins propre qu'un dogmatisme popperien pourrait le laisser croire, que la psychologie est finalement une discipline très jeune (il faudrait que l'historien des sciences se prononce sur les raisons de ce retard) et que le paradigme psychanalytique est encore un paradigme jeune (je ne suis pas loin de penser qu'il était encore embryonnaire à la mort de Freud) et qu'il correspond aux descriptions que Thomas Kuhn pouvait faire des paradigmes naissants (disputes d'écoles, etc.). Voyons ce que l'avenir nous réserve quant à la nécessaire critique épistémologique de la psychanalyse.


Merci de votre message !

Arthur Mary, 11 novembre 2019