Discussion utilisateur:FERREUX Hervé

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Dfeldmann (discuter) 3 avril 2024 à 17:21 (CEST)[répondre]

Autosourçage[modifier le code]

Bonjour,

Il n'est pas possible de sourcer l'article Wikipedia d'Angela Davis par l'autobiographie d'Angela Davis. Normalement le conflit d'intérêts devrait sauter aux yeux ...

Cordialement, GPZ Anonymous (discuter) 28 avril 2024 à 17:40 (CEST)[répondre]

Bonjour,

J"aurai préféré échanger avec « Onymous » : on fera donc avec votre pseudo.

1) Il est incompréhensible que dans le précédant passage consacré par Wiki à la vie de Davis : « cavale et le procès », celui-ci ne tienne en une narration resserrée de trois ou quatre phrases : une fois en détention à New York, elle passe par deux prisons californiennes (avec au passage des erreurs de localisation et des absences de précision des prisons, des comtés californiens etc), puis on passe au jugement d'acquittement de 1972, avec au final un soutien du très "international" Jean Paul Sartre, et le tour est joué, on peut passer ensuite au thème suivant et à son « engagement politique ».

Vous avouerez que c'est un peu juste. Or ce passage est un élément essentiel de la vie de Davis. Alors que l'Affaire des "frères de Soledad", la cavale, la détention et le procès, qui correspondent aux passages de l'Autobiographie : "Les Filets", la fin de celui intitulé "Les Flammes, puis "Les murs", "Les Ponts" et l’Épilogue, représentent 180 pages sur un total de 344 (55% de l'ouvrage). Ce passage (en trois temps "stadiaux") est un élément "clef" de compréhension de ce personnage contemporain (qu'on l'apprécie ou qu'on le rejette) qui le fait sortir de l'anonymat ou presque à l’échelon des USA, en deux ans, passant d'un statut de jeune professeure assistante en philo et de militante des Droits Civiques de LA, inconnue ou presque, sauf peut-être des services de la LAPD, à une icône internationale de la cause afro-américaine et panafricaine, entre autres. Elle le reconnait d'ailleurs elle-même, dans une interview donnée, récemment, au journal Le Monde, elle le dit avec ses mots en français : "Si des gens du monde entier n'étaient pas venus à mon secours lorsque j'ai été arrêtée en 1970 et accusée de crimes qui auraient pu me valoir la peine de mort. Je ne serais donc pas ici." Extrait du Monde du 17/12/2023, propos recueillis par la journaliste Nathalie Herzberg. Cette expérience, notamment d’incarcération préventive, durant 16 mois, a marqué profondément le personnage public qu’elle est devenue, son engagement pour les Noirs en prison. Dans le Club de la presse de France Culture en juin 1991 (Podcast France Culture, Les nuits de France Culture, 1991), elle avait alors 47 ans, elle précisait donner alors des cours dans une des prisons de San Francisco.

2) S'agissant de la chronologie de l'Affaire de Soledad" et surtout celle du procès, si vous avez lu attentivement l'"Autobiographie" (Ce dont je ne doute pas et ce n’est pas ironique), celle que je restitue ne figure pas in extenso dans l'Autobiographie. Il y a dans cette dernière des imprécisions notamment de dates et certains manques sur par exemple la composition exacte du Petit Jury, la présence constante des journalistes en nombre, des détails sur le procès des trois frères de Soledad... La chronologie que j'ai tenté de reconstituer s'appuie aussi sur les comptes rendus du procès "Etat de Californie contre Angela Davis"que les reporters du journal Le Monde, dépêchés sur place, en ont donné et qui sont tous disponibles en ligne. Ou encore le compte rendu que fait de la conférence de Presse du 4/06/72, le journaliste Daniel Saint Amant sur les ondes d’Inter Actualités de l’époque dans le journal d’Yves Mourousi (Acquittement de la militante communiste noire : Déclaration d'Angela Davis (1ère diffusion : 05/06/1972), podcast France Culture du 28/04/22. Il est vrai que j'aurai pu faire référence à ces documents, mais cela aurait encore alourdi les citations et la liste des références. Par ailleurs, il existe une version plus complète qui a été dressée par Sciences Po Paris du déroulement du procès, qui malheureusement n'est pas disponible en ligne, réservée qu'elle est à la seule communauté de Sciences Po. Néanmoins il m'a paru important, que les lecteurs puissent avoir une version, somme toute précise et cohérente, de cette chronologie judiciaire, non seulement en raison de l’importance et de rebondissements de cette erreur judiciaire (l’équivalent contenporain d’une Affaire Dreyfus à l’américaine), son côté tragique avec une peine de mort qui rôde au dessu de la têtes des deux prévenus. Mais aussi parce qu'il donne un aperçu du déroulement quant au fonctionnement des institutions judiciaires américaines de cette époque dans un contexte de violence sociale indéniable, caractéristiques des années 60 et 70 de la société américaine d’alors. Pour les collégiens et étudiants qui consultent fréquemment Wiki pour leurs travaux, cela peut s'avérer avec leur professeurs d'Histoire notamment, sur des thématiques : droits civiques, racismes, ségrégation, afro-américains etc, une aide plus que précieuse en tant que support pédagogique et surtout, en dehors de toute idéologie surtout à partir de faits et non de fiats, éloignés de toute détermination hagiographique ou partisane.

3) Sur la place (trop grande) faite dans ce passage à "l'Autobiographie" de Davis de 1975 (1974 en anglais avec l’aide de Tony Morrison) : je ne peux que partager votre point de vue. Mais à ma connaissance, il n’existe pas d’autres biographies complètes du « personnage » en Français. Tout au plus quelques « biophènes » succinctes restituées en rapport avec la thématique traitée par les auteurs concernés de livres et BD, soit condensées en têtes d’articles de presse ou de podcasts d’interviews d’Angelas Davis ou d’émissions qui lui soient consacrées, et qui toutes sont tirées de l’Autobiographie, avec l’ajout de quelques lignes notamment pour tenir compte de son parcours universitaire ultérieur. En tout état de cause, dans le cadre de mes recherches pour la rédaction de cette partie complémentaire de Wiki, je n’ai pas découvert d’articles ou de trace de polémiques qui fassent état d’une quelconque contestation de cette autobiographie et notamment à la suite des 2H71 d’écoute des quatre podcasts de France Culture du 28/04/22 déjà précités (interview de Jacques Chancel 1977, sa participation à l’émission Le Club de la Presse de 1991 et Décibels en 1998…) ou encore lors de l’émission « Les grandes traversées » toujours sur France Culture du 16/08/2023 où étaient présentes Elvan Zabunyan Historienne de l’art contemporain, Sylvie Laurend historienne et américaniste, enseignante à Sciences Po, Rokhaya Diallo, éditorialiste, réalisatrice et Françoise Vergès, historienne et politologue. Émission, de 58 minutes, consacrée à la « fuite » d’Angela Davis de 1970 (« Qui a peur d’Angela Davis , Traquée», opus 2/4), et au cours de laquelle de très larges extraits de son Autobiographie sont lus par la comédienne Guslagie Malanda sur sa « cavale » (on the lam).

On ne peut donc être fondé à penser, sauf si vous avez des informations que mes collègues et moi même n’aurions pas, que cette « biographie » écrite à quatre mains, comme celle du couple Cottret sur Rousseau, celle en solo de Marc Ferro sur Pétain, de Pierre Lepape sur Voltaire ou celle de Duroselle ou Winock sur Clémenceau... fasse comme l’on dit « autorité ».

Enfin, je rappellerai que j’ai a chaque fois accompagné ma construction en plaçant entre guillemets ce que que celle-ci devait à son auteure ou ses autrices (c’est d’ailleurs une rigueur procédurale exigée par Wiki) à laquelle je me suis précisément et déontologiquement conformé. Les lecteurs pourront en juger.

Me tenant à votre disposition FERREUX Hervé (discuter) 1 mai 2024 à 19:14 (CEST)[répondre]

Peu importe c'est un problème de principe : on ne source pas un article d'une personne en citant la personne ni en s'appuyant sur ses écrits. Donc peu importent les valeurs dont vous vous drapez pour justifier ce fait, il faudra désormais faire sans. GPZ Anonymous (discuter) 1 mai 2024 à 19:55 (CEST)[répondre]

J'en prends acte FERREUX Hervé (discuter) 2 mai 2024 à 10:34 (CEST)[répondre]