Discussion utilisateur:147.188.236.68/Brouillon

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Muhammad Salim Barakat
Nom de naissance Muhammad Salim Barakat
Naissance
Damas, Drapeau de la Syrie Syrie
Décès (à 69 ans)
Damas, Drapeau de la Syrie Syrie
Activité principale
Distinctions

[["Chevalier dans l'ordre des Palmes Académiques" 1978

"Officier dans l'ordre de Palmes Académiques" 1995]]
Auteur
Langue d’écriture Arabe

Muhammad Salim Barakat est un écrivain arabe, traducteur et enseignant d'arabe[1] à l'Institut Français des Etudes Arabes de Damas (IFEAD). Il y a formé des arabisants et des orientalistes[2] comme entre autres Dominique Mallet[2], Jean-Luc Deheuvels, Jean-Yves L'hopital[3], Georges Bohas[4], Lidia Bettini[5], Anne Regourd[6] Thierry Bianquis[7] et Gilles Kepel... Né à Damas en Syrie en 1930, il mourut dans cette ville en 1999. Il faut le distinguer de son homonyme, le romancier et poète kurde syrien Salim Barakat.

Né dans une vielle famille de Damas, son père Muhammad ibn Ja'afar al-Qassâr était imam et prédicateur shafi'ite[8] à la mosquée al-Innaba à Bab Srijé, dans le vieux Damas[9]. Muhammad Salim Barakat grandit à Damas, où il suivit les cours d'une école coranique. Il acquit dans la bibliothèque de son père une bonne culture livresque. Il fit ses études universitaires au Caire en Egypte et obtint une licence au département de philosophie et de langues orientales de l'université de 'Ain Shams. Il fit ensuite des études (correspondant au master) en pédagogie et en psychologie dans la même université[1].

En Egypte, il rencontra Taha Hussein, Tawfiq al-Hakim et Abbas Mahmud al-'Akkad et goûta à leurs oeuvres. En politique, il sympathisa avec le courant nassériste. Revenu à Damas, il fonda une famille en épousant en 1967 Farideh al-Fawakhiri (1941-2011) dont il eut six enfants, trois filles : Nouar (1968), Maha (1969), Reem (1985), et trois garçons : Mouhammad (1970), Charif (1972) et Ahmad (1976).

Il travailla alors dans le domaine de la pédagogie au ministère de l'enseignement syrien. Devenu enseignant d'arabe en 1970 à ce qui s'appelait alors l'Institut Français des Etudes Arabes de Damas (IFEAD), actuellement Institut Français du Proche Orient (IFPO), il y resta jusqu'à sa mort, hormis trois années, de 1991 à 1994, où il enseigna l'arabe à Paris, à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), plus connu sous le nom de Langues O. Il fut membre de la Ligue des Ecrivains Arabes, sise à Damas. Quatre jours après sa mort causée par une crise cardiaque, Le Monde publia une notice nécrologique (9 juin 1999, p. 16). Dominique Mallet lui écrivit un hommage intitulé "In memoriam Salim Mohammed Barakat (1930-1999)" publié dans le Bulletin des Etudes Orientales 51 (1999), p. 10-14. Une rue dans son quartier d'Al-Muhâjirîn à Damas devrait bientôt porter son nom.

Palmes académiques[modifier le code]

Il fut nommé en 1978 chevalier dans l'ordre des Palmes académiques et promu officier en 1995.

Il traduisit en arabe en 1999 aux Presses de l'Institut Français de Damas, sous le titre Hisn al-ism : qirâ'at fî l-asmâ' al-'arabiyya, le livre de Jacqueline Sublet Le voile du nom, essai sur le nom propre en arabe, Paris, 1991[10]. Il écrivit en collaboration avec Jean-Yves L'hopital et Nabil al-Lao : "Les inscriptions de la maison Siba'i"[11], Bulletin des Etudes Orientales, 53-54 (2001), p. 181-227. Il écrivit également des nouvelles et des articles dans diverses revues arabes.

Notes et références[modifier le code]

  1. a et b (ar) « Union des écrivains arabes », sur Union des écrivains arabes, (consulté le )
  2. a et b Dominique MALLET, « IN MEMORIAM: SALIM MOHAMMED BARAKAT (1930 - 1999) », Bulletin d'études orientales, vol. 51,‎ , p. 10–14 (lire en ligne, consulté le )
  3. Jean-Yves L'HOPITAL, « « LE DÉSIR FOU DE LA PASSION NOUS ENIVRE » ou Description d'une ḥaḍra mystique à Damas », Bulletin d'études orientales, vol. 39/40,‎ , p. 67–96 (lire en ligne, consulté le )
  4. M. Arkoun, Études de linguistique arabe, Brill Archive, (ISBN 9004067965, lire en ligne)
  5. « Accept Terms and Conditions on JSTOR », sur www.jstor.org (consulté le )
  6. Anne Regourd, « Ğāḥiẓiana. Addition à l’essai d’inventaire de l’œuvre ǧāḥiẓienne : le Kitāb al-Fityān retrouvé ? 1 », Arabica, vol. 60,‎ , p. 106–130 (ISSN 1570-0585, DOI 10.1163/15700585-12341254, lire en ligne, consulté le )
  7. « Accept Terms and Conditions on JSTOR », sur www.jstor.org (consulté le )
  8. (ar) IslamKotob, نثر الجواهر والدرر في علماء القرن الرابع عشر وبذيله عقد الجوهر في علماء الربع الأول من القرن الخامس عشر, IslamKotob (lire en ligne)
  9. « معجم البابطين لشعراء العربية .. مراجعة ونقد (11) », sur www.alukah.net,‎ (consulté le )
  10. Jacqueline Sublet, Salīm Mohammed Barakāt et Institut français de Damas, Ḥiṣn al-ism: qirāʹāt fī al-asmāʹ al-ʻarabiyya = Le voile du nom : essai sur le nom propre arabe, Institut français de Damas, (ISBN 2901315496 et 9782901315490, lire en ligne)
  11. Salīm Muḥammad BARAKĀT, Nabīl AL-LAO et Jean-Yves L'HÔPITAL, « LES INSCRIPTIONS DE LA MAISON SIBĀ'Ī », Bulletin d'études orientales, vol. 53/54,‎ , p. 181–227 (lire en ligne, consulté le )