Discussion:Translatio studii

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Les deux articles traitent, principalement, du même phénomène. Un travail de réécriture sera cependant nécessaire.Piero (discuter) 25 décembre 2013 à 12:18 (CET)[répondre]

pas si évident : Translatio studiorum (mittéralement, transfert des études, au pluriel) semble limité à « des Grecs aux Arabes », tandis que Translatio studii (transfert de l'étude au singulier) semble géographiquement et historiquement (voir même légendairement) plus large. Avant de fusionner, il faut être sur que cela désigne la même chose, et non des perceptions similaires mais distinctes Ursus (discuter) 25 décembre 2013 à 12:35 (CET)[répondre]
Effectivement, il y a plusieurs aspect à évoquer dans le texte, mais je pense qu'un article traitant de l'influence de l'un sur l'autre (par exemple, de la légende/fiction sur le concept - dépassé) serait plus cohérent. Piero (discuter) 25 décembre 2013 à 13:22 (CET)[répondre]

Une nécessité de fusion pas si évidente[modifier le code]

À mon humble avis, la translatio studiorum vise un phénomène historique et une démarche intellectuelle singuliers : le "transfert des études" (littéralement : des études philosophiques) des Grecs aux Perses, et aux Arabes, à l'intérieur du monde perso-arabique, puis à l'Occident latin. Il s'agit d'une diffusion d'un certain corpus d'œuvres (non pas de l'intégralité de toute la tradition littéraire et philosophique grecque), en grande partie médicales, scientifiques et philosophiques, qui prend son origine causale dans le décret de l'empereur Justinien d'interdire l'enseignement de la philosophie dans l'Académie d'Athènes par des "philosophes" païens; la présence de "philosophes" Grecs à Édesse, Hârran, Alep, Damas, etc. produit une diffusion de certains éléments scientifiques par le biais de choix conscients et d'un effort de traductions du grec au syriaque et du syriaque à l'arabe. Cette translatio studiorum est à la fois un objet historique théorique précis (la rencontre des effets de la politique de Justinien et la diffusion de l'islam) et sujet à quelques polémiques (dont en France, les positions radicales d'Alain de Libera, tenant du courant multiculturaliste, prônant la "stérilité de l'Occident" à l'époque de cette "translatio" et tenant d'une théorie génétique et généalogique de quelques problèmes philosophiques liés à certains "apports" de cette translatio). Fondre quelque chose qui apparaît comme une problématique philosophique plus que comme une réalité, ou comme un mouvement général de l'histoire, dans une notion beaucoup plus large me paraît réducteur et propre à ouvrir sur des contre-sens. De plus, la dimension polémique apportée par les réflexions sur la translatio studiorum, permettrait d'éclaircir cet objet philosophique non-identifié qui a besoin d'être questionné au moyen d'une enquête dialectique approfondie (historique et philosophique). Adeimantos (discuter)

Pas de consensus pour, je clos la demande. Jerome66 (discuter) 21 janvier 2014 à 12:26 (CET)[répondre]