Discussion:Théologie de la nature
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Curieuse interprétation que de rendre responsable la tradition judéochrétienne des problèmes écologiques que nous connaissons. Il semble clair que nos sociétés occidentales aient du mal à définir des finalités à leurs actions. Ce problème me semble plutôt la conséquence de l'oubli de la philosophie d'Aristote, qui avait justement l'avantage d'être à l'écoute de la Nature. Beaucoup de questions d'éthique comme les quatre causes, la cause finale ou telos, sont des concepts éthiques définis par Aristote dans l'éthique à Nicomaque. Si nous avons oublié ces concepts, c'est le résultat de la révolution copernicienne qui a eu lieu des XVIe aux XVIIIe siècles, impulsée philosophiquement par Descartes à partir de 1637 (discours de la méthode), parce que la scolastique et les théologiens de cette époque n'ont pas su trouver des réponses adéquates aux questions posées par la science moderne. Une autre conséquence de la révolution copernicienne a été l'ébranlement de la métaphysique, qui s'est traduit par les idéologies athées du XIXe siècle. Voir sur ce point métaphysique, idéologie, Auguste Comte, Loi des trois états, Positivisme, Athéisme, Henri de Lubac, Fides et ratio. L'Église moderne a appris à ne pas prendre les textes à la lettre. Pautard 28 juin 2006 à 21:56 (CEST)
- en tout cas il faudrait vérifier. cet article manque de référence, pas de bouquin du courant écothéologique. cela dit, si un courant idéologique choisit un responsable, l'article résume sa position. --Julianedm | ðΔ 25 septembre 2006 à 18:43 (CEST)
- De plus il faudrait retirer "la tradition judéo-chrétienne" qui ne veut strictement rien dire, une expression passée dans le langage courant alors que le judaïsme et le christianisme sont fondamentalement différents, dans leur éthique, leur histoire, leur évolution et leur morale. Quand quelqu'un dit judéo-chétien, il pense "pensée et morale chrétienne" dans quasiment tous les cas. Par exemple le judaïsme étant une religion d'action, un de ces buts a toujours été d'interpréter les actions humaines en fonction d'une progression de l'humanité à partir de l'étude de son histoire (entre autre... évidemment). Mais comme c'est justement l'homme qui pense et agit, on a tendance a mélanger son libre arbitre (paramètre important dans le j.) et les écritures. Le j. a été relativement influencé par la pensée grecque, Aristote... etc. et ne parle pas de fin dernière, plutôt de l'arrivée d'un monde idéal : les temps messianiques. Il faudrait dire, à la rigueur : les doctrines religieuses. Mais je ne vais pas écrire un article, hein ? :-) Goéland 23 mars 2007 à 20:03 (CET)