Discussion:Politique monétaire

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Pourquoi cette note linguistique sur finals/finaux ? Le Tlfi signale justement que l'usage en économie est d'utiliser finaux et non final ?


QUESTION SUR LE CONTENU -- Excusez-moi, je suis une simple lycéenne étudiant l'économie, et j'aimerais comprendre les différences de politiques monétaires entre keynésiens et libéraux, qui ne sont pas mis en évidence dans cet article. D'un côté, je crois savoir que Friedmann, libéral, préconise l'auto-régulation de la monnaie (non cité dans l'article je crois...?) , mais voilà qu'on m'annonce que d'autres libéraux combattent l'inflation pour le biais d'injection de monnaie supplémentaire... Scission de pensée chez les libéraux???? Et puis, Keynes, qui a travaillé sur les politiques conjoncturelles, utilise des politiques monétaires, mais autres que celles des libéraux. Je crois savoir que les keynésiens prônent la politique monétaire extensive, différente de la politique monétaire restrictive des libéraux. Mais je me mélange tout, et ne sais toujours pas quelle est l'exacte position keynésienne. L'article ne répond pas à ma question, car je n'ai cru déceler que des politiques monétaires restrictives, et donc, libérales. Si l'article développait le sujet, cela calmerait ma soif de connaissance! (et me calmerait vis à vis de mes révisions pour le bac). Si j'ai mal compris, et que la politique monétaire de Keynes est bel et bien explicitée, un gentil connaisseur pourrait-il me l'indiquer? Dans ce cas, pardonnez mon intervention alors inutile. --


-- Keynes était favorable à une politique monétaire expansionniste pour soutenir l'activité : la hausse de l'offre de monnaie conduit, toute choses étant égales par ailleurs, à une diminution du taux d'intérêt, qui conduit à son tour à une hausse de l'investissement et donc de l'activité économique. Pour les défenseurs de cette stratégie, une politique monétaire inflationniste permet de soutenir l'activité et donc, in fine, de faire diminuer le chômage : il existe un arbitrage inflation/chômage (courbe de phillips). Depuis la grande inflation des années 70-80, accompagnée d'une montée du chômage et de mauvaises performances économiques (stagflation), cette vision de la politique monétaire a été remise en cause. Les économistes et banquiers centraux s'accordent aujourd'hui à définir une politique monétaire dont l'objectif principal à moyen-long terme est le maintien de la stabilité des prix, mais qui est libre, à court terme, d'agir pour réduire les fluctuations de l'activité économique sans atteinte à l'objectif de stabilité des prix. On parle dans ce cas d'un cadre de "discrétion contrainte" pour la conduite de la politique monétaire. Cette stratégie a fait ses preuves avec la période de "grande modération" que nous avons connu : nous évoluons depuis plusieurs années dans un environnement où l'inflation est modérée et stable. Friedman quant à lui était pour l'adoption d'une règle de croissance de la politique monétaire à taux constant ("k-% rule") indépendamment de la conjoncture. Il était également opposé à l'indépendance de la banque centrale et a proposé non sans ironie que la tache ennuyeuse de banquier central soit confiée à un ordinateur...

Enfin la distinction libéral/keynesien n'est pas très pertinente : Keynes est un libéral à bien des égards, et les libéraux ne sont pas favorables au "laissez-faire", contrairement aux libertariens.