Discussion:Little Miss Sunshine

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Père de Dwayne[modifier le code]

Est-ce certain que le père de Dwayne n'est pas le même que celui d'Olive?
Je ne me rappelle pas avoir entendu ça...
De plus, dans la version en de l'article, Dwayne et Olive ont le même nom: celui du père, Hoover.
Lynch 13 janvier 2007 à 19:57 (CET)[répondre]

La critique est trés bien écrite et c'est le genre de critiques que j'aimerais bien voir plus souvent dans la presse de cinéma ou autre presse... mais n'est-elle pas un peu trop personnelle pour un site comme wikipédia? Peut-on y mettre ses avis personnels? Mister Cola 21 mars 2007 à 12:40 (CET)[répondre]

Je trouve cette partie "Critique" étrange dans Wikipédia, ce n'est clairement pas le rôle de Wikipedia. En même temps elle ne fait de mal à personne donc je ne sais pas trop s'il faut la supprimer ou non; je pense que oui mais je ne veux pas prendre la décision tout seul ... Stan Degroote 20 août 2007 à 13:22 (CEST)

Parfaitement, le paragraphe est une critique du film et n'a pas sa place ici. L'article devrait de se contenter de réunir les différentes critiques pour en faire une synthèse en y ajoutant la réception par le public. J'ai déplacé le texte en question page de discution. Stéphane (d) 12 février 2008 à 17:58 (CET)[répondre]
Tous ceux qui pensaient que Sundance, le festival du film indépendant américain s’était amoindri au fil des ans, ont du être énormément surpris en découvrant un des bijoux étasuniens de l'année : Little Miss Sunshine, un road movie trépidant, primé au dit festival et réalisé par deux inconnus, Valérie Faris et Jonathan Dayton qui, par ce coup d'essai, signent un coup de maître.
Sur le papier, rien d'alléchant. Alors quel intérêt y aurait-il à aller voir un film sur le voyage d'une famille un peu « déprimée » ? Mais dans la salle de cinéma, l'ébahissement est grand devant un tel film. On s’attendait à la satire de l'Amérique à laquelle nous a habitué son cinéma indépendant (Borat, les Yes Men) mais même si le film ne nous montre que ça pendant un bon quart d'heure, il n'en est rien. Lorsque dans une scène d'anthologie la famille Hoover au grand complet pousse le minibus bloqué en troisième vitesse, les choses vont changer. Elles ont déjà commencé à changer. Et c'est en ce sens que l'on peut qualifier Little Miss Sunshine de film initiatique. Ses réalisateurs ne réduisent pas leurs personnages à des stéréotypes ; ils ne se contentent pas de les manipuler comme des marionnettes pour mieux tourner en ridicule les travers de l'Amérique, ses réalisateurs ont de l'estime pour leurs personnages qu'ils font évoluer et progresser. Bien sûr cela ne fera qu'au prix de sacrifices et d'efforts, après un deuil même. Mais c'est grâce à cela que le père trouvera les moyens d'affronter son éditeur et qu'il abandonnera (un peu) ses théories stupides, que le fils brisera son vœu de silence et renoncera lui aussi à rentrer dans l'armée de l'air, que l'analyste de Proust retrouvera des raisons de vivre…
Little Miss Sunshine aurait pu être un film glauque et déprimant, mais il n'en n'est rien. Little Miss Sunshine aurait pu être un film snob, mais il n'en n'est rien. Le film est si réussi et tellement riche qu'il mérite une deuxième lecture. Nous tenons à mentionner la participation de Sufjan Stevens à la très belle bande originale du film. Little Miss Sunshine est un film beau, émouvant, rayonnant d'optimisme, qui fait passer du rire aux larmes, de scènes en scènes, avec talent. Les acteurs sont formidables, Steve Carell est parfait dans le rôle du spécialiste de Proust. Little Miss Sunshine est un plaidoyer pour la tolérance, pour le non-conformisme. Il nous enseigne que le mouton noir peut parfois être le rayon de soleil.