Discussion:Le Principe responsabilité

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"En se référant à sa philosophie de la biologie, Hans Jonas fonde l'impératif que l'homme doit exister, vu qu'il a, comme tout être vivant, une valeur absolue qui lui est inhérente et qu'il s'agit par conséquent de protéger quoi qu'il en coûte."

Le fondement biologique n'est qu'un aspect de son argumentation. S'il s'en tenait là, il faudrait se rendre responsable de toute forme de vie. Or ce que vise à établir rationnellement Hans Jonas, c'est la responsabilité de l'homme envers l'humanité (celle à venir notamment) : il adjoint donc un fondement MÉTAPHYSIQUE (Pourquoi l'homme doit-il exister ?) au fondement biologique qui s 'avère insuffisant pour fonder l'obligation d'exister de l'humanité (et non pas seulement du vivant). Car le fondement biologique vise "seulement" à établir que la vie est une fin en soi, un bien objectif, témoigne d'une affirmation de l'être. Mais Hans Jonas ne rejoint pas la "deep ecology" : la vie de l'homme a une valeur unique, et pour montrer en quoi consiste cette unicité, il faut répondre à la grande question métaphysique : pourquoi l'homme doit-il exister. La thèse ultime de Jonas est qu'il faut se rendre responsable de l'homme, car l'homme est le seul être capable de responsabilité.

--Biglucibe2 (d) 6 janvier 2012 à 17:20 (CET) "Dans la pratique, cela signifie que doit être interdite[réf. souhaitée] toute technologie qui comporte le risque — aussi improbable soit-il — de détruire l'humanité ou la valeur particulière en l'homme qui fait qu'il doit exister." Ce passage est faux et à revoir en priorité, selon moi. Hans Jonas formule son impératif de la sorte : "Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la permanence d’une vie authentiquement humaine sur terre" [1]. Il s'agit d'une formulation positive. (Ces propos sont de moi sur un autre site, il n'y a pas plagiat :) "Il décrit qu’aujourd’hui, nous sommes confrontés à des technologies dont non seulement nous ne connaissons pas les risques, mais à propos desquels, en plus, nous ne mesurons pas la probabilité d’occurrence. Ces risques, qui plus est, dépassent le cadre de la “prudence” traditionnelle puisqu’ils impliquent en réalité toute l’humanité (concrètement, aujourd’hui, l’homme a le pouvoir de s’auto-détruire)". Il invite à agir pour minimiser ces risques, pour prendre les responsabilités nécessaires, et non à abandonner toute nouvelle technologie potentiellement destructrice, son impératif reflète cette idée.[répondre]

NB : expliquer également le concept d'heuristique de la peur, central chez Jonas. --Biglucibe2 (d) 6 janvier 2012 à 17:20 (CET)[répondre]

  1. JONAS, H., Principe Responsabilité, 1979, p.30

Bonjour, je viens d'en faire une première lecture.

C'est du "lourd" comme ouvrage: il faudrait insister dans l'article sur le fait que c'est un ouvrage de philosophie ontologique à visée éthique: comment fonder une nouvelle éthique maintenant que l'emprise de l'humain sur le monde et la nature, via le développement technico-scientifique, en vient à les menacer eux-mêmes (humains et monde).

Pour Jonas, comme je comprends à première lecture, ce n'est plus le présent (comme dans les anciennes éthiques) qui doit fonder cette éthique nouvelle, mais l'appel du futur (les générations à venir).

Personnellement, je ne vois pas trop la radicalité de cette pensée: je crois qu'il lit mal Sophocle dans son introduction (Sophocle y pose les questions de Jonas justement) et surtout, sous la volonté de changer radicalement la pensée de l'éthique, il ne crée qu'un nouvel impératif catégorique kantien (la survie des générations à venir), qui, somme toute, de par leur non-existence actuelle, restent une pure conceptualisation idéaliste.

Bref, une éthique idéaliste et ontologique de plus...

A confirmer après relecture: l'oeuvre est rude, il faut le souligner.

improbabilité

"Dans la pratique, cela signifie que doit être interdite[réf. souhaitée] toute technologie qui comporte le risque — aussi improbable soit-il — de détruire l'humanité ou la valeur particulière en l'homme qui fait qu'il doit exister"

Non mais c' est du sabotage, on parle du principe de responsabilité , et quelqu'un, y oppose directement le principe d'incertitude... déjà c est de la mauvaise philosophie. Evidemment que l invention d'un nouveau cure-dent pourrait, par mégarde, provoquer l'extinction du genre humain, mais ca n'est absolument pas le sujet.

La responsabilité n'empêche pas l innovation, encore moins la découverte, ni l usage limité, controllé, de technologies dangereuses il s incrit à posteriori, sur le cadre de l'utilisation, mesurer le risque (que le gain soit en balance avec le risque), et sur les précautions à prendre adéquates. La balance "naturelle" (du milieu) doit être respectée , ainsi qu'une forme de pérennité

La recherche en elle même à très peu de chance de déboucher sur l'extinction du genre humain, a moins de travailler sur des ressources particulièrement dangereuses, auquel cas ces recherches ne devrait pas être menées.(et le gain potentiel, estimé, mis en perspective, avant toutes chose)

Le principe de précaution ne s appliquant plus qu a la marge, on peut au minimum, suggérer un principe de responsabilité .

Copié-collé[modifier le code]

Tout une grande partie de cet article est copiée-collée sur celui-ci : http://jeanpierredacheux.blogspot.ro/2010/06/du-principe-de-precaution-au-principe.html et je ne peux croire que JP DACHEUX, docteur en philosophie, est un plagiateur... Serait-il l'auteur de cet article ? Espérons... ChefAlain 21 janvier 2017 à 18:18 (CET)