Discussion:Le Patriarche (association)
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Liens externes modifiés
[modifier le code]Bonjour aux contributeurs,
Je viens de modifier 1 lien(s) externe(s) sur Le Patriarche (association). Prenez le temps de vérifier ma modification. Si vous avez des questions, ou que vous voulez que le bot ignore le lien ou la page complète, lisez cette FaQ pour de plus amples informations. J'ai fait les changements suivants :
- L'archive https://web.archive.org/web/20061124191940/http://www.liberation.fr/actualite/societe/215702.FR.php a été ajoutée à http://www.liberation.fr/actualite/societe/215702.FR.php
SVP, lisez la FaQ pour connaître les erreurs corrigées par le bot.
Cordialement.—InternetArchiveBot (Rapportez une erreur) 21 mars 2018 à 01:40 (CET)
Transfert depuis Dianova
[modifier le code]Bonsoir, je transfère ici l'historique depuis l'article Dianova ; en effet, l'ensemble de ce texte concernant Le Patriarche et Lucien Engelmajer semble surtout rédigé pour descendre en flammes ces deux sujets. Il ne s'agit pas vraiment de Dianova, là. Bien cordialement, — Bédévore [plaît-il?] 17 août 2018 à 01:06 (CEST)
Contenu transféré
[modifier le code]L’association Le Patriarche fut officiellement créée en France en 1974, sur le modèle des communautés alternatives en vogue dans les années 1970. À l’origine, la vocation du Patriarche était d’accueillir les usagers de drogue et de les amener à abandonner la toxicomanie avec l’aide d’anciens usagers censés les accompagner dans leur démarche de réhabilitation. La thérapie proposée était essentiellement fondée sur l’apprentissage des règles de vie de la communauté, le respect d’horaires planifiés, la participation à des activités, le travail, la formation, etc.
L’association Le Patriarche disposait à l’origine du soutien de plusieurs spécialistes, néanmoins, les méthodes proposées par son fondateur, Lucien Engelmajer, se sont rapidement heurtées de front aux pratiques couramment admises. Lui étaient reprochés son approche collective et identique pour tous, le sevrage effectué sans médicament, ni soutien médical d’aucune sorte, l’absence de tout intervenant professionnel (l’un des dogmes du Patriarche reposait sur l’entraide de « ceux qui connaissent le problème pour l’avoir vécu » et par conséquent, le rejet de tous les intervenants externes, suspectés de gagner leur vie sur le dos des toxicomanes) et surtout le mépris de tout règlement administratif qui l’ont conduit très vite à accueillir davantage de personnes que l’association n’avait de places, à ouvrir des centres d’accueil sans agrément préalable, etc.
La dérive sectaire de l’association Le Patriarche[1] trouve là son origine : le refus de Lucien Engelmajer de composer avec les moindres critiques et son isolement progressif et paranoïaque du milieu des intervenants en toxicomanie.
L’isolement se poursuit et conduit Le Patriarche, comme Synanon et d'autres communautés l’ont fait auparavant, à se fourvoyer dans un « projet de vie » alternatif qui ne visait plus l’objectif d’une réinsertion sociale dans la société civile, mais une sorte d’arrangement sans limite de temps, dans lequel les personnes bénéficiaient du vivre et du couvert, d’un petit pécule variable, souvent prélevé sur les émoluments variés versés par l’administration aux derniers arrivés (chômage, RMI, allocation adultes handicapés), et divers avantages en nature suivant la place occupée dans la hiérarchie.
Lucien Engelmajer se posait alors en leader autocratique, incontesté et incontestable, alors que la communauté thérapeutique réclamait une organisation démocratique dans lequel le groupe participe au cheminement et à l'émancipation de l'individu.
Dès les origines un courant démocratique s'est opposé au sein du Patriarche à un clan sectaire et privilégié. En 1998 le conseil d'administration appuyé par des proches, révoquait Lucien Engelmajer et amorçait une rénovation dans une atmosphère défavorable et suspicieuse de la communauté des intervenants en toxicomanie.