Discussion:Jacob Perkins

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Traduction d'unité de pression[modifier le code]

Question posée dans l'Oracle :

Bonjour. La machine à vapeur à haute pression de Jacob Perkins pouvait aller jusqu'à 2000 lb/psi. A quelle pression, exprimée en atmosphère, cela correspond-il ? D'après la littérature, il semble qu'Arthur Woolf ait fait une erreur dans sa table pour réaliser cette conversion. Merci. --VARNA 17 février 2007 à 10:26 (CET)[répondre]

Un psi étant déjà une unité de pression... Je suppose que c'était 2000 psi. 1psi=6 894,76 Pa ça nous fait 13789520 Pa en tout. 1 athmospère valant 101 325 Pa on en conclu que ça fait 136 athmosphères ! ("est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ?"). --Serged/ 17 février 2007 à 11:29 (CET)[répondre]
Assez bizarrement, sur l'article, on y trouve bien lb/psi (ce qui ferait une pression en lb/lb/in² donc en 1/in² si je ne vautre pas en étant mal éveillé :) et dans l'article psi ils disent que 1 psi = 6894 pa (pas de décimales :-S ) il faudrait ptet que tu y jettes un oeil vu que tu sembles t'y connaitre. Mais j'ai trouvé sur Ce site un convertisseur de pression qui malgré que ta valeur en Pa ne soit pas identique, la valeur finale en atm est la même... où est le stûûûût?? :) Min's - 17 février 2007 à 12:40 (CET)[répondre]
J'ai trouvé les équivalences dans Wikipédia... Et fait le calcul "à la main" avec la calculette de Windows. Depuis je me suis rappelé que le "Calculator Plus" (amélioration de la calculette Windows [1]) faisait les conversions d'unités, et elle a trouvé pareil... --Serged/ 18 février 2007 à 10:00 (CET)[répondre]
Notre article semble une traduction de en:, qui donne le même nombre et la même unité. Cette donnée y a été apportée par en:User:Apwoolrich qui cite comme source un livre de ... A. P. Woolrich. Sur le net, on trouve une autre utilisation de la vapeur haute pression par Perkins, dans une mitrailleuse à vapeur, fonctionnant vers 1500PSI. 2000 PSI est donc une donnée comparativement raisonnable, mais énorme pour les machines de cette époque. Pourquoi ne pas poser la question à Apwoolrich (Delaunay, en 1867, parle de machines hautes pressions à partir de 4 atmosphères, confessant qu'on ne dépasse guère 6)?Rigolithe 18 février 2007 à 18:44 (CET)[répondre]
D'après la littérature, les locomotives à vapeur construites au début du XXe siècle n'ont jamais dépassé 18 atmosphères. Je suis surpris par la valeur obtenue quand on sait que la machine d'Arthur Woolf, qui fonctionnait entre 3 et 4 atmosphères, était déjà confrontée à cette époque à des problèmes d'explosion de chaudières et avait été interdite suite à plusieurs accidents graves. --VARNA 19 février 2007 à 19:17 (CET)[répondre]
Oui, c’est sûrement traduit de l'anglais, comme le témoigne la traduction littérale d’uniflow en “à flot unique” alors que le terme courant en français est equicourant —ou plutôt on parle de moteur à equicourant. Il faut bien dire aussi que lb représente l’ancien unité anglais and et signifie pound (ou "livre” si on veut). Jusqu’à une époque récente “psi" (pounds per square inch = livres par pouce carré) se trouvait surtout dans les écrits américains; en Angleterre on mettait plutôt “lbs per sq. in.”, ou bien lbs/sq.in., voire “lbs pressure”. — Compliqué, n’est-ce pas? En tout cas voilà d’où vient la présente confusion. Maintenant, à propos de la pression des chaudières: c’était surtout une question de la résistance des métaux et des structures. Au XVIIIe siècle, la chaudière primitive de Newcomen fut de cuivre avec le dessus en plomb! (Diderot l’appelle alambic !) On ne doit donc pas s’étonner d’une pression pas bien supérieur à celle de l’atmosphère (+0,14 bar grand max.) ce qui imposait qu'on obtienne la force motrice, non pas à partir de la pression, mais du vide causé par la condensation de la vapeur dans le cylindre (en l’occurrence je ne crois vraiment pas qu'on ignorait la potentielle de la vapeur sous pression, comme on l'a souvent affirmé - au contraire..!). Même chose pour les chaudières en fer employées ensuite: leur résistance était très basse. On n’était capable à l’époque de fabriquer que de petites tôles qu’on assemblait avec des rivets lesquels pouvaient facilement prendre du jeu occasionnant fuites et rupture. Il a fallu bien du temps pour que la métallurgie suive la cadence des inventions. À mon avis, Watt avait de bonnes raisons de préconiser la basse pression et de résister au “progrès” à tout prix. C’était moins par conservatisme que par prudence. Enfin, en 1890, on commençait tout juste à faire des chaudières en acier capable de résister 14 atm.  — Tiens, je viens de constater que la chaudière Perkins de la locomotive de 1836 [2] avait une chaudière sealed steam tube - "à tubulaire vapeur scellée" laquelle aurait certainement eu plus de résistance que la moyenne, mais 2000 psi!!! Il s'agit peut-être plutôt d'un test hydraulique. - À la rigueur...--John wright 31 mai 2007 à 18:06 (CEST)[répondre]