Discussion:Hypospadias

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Note : la discussion qui suit provient du projet médecine (voir l'historique).

Bonjour, quelqu'un pourrait-il m'aider à déchiffrer cette citation :

« Le plus souvent l'hypospadias n'est pas héréditaire. Tout dépend s'il y a d'autres malformations associées[Lesquelles ?] et si la malformation s'inscrit dans un syndrome génétique avec un substrat chromosomique sous-jacent[C'est-à-dire ?]. » — Pr. Arnaud Bonnard, Qu'est-ce que l'hypospadias ?, Allô Docteurs, sep. 2012.

Merci par avance pour vos lumières. Bien à vous, R [CQ, ici W9GFO] 14 août 2016 à 18:12 (CEST)[répondre]

Bonjour, apparemment, je le comprends comme ceci : l'hypospadias seul, se présentant isolé, n'est pas héréditaire. Mais s'il s'inscrit avec d'autres malformations (non précisées), il peut faire partie de syndromes ou maladies héréditaires (non précisées). De même si l'hypospadias se présente dans le cadre d'une maladie chromosomique (caryotype anormal) elle-même héréditaire. En clair : l'hypospadias isolé avec caryotype normal n'est pas héréditaire, c'est la situation la plus fréquente, mais il est des cas, plus rares, où l'hypospadias fait partie d'un ensemble de malformations appartenant à des maladies héréditaires.--Pat VH (discuter) 14 août 2016 à 19:43 (CEST)[répondre]
Je comprends mieux, reste plus qu'à trouver un exemple de maladie ou malformation génétique qui pourrait être associée à l'hypospadias. Merci Pat VH. R [CQ, ici W9GFO] 15 août 2016 à 11:24 (CEST)[répondre]
La liste de ces maladies se trouve sur le site orphanet en tapant hypospadias dans le moteur de recherche http://www.orpha.net/consor/cgi-bin/index.php?lng=FR --Pat VH (discuter) 15 août 2016 à 19:23 (CEST)[répondre]
Encore merci. Autre question : je crois comprendre qu'il existe des formes d'hypospadias féminin, une maladie extrêmement rare (source : ici et ) qui se caractérise par la persistance du sinus urogénital (en) (source), à ne pas confondre avec le cloaque persistant (en), et qui se présenterait comme une indifférenciation du méat urinaire et de l'orifice vaginal au niveau du vestibule. C'est bien ça ? R [CQ, ici W9GFO] 16 août 2016 à 09:50 (CEST)[répondre]
Humm, ça doit faire 45 ans que je n'ai pas revu la question. Le cloaque est la cavité commune chez l'embryon humain qui donnera le rectum et les voies urogénitales (sinus urogénital). Chez l'embryon féminin, le sinus urogénital se subdivisera en voie génitale (vestibule, vagin) et voie urinaire. Une subdivision incomplète (défaut de cloisonnement) peut amener l'urètre et le méat urinaire à déboucher dans la cavité vaginale. Dans le cloaque persistant, rectum, urètre et vagin restent indifférenciés en débouchant par un orifice cloacal commun.--Pat VH (discuter) 16 août 2016 à 17:22 (CEST)[répondre]
Effectivement, ça rejoint ce qui est écrit dans le Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine – version 2016-1. Je trouve surprenant, par ailleurs, que l'hypospadias chez la femme provoque une « incontinence totale des urines ». Je vais chercher d'autres sources mais je pense que ça mérite une petite place dans l'article. Il semblerait que la version polonaise en parle brièvement. R [CQ, ici W9GFO] 17 août 2016 à 07:52 (CEST)[répondre]
A priori, rien de surprenant, chez la femme l'urètre est court et large. Une malformation ou malposition à ce niveau retentit directement sur la vessie. L'urêtre féminin correspond chez l'homme à l'urêtre prostatique, l'homme se caractérise par un urètre pénien, long et étroit. L'hypospadias masculin est plus éloigné de la vessie.--Pat VH (discuter) 18 août 2016 à 14:58 (CEST)[répondre]

Observation rapportée par Johann Peter Frank[modifier le code]

Johann Peter Frank qui a vu l'hypospadias se transmettre de père en fils sur 3 générations (cf. section historique). Dans le Dictionaire des sciences médicales[1] la source y faisant référence indique « De curand. hom. morb., l. VI, p. 313 », alors que dans Tribut à la chirurgie ou mémoires sur divers sujets de cette science[2], de Étienne-Frédéric Bouisson qui a beaucoup contribué à l'étude de l'hypospadias, cette même information indique comme référence « De curandis hominum morbis, lib. VI, pag. 513 ». Mon latin étant médiocre, je me suis aidé de Google Translate (honte à moi je sais) pour tenter de repérer la bonne page dans la version originale[3]. Je pense qu'il s'agit bien de la page 513 sans que je puisse repérer le passage concernant la transmission de cette pathologie sur 3 générations. La page 313 (direct) se trouve dans le chapitre « Hydrops Ovarii » qui semble parler des ovaires (hors sujet donc), alors que la page 513 (direct) se trouve dans le chapitre « Retentio Urinae » (rétention urinaire ?) et semble parler de l'imperforation du gland du pénis à partir de la fin de cette page et les pages suivantes. Si quelqu'un ayant une connaissance du latin plus avancée pouvait m'éclairer sur ce point, je lui en serai grandement reconnaissant. R [CQ, ici W9GFO] 18 décembre 2016 à 18:39 (CET)[répondre]

  1. MM. Adelon, Alard, Alibert, [et al.], Dictionaire des sciences médicales, t. 23 [HYG-ILE], C. L. F. Panckoucke (Paris), 1812-1822 (BNF 37307669), p. 213
  2. Étienne-Frédéric Bouisson, Tribut à la chirurgie ou mémoires sur divers sujets de cette science, t. 2, J-B. Baillière (Paris), (lire en ligne), p. 522
  3. (la) Johann Peter Frank, De Curandis Hominum Morbis,…, t. 6 (Liber VI), Tübingen, J.G. Cottae, (lire en ligne), p. 513

Conséquences post-opératoires pour personnes de sexe féminin + question[modifier le code]

Est-ce que les informations figurant dans ce paragraphe concernent les deux sexes ou seulement les hommes ? Est-ce que, comme pour les hommes, il pourrait y avoir d'éventuelles conséquences post-opératoires à la puberté ? Cette section, telle qu'elle est actuellement rédigée, ne permet pas de le savoir.

Par ailleurs, question naïve qui je pense est de nature à intéresser le lectorat : en l'absence d'opérations, les fillettes atteintes de ce trouble vont souffrir d'infections vaginales à répétition, non ? Braveheidi (discuter) 28 août 2022 à 19:00 (CEST)[répondre]

Fertilité : qu'en sait-on ?[modifier le code]

Historiquement, les pères n'ont pas toujours été sûrs d'être les pères biologiques de leurs enfants. Aussi les exemples présents dans le texte ne sont pas de nature à renseigner le lecteur. Cette anomalie cause-t-elle une stérilité chez l'homme ? Qu'en est-il pour les femmes ? Est-ce que cela peut être la cause d'une stérilité ou d'une fécondité moindre ? Braveheidi (discuter) 28 août 2022 à 19:05 (CEST)[répondre]

Vous êtes sûr que ce terme s'applique aux femmes ?[modifier le code]

Parce que l'article en allemand et en anglais ne mentionnent nullement le fait que ce terme serait utilisé pour décrire une anomalie génitale survenant chez les femmes. Idem dans l'article en polonais, très technique et avec le label "bon article", et qui présente aussi ça comme une anomalie de l'appareil génital masculin. Braveheidi (discuter) 28 août 2022 à 19:20 (CEST) J'ai vu qu'il y a un article scientifique qui parle d'hypospadias féminin. Mais est-ce que c'est le terme le plus couramment utilisé ? Pourquoi les 4/5 de cet article traite des hommes et les autres langues n'en parlent pas du tout ? Braveheidi (discuter) 28 août 2022 à 19:24 (CEST)[répondre]

Moi aussi j'ai été surpris, mais le dictionnaire de l'Académie de médecine en fait mention et le décrit comme suit :

Chez la femme, il s’agit d’une aplasie de la face postérieure de l’urètre avec absence de méat urétral, l’abouchement de l’urètre se faisant sur la paroi antérieure du vagin à une distance variable de l’hymen. La forme majeure réalise une ouverture directe de la vessie dans le vagin avec incontinence totale des urines. (source)

R [CQ, ici W9GFO] 30 août 2022 à 12:00 (CEST)[répondre]