Discussion:Hypercalcul

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Ne serait-il pas intéressant[modifier le code]

de développer l'article hypercalcul avec un paragraphe faisant état des parallèles actuellement établis entre création d'intelligence artificielle et morphogénèse cérébrale ?

Sans rapport :

Tout modèle de "morphogénèse cérébrale" est calculable et toute "création d'intelligence artificielle" également.

--Nipou (d) 12 août 2009 à 00:14 (CEST)[répondre]

Etat de la traduction[modifier le code]

Bonjour,

Je souhaiterai savoir :

  • si la traduction est considérée comme achevée ou non ;
  • si les modifications (de type : relecture) sont possibles ou non.

Il semble qu'à cet instant de petites choses restent à intégrer (à moins qu'il ait été décidé de les omettre) :

  • la dernière phrase de la section 3 ;
  • les 2ème et 3ème notes de bas (fin) de page ;
  • trois liens de référence.

Par ailleurs l'historique rapporte que la traduction a démarré le 5 septembre dernier et s'est (brutalement ?) interrompue le 20 septembre. J'espère que les contributeurs concernés sont "indemnes" et n'ont pas poursuivi pour une raison d'indisponibilité personnelle ou professionnelle par exemple (et non pour une autre raison dramatique). Cordialement. --nha de Lyon 4 novembre 2006 à 17:41 (CET)[répondre]

Cet article me coupe les jambes. Je tente vainement de comprendre les motivations de ces réflexions.

En premier lieu, comment un phénomène non-calculable, même s'il existait, pourrait être interprété par l'humain comme tel. Un tel phénomène, à jamais non prédit par toute théorie physique (ne permettant que de générer des modèles calculables), se verrait impossible à discerner d'un phénomène inexplicable par lacune théorique. Pire, même si un phénomène non calculable existait la probabilité que ce phénomène puisse être d'une quelconque utilité pour résoudre le problème d'arrêt est nul (en supposant un nombre infini dénombrable de phénomènes de ce type).

Il me semble évident qu'il faille rejeter en bloc de telles suppositions et admettre que le succès de la physique ne fait que confirmer la thèse de Church. --Nipou (d) 17 août 2008 à 22:40 (CEST)[répondre]

Je ne suis pas a priori un fan des hypercalculs. Ceci étant posé, je me pose des questions par rapport à ce que vous venez d'écrire:
1. Pourquoi la physique ne serait-elle capable que d'engendrer des phénomènes calculables?
Car il s'agit d'une question non-scientifique car non-réfutable, soit épistémologiquement incorrecte au sens de Karl Popper. En plus, elle entraîne une forme de néo-obscurantisme en laissant dans l'espace des phénomènes non-calculables de l'univers l'existence de Dieu et de l'âme. Quand un prix Nobel comme John Carew Eccles cherche désespérément le siège de l'âme dans les fluctuations quantiques, je m'inquiète.
2. Qu'est-ce que les probabilités ont à faire dans tout cela?
  1. Probabilité d'existence de phénomènes non-calculables étant donnée le succès de la physique.
  2. Probabilité d'existence de phénomènes de ce type utile à l'hypercalcul.
  3. Probabilité de domestication d'un tel phénomène : nulle.
  4. L'approche alternative avec le temps ou l'information infiniment compressible entraîne, à mon humble avis, l'éclatement des théories physiques.
3. Pourquoi faut-il tout rejeter en bloc parce qu'on a trouvé une antinomie?
Je ne rejette pas tout en bloc, la recherche fondamentale est, justement, fondamentale. Par contre, je crois sincèrement que l'approche inverse, c'est-à-dire, considérer que l'univers est turing-equivalent est beaucoup plus prometteur. Comme par exemple, les travaux de Michel Bitbol, Mécanique quantique, une introduction philosophique, (Flammarion), paru en 1996 qui interprète la physique quantique comme "la formalisation des contraintes que l'information impose aux lois physiques".
En gros je pense que même si ce type de recherche peut être voué à l'échec ou à une impasse, il me semble intéressant de fouiller cette voie, sans parti pris.Pierre de Lyon (d) 20 août 2008 à 21:05 (CEST)[répondre]
Je suis très étonné (voire inquiet) que l'on associe Dieu à la calculabilité ou la non-calculabilité. La calculabilité est un concept mathématique et n'est ni un concept physique, ni un concept métaphysique, alors lui attacher quelque chose qui ne s'y trouve pas c'est faire fausse route. D'autre part, vous dites « je crois sincèrement que l'approche inverse, c'est-à-dire, considérer que l'univers est [T]uring-[é]quivalent est beaucoup plus prometteur. ». Si ça n'était pas le cas[1], les scientifiques auraient perdu du temps à ne pas prendre l'hypothèse inverse en compte et comme une encyclopédie se doit d'être neutre, il faut présenter tous les points de vue. Enfin, vos arguments sur les probabilités m'ont convaincu: en effet, les probabilités n'ont rien à faire dans tout cela. Pierre de Lyon (d) 23 août 2008 à 15:10 (CEST)[répondre]
  1. Pourquoi pas ? Nous n'avons aucune preuve. Rep.: Je n'aie aucune preuve qu'il "n'existe pas une planète où vivent des extra-terrestres à douze orteils" ceci n'en fait pas une proposition pouvant intéresser la recherche scientifique. La scientificité n'est pas basée sur l'absence ou la présence de démonstration comme en mathématique mais sur la réfutabilité ou la non réfutabilité des propositions. Cette proposition est non-réfutable et est donc non scientifique.

En fait, la proposition « l'univers peut engendrer des phénomènes non-calculables » possède un statut de non-scientificité absolue contrairement à beaucoup d'autres propositions non-scientifiques. Cette proposition est formellement non-réfutable (formellement non-scientifique), c'est-à-dire, qu'elle n'est pas historique; nous ne pouvons pas espérer une révolution scientifique (un changement de paradigme tel que défini par Thomas Samuel Kuhn) qui nous permettrais de trancher cette question (au moins de lui trouver un critère de réfutation).

Cet article est mal conçu, il laisse croire qu'il s'agit simplement d'un problème d'ingénierie difficile, voire très difficile. Ce n'est pas le cas. Pourtant, cette proposition « Ce texte de Turing mit en évidence le fait que les machines oracles étaient seulement des abstractions mathématiques, et ne pouvaient être physiquement réalisées » est complètement en désaccord avec le reste du ton de cet article.

En tant que pure abstraction mathématique, l'hypercalcul est sûrement intéressant et peut-être même utile. La constante de Chatin est un objet mathématique des plus intéressants mais laisser croire un instant qu'une telle machine serait un jour constructible n'est même pas de la mauvaise science-fiction, c'est du fantastique. Notez que je n'ai personnellement rien contre les fées et les elfes.

En ce qui concerne le fameux argument de neutralité de l'encyclopédie, il ferait se retourner Diderot dans sa tombe. Selon vous, faudrait-il présenter l'argument créationniste sur un pied d'égalité avec l'évolutionnisme?

En ce qui concerne les probabilités, la proposition suivante :

« Le fait que toutes les tentatives pour formaliser le concept d'algorithme ont conduit à des résultats équivalents est l'argument qui rend la thèse de Church probablement vraie »

n'est pas valable selon vous ? un postulat mathématique ne peut pas possèder une valeur de vérité probabiliste ? — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Nipou (discuter), le 26 août 2008

Référence bienvenue[modifier le code]

A propos de la mystérieuse procédure d'approximation d'Ω à laquelle il est fait allusion ? Merci ;) — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Wikipedist (discuter), le 12 janvier 2010 à 16:05

j'ai finalement fais le travail moi même--Wikipedist (d) 12 février 2010 à 15:58 (CET)[répondre]

Le problème de l'arrêt[modifier le code]

Je mets en garde sur le fait que l’impossibilité de résoudre le problème de l’arrêt n'est pas une garantie de la puissance de calcul d'un système. En effet, des systèmes et des langages de programmation comme Système F, Coq ou Agda sont à la fois très puissants (on peut programmer à peu près tout ce que l'on souhaite) et résolvent le problème de l'arrêt (en effet, tous les programmes de ces langages se terminent). N.B. C'est pour cela que j’ai ajouté qu'un hypercalcul doit contenir les machines de Turing. Pierre de Lyon (discuter) 8 novembre 2021 à 11:03 (CET)[répondre]

L’impossibilité de résoudre le problème de l’arrêt est une indication que le système formel est "Turing équivalent" et que donc tout ce qui est "calculable" y est calculable. Réciproquement, si le pb de l'arrêt est solvable pour un système formel donné, c'est qu'il n'est pas Turing équivalent à coup sûr, et tout ce qui est "calculable" n'y est pas calculable, même si c'est 99% qui est calculable. Mais il est vrai que on peut avoir des systèmes très puissants qui ne sont pas Turing équivalent. Jean-Christophe BENOIST (discuter) 8 novembre 2021 à 11:19 (CET)[répondre]
Dans les systèmes de calcul les plus simples, on ne peut pas résoudre le problème de l'arrêt, pour la simple raison qu'on ne peut pas le coder, donc l'impossibilité de résoudre le problème de l'arrêt n'est pas une indication que le système est Turing équivalent. --Pierre de Lyon (discuter) 8 novembre 2021 à 13:47 (CET)[répondre]
Je n'ai pas dit cela, j'ai fait attention : "une indication" n'est pas une preuve. Enfin, ce n'était pas le fond ni le principal du message. Jean-Christophe BENOIST (discuter) 8 novembre 2021 à 13:51 (CET)[répondre]