Discussion:En quatrième vitesse

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Ancienne section commentaire[modifier le code]

La section suivante a été retirée de l'article en accord avec son auteur Sérénade. Il s'agit d'un paragraphe écrit à une époque où les règles de sourçage étaient moins strictes, et l'auteur de ces lignes ne saurait les sourcer aujourd'hui. Il reste ici pour information, au cas où un contributeur saurait le sourcer.--Soboky (d) 6 février 2013 à 13:51 (CET)[répondre]

Commentaire[modifier le code]

Dans l'histoire du film noir, En quatrième vitesse arrive après la vague des Scarface, Le Grand Sommeil ou Le Faucon maltais. Ce cinéma a, au fur et à mesure, établi ses marques, ses codes et le public est maintenant à même de les reconnaître. Robert Aldrich peut donc se permettre de les malmener et les placer dans une perspective originale. Cette démarche est annoncée par le générique de début qui défile à l'envers (de bas en haut). Ce faisant, l'auteur prévient le spectateur de l'atypisme de son œuvre et d'une linéarité de récit perturbée.

Tout commence sur une route de nuit. Une femme court dans l'obscurité, nue sous un imperméable, éclairée par les phares des véhicules. À force de héler sans succès ces voitures qui roulent à pleine vitesse, elle finit par se planter devant l'une d'elles au risque de se faire écraser. Le chauffeur fait un tête à queue mais consent à l'embarquer. À un barrage de police, on apprend que la femme est une fugitive. L'homme la couvre mais ils seront rattrapés, kidnappés, assommés et la femme torturée à mort. Les malfrats chercheront à maquiller leur méfait dans un accident de la route.

Le chauffeur réchappe à l'accident. À son réveil, il est interrogé par la police. Il s'agit d'un détective privé mais pas de la trempe d'un Philip Marlowe ou d'un Sam Spade. Mike Hammer est un minable détective spécialisé dans l'adultère - le provoquant au besoin. Il réalise qu'il tient dans la disparition de la femme un mystère qui pourra justement l'élever à la stature d'un véritable héros de roman noir. Il espère tirer une ficelle qui deviendra une corde et qui débusquera les meurtriers. Cherchant à se conformer au personnage attendu par le spectateur, il suivra aveuglément les codes du genre, épuisant ses écueils : bagarres, coups de feux, belles voitures, séductions multiples, cadavres, perte de l'ami cher et son deuil au comptoir d'un bar de jazz... Mais qu'est-ce qu'un détective de film noir dans un univers hystérique ?

Une enquête est affaire de raison : des faits, des indices, une réflexion cartésienne. Or, les personnages n'agissent qu'en fonction de leur peur, de leur paranoïa, de leur sadisme. Aucun fait précis ne commande leurs actes et personne ne songera même à s'interroger sur la place qu'il tient ou celle que tient ses interlocuteurs. On ne saura jamais qui est la fugitive Chistina Bailey, son rôle, la nature de ses relations, les motivations de la mafia, le rôle de la police. Tous sont manipulés, manipulateurs sans qu'on puisse démêler dans cet écheveau ni les causes ni les enjeux de l'affaire. Le détective, confronté à l'invraisemblance de son enquête et à son incapacité à tenir son rôle, se ridiculise dans son obstination, il en dévoile sa vraie nature : violente, orgueilleuse.

Robert Aldrich signe une parabole apocalyptique. Le roman dont il s'inspire a pour objet un trafic de drogue, il lui substitue une boîte mystérieuse. Peu avant d'être tué à son tour, l'un des personnages évoque la mythologie de Pandore. La curiosité de son interlocutrice la poussera à réitérer la fable. Elle ouvre la boîte d'où jaillit une lumière irradiante ; tout le décor bascule dans un déluge de flamme et d'explosions.

Que contient la boîte ? À ce sujet, le policier murmure au héros trois évènements : Projet Manhattan, Los Alamos, Trinity. Le film s'inscrit dans une époque, celle de la guerre froide et celle de la menace nucléaire, celle du maccarthysme surtout : atmosphère de suspicion, délation, procès ubuesques. L'Amérique sombre comme ce film noir dans l'arbitraire alors que point la faculté pour l'homme d'anéantir la planète. Rendue à la passion, il n'y a plus guère à augurer du sort de l'humanité.

En quatrième vitesse marque durablement le cinéma américain, son influence perdure notamment dans le cinéma de David Lynch - la boîte de Mulholland drive (film) est une référence explicite. Le National Film Registry l'élève à sa sélection en 1999.

Réaction[modifier le code]

Mais de quoi parle-t-on enfin ? Avis au poseurs de bandeaux : il serait temps d'apprendre la pertinence. Il ne s'agit évidemment pas d'un problème de sourçage ! Il y avait là une rédaction critique où l'on trouve à la fois un récit déséquilibré qui hésite entre le forçage du détail sans importance et l'intention manifeste de ne pas déflorer le suspense, mais propose aussi une analyse fortement interprétative et farcie de jugements de valeur. Une fois écarté cette rédac probablement piquée quelque part, à la place, nous avons maintenant non pas un synopsis mais un mini-teaser de magazine télé "Si vous avez raté le début" et une distribution d'acteurs présentée en dépit de la logique ou de l'importance dans le film. Je modifie le tout, très surpris de tomber sur une fiche aussi faiblarde, et très surpris aussi de n'y avoir pas trouvé le cliché des clichés "film culte", ou mieux "ce film est considéré comme un film-culte". Gageons que ça ne va pas tarder à apparaître.Corvisart59 (discuter) 22 décembre 2013 à 12:42 (CET)[répondre]

Distribution[modifier le code]

A quoi bon alourdir la distribution en injectant pour chacun des personnages un mini-résumé du scénario ou de la scène ? Sauf pour un ou deux cas, la plupart des détails qui viennent d'y être ajoutés juste après qu'elle ait été remise en ordre et en forme, sont soit en redondance avec le synopsis, soit tout simplement superflus eu égard aux usages de la présentation des génériques. Encore une fois, je pense qu'il faudrait ajouter dans les principes de la wikipedia le souci de pertinence, et l'élémentaire réflexe de se gratter l'occiput au moins 30 secondes en se demandant si ce qu'on ajoute apporte quelque chose ou brouille ce qui était déjà suffisamment clair..Corvisart59 (discuter) 22 décembre 2013 à 12:42 (CET)[répondre]