Discussion:Charles de Sibert de Cornillon

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Sollicité par Guizot[modifier le code]

L'article dit :

« En 1843, sollicité par le gouvernement de François Guizot, son compatriote nîmois, il reprend toutefois du service comme avocat général à Nîmes. »

et effectivement Vapereau 1858 dit quelque chose de similaire :

« Toutefois il accepta, sous le ministère Guizot, de rentrer dans la magistrature et exerça, près la Cour royale de Nîmes, la fonction d'avocat général (août 1843). »

Néanmoins, François Guizot, en 1843, n'est pas à la tête du gouvernement, ça ne viendra qu'en 1847 (gouvernement Guizot). Cela dit, Vapereau 1858 dit « ministère Guizot » et non « gouvernement Guizot ». Mais en 1843 Guizot est ministre des Affaires étrangères (du gouvernement Soult 3), et non de la Justice, donc pas à même de nommer un magistrat.

D'après les snippets views de Google Books, Laurent Theis dans François Guizot, p. 109, semble parler de cette nomination de Sibert-Cornillon en 1843 avec l'aide de Guizot, mais je n'ai pas suffisamment accès à la source pour comprendre. Est-ce simplement Guizot qui fait jouer ses relations au gouvernement, auprès de son collègue de la Justice, pour placer son « compatriote nîmois » ?

Donc je pense qu'il y a une petite incohérence / imprécision et je le signale ici à toute fin utile. — Hr. Satz 27 juillet 2020 à 13:39 (CEST)[répondre]

Merci Herr Satz pour cette judicieuse remarque Émoticône sourire. Vérification faite, on peut lire p. 109 du Guizot de Theis (c'est la seule mention de Sibert) : « Voilà ce que peut valoir à ses concitoyens l 'amitié du député avec l'illustre ministre, comme elle a valu quelques mois plus tôt à Sibert du [sic] Cornillon d'obtenir la place convoitée d'avocat général à la cour royale de Nîmes ». Mais alors, comment pourrait-on reformuler le passage ? Cordialement, 86.193.45.95 (discuter) 27 juillet 2020 à 15:41 (CEST)[répondre]
Merci pour votre réponse Émoticône sourire. Oui j'avais vu « Voilà ce que peut valoir à ses concitoyens l'amitié du député avec l'illustre ministre », mais je ne comprenais pas bien comment l'interpréter. J'ai donc exploré un peu plus avant la page 109 et les pages précédentes à coups de snippet views, et on y lit comment Guizot a fait la carrière de député de La Farelle, et lui a accordé plusieurs largesses pour qu'il s'aligne sur le gouvernement à la Chambre des députés.
Guizot y est qualifié de « principal ministre depuis octobre 1840 », de « puissant ministre des Affaires étrangères » et de « chef réel » du gouvernement Soult (lequel est d'ailleurs qualifié de « ministère Soult », donc quand Vapereau dit « ministère Guizot », c'est peut-être aussi bien « gouvernement Soult » — c'est peut-être évident, mais je ne savais pas qu'on pouvait parler de « ministère » pour le gouvernement tout entier).
C'est ainsi que Guizot a obtenu auprès du ministère des Finances une hausse de salaire pour un percepteur ami de La Farelle, et qu'il semble avoir son mot à dire sur les nominations de préfets et les nominations à la Légion d'honneur par le ministère de l'Intérieur. Bref, mon interprétation « Est-ce simplement Guizot qui fait jouer ses relations au gouvernement, auprès de son collègue de la Justice, pour placer son « compatriote nîmois » ? » semble la bonne.
Alors comment reformuler le passage ? Je ne sais pas trop, peut-être tout simplement en ajoutant le passage rouge :
« En 1843, sollicité par le gouvernement dont fait partie François Guizot, son compatriote nîmois, il reprend toutefois du service comme avocat général à Nîmes. »
C'est vrai que ça n'insiste pas trop sur le fait que Guizot a une forte influence au sein de ce gouvernement, mais ce n'est pas vraiment l'objet de l'article. Enfin ce n'est que mon avis. — Hr. Satz 27 juillet 2020 à 22:33 (CEST)[répondre]