Discussion:Bataille de Bouzegza

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J'ai apposé un bandeau « à sourcer » et la mention « référence nécessaire » sur tout l'article, ce qui signifie notamment que les affirmation (notamment la date de la bataille des 4, 8 et 12 août 1957, qui me paraît fantaisiste) doivent être corroborées par des sources de qualité. Je vous invite donc à lire attentivement la page Citez vos sources et Article bien sourcé. Patrick Rogel (d) 30 septembre 2009 à 12:16 (CEST)[répondre]

Sans parler des 600 morts français ! Aucun combat de la guerre d'Algérie n'a causé autant de pertes. l'équivalent d'un bataillon entier. Un jour peut-être histoire cessera de se confondre avec propagande... enfin on peut rêver. Barbe-Noire (d) 11 octobre 2009 à 20:58 (CEST)[répondre]
J'habitais Palestro à cette époque et je n'ai jamais entendu quoi que ce soit de cet événement, ni vu ou entendu cette noria d'hélicoptères et d'avions. Comment expliquer l'absence de commentaire ou d'information sur ce sujet par rapport à l'incroyable impact médiatique de l'"Embuscade de Palestro"de mai 1956 qui s'était soldée par l'anéantissement de la section du lieutenant Artur faisant 19 morts et un seul survivant, pourquoi aucun décès ne figure sur l'état-civil de la commune. (par IP 213.138.18.179)
J'ai lu l'article dont fait référence la source El Watan, 20 août 2009. Il est particulièrement partial (c'est juste de la propagande). Suivant le principe Wikipedia:Citez_vos_sources#Croisez_vos_sources, il est impératif que cette référence soit croisée par une autre source indépendante, merci. Wilfrid. (d) 21 juin 2011 à 15:36 (CEST)[répondre]

A propos des sources[modifier le code]

Il faudrait expliquer en quoi El Watan ([1] et [2]) est une source suspecte et pourquoi un témoignage du Commandant Azzedine devrait être écarté : je pense que nous avons peut-être tendance à privilégier les sources françaises (le livre de Raphaelle Branche sur l'embuscade de Palestro montre l'intérêt du recours à des sources algériennes en plus bien sûr des autres, abondantes à ce sujet)... L'article, à la rédaction duquel je n'ai pas participé de façon significative, peut bien sûr être complété. Je note toutefois que les propos de Si Azzedine sont cités avec prudence (il fait lui-même référence à un article du Monde de l'époque : il serait évidemment intéressant de pouvoir consulter cet article, ce qui permettrait déjà de vérifier son existence). Quant à l'impact médiatique concernant l'embuscade de Palestro - qui n'était ni la première, ni la dernière, ni la plus meurtrière, comme le souligne Raphaelle Branche -, il résulte sans doute d'une volonté des autorités politiques et militaires de l'époque, autorités qui contrôlaient soigneusement la diffusion des informations sur les "événements" d'Algérie. (Hector H (d) 21 juin 2011 à 20:57 (CEST))[répondre]

Un élément d'information. Sur le site dédié au 2ème régiment de dragons, ce passage qui semble en rapport avec l'article : "4 août 1957, le 2e escadron, mis à la disposition de la 10e DP, est submergé par un assaut du commando 41 "Azzedine" et subit de lourdes pertes: 29 morts, 12 blessés , 2 disparus." La 10ème DP est à l'époque commandée par le général Massu. (Hector H (d) 21 juin 2011 à 21:39 (CEST))[répondre]
Autres sources. Yves Courrière dans La Guerre d'Algérie. Le temps des colonels : En 1957, le 4 août exactement, plusieurs katibas et le commando d' Azzedine avaient infligé à cet endroit même une dure défaite aux parachutistes qui avaient entamé le combat. Massu avait gardé ce nom de Bouzegza en travers de la gorge... Eric Savarese dans L'Algérie dépassionnée : au-delà du tumulte des mémoires (Syllepse, 2008) : 1956, c'est l'année des katîbât victorieuses et des chefs de légende: par exemple dans la wilâya 4, Azzedine, ... la bataille du djebel Bouzegza, début août 1957, fut le dernier et incontestable grand succès offensif de l'ALN. La réalité des combats est bien attestée. Pourquoi la presse française, semble-t-il, en a-t-elle peu parlé à l'époque ? C'est un autre problème... (Hector H (d) 21 juin 2011 à 22:03 (CEST))[répondre]
Le problème ne vient pas de l'éventualité de l'échec français, il y en a eu d'autres: ce sont les pertes, elles sont grotesques. Pour mettre au tapis 600 hommes, il eut fallu un effectif énorme des deux côtés. Or contrairement à la guerre d'Indochine, il n'y a pas eu de bataille de grande dimension en Algérie. Même Soukh Ahras, l'un des plus gros affrontements, n'a fait "que" 'une trentaine de tués chez les Français et il devait y a avoir à peu près 800 combattants côté algérien. Et les pertes que tu cites sont d'ailleurs en rapport avec ce que subissaient les Français lorsque les engagements étaient très violents. On est franchement à des années lumières de l'hécatombe annoncée dans l'article. Barbe-Noire (d) 22 juin 2011 à 00:55 (CEST)[répondre]
(conflit de modification)Je parlais des sources : j'admets volontiers qu'elles manquent à propos des pertes, du moins en ce qui concerne la documentation facilement accessible. En fait, ce qui m'a intrigué dans cet article, c'est que l'événement est rarement cité, sauf par les auteurs algériens et singulièrement Si Azzedine dont le témoignage constitue, quoi qu'on pense, un document dont il est quand même surprenant qu'il n'ait pas suscité de réactions à la faveur desquelles des précisions auraient pu être données notamment en matière de pertes françaises (le général Massu est resté évasif). Mais la réalité de ces combats est encore niée parfois, comme on l'a vu sur cette page. Par ailleurs, il me semble, d'après les témoignages d'appelés qui ont été publiés, que les affrontements au cours desquels l'armée française a enregistré des pertes supérieures à une trentaine de tués ne sont pas aussi rares que tu l'affirmes. (Hector H (d) 22 juin 2011 à 11:23 (CEST)) Une interview de Si Azzedine datant de 1981 : [3] (Hector H (d) 22 juin 2011 à 11:36 (CEST))[répondre]
Vu les statistiques des pertes au combat de l'époque, il y avait pour un tué deux à quatre blessés, donc pour 600 pertes, cela ferait un minimum de cent cinquante tués, en 3 jours de combat. Sait on si les rapports d'opérations dans la région sont disponibles dans les archives ? Cela me semble en effet plus que suspects et digne de la propagande de l'époque. L'amateur d'aéroplanes (d) 22 juin 2011 à 11:09 (CEST)[répondre]
Pour l'ensemble de l'année 1957, Bernard Gillis (Mémoire et vérité des combattants d'Afrique française du Nord : livre blanc, Cercle pour la défense des combattants d'AFN) fait état de 1279 "tués au combat du camp français". (Hector H (d) 22 juin 2011 à 11:58 (CEST))[répondre]
La guerre d'Algérie est un conflit du même type que la guerre d'Afghanistan menée aujourd'hui: effectifs réduits, combats brefs, peu de morts (comparativement a des conflits avec des engagements massifs s'entend) et 1279 tués en une année, cela représente une moyenne journalière de 3,3 tués. Lors de la bataille de Vin Yenh livrée en 1951 en Indochine, les Français ont eu à peu près 600 tués et blessés, donc des pertes "équivalentes" à celles de Bouzegza et le Viet Minh environ 2800. Mais cette bataille, qui a duré 4 jours et qui était d'une toute autre intensité que n'importe quel combat de la guerre d'Algérie, a tout de même opposé 9000 Français à 20000 Vietnamiens. Des effectifs jamais vu en combat en Algérie. Sur les combats de Bouzegza, on trouve bien sur des renseignements: par exemple Louis Delarue, aumonier militaire, dans ses souvenirs "Avec les paras des 1er REP et 2è RPIMA", rapporte l'accrochage du 12 août entre le 2e RPC et les hommes de l'ALN et fait état d'une quarantaine de combattants algériens tués contre 5 du côté français et 7 ou 8 blessés. Le bouquin de Louis Delarue n'est pas un bouquin d'histoire et il ne faut pas essayer d'y trouver un témoignage impartial, et ça ne me viendrait pas à l'idée de l'utiliser comme source pour un article (ou alors avec prudence et réserves d'usage) mais il est certain que s'il avait assisté à une sorte de Verdun, il n'aurait pas manqué de le souligner. Je persiste : parler de 600 morts et blessés côté français contre quelques blessés de l'autre est une absurdité. J'ajoute que même en pratiquant l'understatement, Massu n'aurait jamais pu dissimuler longtemps un tel massacre, l'armée française tient une comptabilité très précise de ses propres effectifs. Barbe-Noire (d) 22 juin 2011 à 15:03 (CEST)[répondre]
En suivant l'interview télévisée de Si Azzedine (1981), je note effectivement que le nombre de morts n'est pas évoqué par l'intéressé. Il indique en revanche que les hommes de l'ALN ont récupéré une centaine d'armes. Le site concernant le 2ème dragons, mentionné plus haut, signale 29 tués et 2 disparus le 4 août (pour son 2ème escadron mis à la disposition de la 10° DP). En tout état de cause, sachant que plusieurs autres unités étaient engagées dans l'opération, les pertes françaises ont été importantes. Mais peut-être, pour l'instant, serait-il plus prudent de mettre un point d'interrogation à la place des "600 morts, blessés et disparus". Si seulement on pouvait vérifier l'existence de cet article du Monde auquel Si Azzedine fait allusion (on pourrait voir sur quels renseignements le journal fondait son information) ! Je suis bien d'accord, enfin, avec la remarque concernant la distance qu'il convient de garder avec tout ce qui relève de la propagande (à l'époque, elle était de rigueur des deux côtés). (Hector H (d) 22 juin 2011 à 17:37 (CEST))[répondre]
Pour le Monde je crois qu'il est possible de consulter leurs archives dans leurs locaux; normalement tous les numéros sont conservés (au moins sur micro-films). Me souviens de l'avoir fait quand j'étais étudiant (ce qui nous ramène quasi à la préhistoire !). Maintenant est-ce toujours possible ? Et puis c'est à Paris , d'où problème quand comme moi on demeure à 700 km. Barbe-Noire (d) 22 juin 2011 à 19:02 (CEST)[répondre]
Il faudrait qu'un(e) passionné(e) de cette période de l'histoire se dévoue pour les recherches. Côté distance par rapport aux archives du Monde, je ne suis pas non plus très bien placé ! Bonne soirée. (Hector H (d) 22 juin 2011 à 20:03 (CEST))[répondre]
Je n'ait que quelques livres et mag sur la guerre d'Algérie, et pas de précisions à apporter. Faut il lancer un SOS auprés de forums spécialisé ? L'amateur d'aéroplanes (d) 24 juin 2011 à 23:59 (CEST)[répondre]
C'est une idée, j'ai toutefois l'impression que les sources font défaut (je ne parle pas des archives militaires) : dans son livre sur l'embuscade de Palestro, R. Branche évoque brièvement ces combats, mais en se référant là aussi à un récit de Si Azzedine publié chez Stock en 1976 On nous appelait Fellaghas. (Hector H (d) 25 juin 2011 à 19:06 (CEST))[répondre]
Sur l'outil de recherche du monde, on ne trouve rien : http://www.lemonde.fr/recherche/?keywords=alg%C3%A9rie&page_num=17&operator=and&exclude_keywords=&qt=recherche_texte_titre&author=&period=custom_date&start_day=05&start_month=08&start_year=1957&end_day=31&end_month=08&end_year=1957&sort=desc 160.228.155.78 (discuter)

Trouvé en fait : http://www.lemonde.fr/archives/article/1957/08/14/huit-cents-rebelles-ont-ete-mis-hors-de-combat-depuis-le-5-aout_2326419_1819218.html?xtmc=algerie_dragons&xtcr=2 160.228.155.78 (discuter)

Temoignages[modifier le code]

Anonyme[modifier le code]

mon grand pére a participer a cette bataille il fesait parti du 2éme régiment de dragons et il ma dit qu'il avait subi de trés grosse pertes quand il sont rentré a leur caserne il leur rester juste assez de soldat pour monter la garde tellement les pertes avait était élevé aprés je c'est pas si ya eu 600morts mais les pertes française on était élevé.

Jacques Saliba[modifier le code]

A l'époque à laquelle s'est déroulé l'engagement du 4 Aout 1957, je commandais le 4e peloton du 4e escadron du 2e régiment de Dragons. Mon nom figure d'ailleurs sur l'ordre de bataille du régiment pour cette date. Le peloton du 2e escadron qui a été durement accroché par l'ennemi était sous les ordres du sous lieutenant Doré, qui avait été mon camarade de promotion à Saumur, et avait choisi en même temps que moi d'être affecté au 2e Dragons. J'apporte donc un témoignage de première main, et formel, à l'encontre des allégations fantaisistes qui font état de pertes de plusieurs centaines de soldats français tués.

  • Les pertes françaises au cours de l'engagement mettant en cause le 2e escadron commandé par le capitaine Charruit et plus spécialement le peloton du sous lieutenant Doré se montent à 29 tués et 3 disparus, et non à 300, et encore moins à 600... Mon camarade Doré a été seul survivant de son peloton, avec l'un de ses sous officiers. J'ai en ma possession le liste des tués au cours de cette bataille.
  • Je trouve particulièrement odieux que le nombre de soldats français tués fasse l'objet de manipulations à l'effet de rehausser le mérite des adversaires de nos armes. Jacques Saliba adresse électronique: jacques_saliba@msn.com (témoignage mal placé et supprimé de l'article le 13/11 à 18h, je le place ici afin de ne pas le perdre, Wilfrid. (d) 13 novembre 2011 à 21:40 (CET)).[répondre]
Merci pour ces informations. Je vous invites à créer un compte WP et à authentifier vos témoignages en signant vos intervention avec 4 signe "~", merci Wilfrid. (d) 13 novembre 2011 à 21:40 (CET)[répondre]
Une précision : il n'est pas question de "plusieurs centaines de soldats français tués" (l'infobox indique "morts, blessés et disparus"), ce qui serait effectivement fantaisiste en l'état actuel des modestes renseignements dont nous disposons. Mais compte tenu des pertes subies par le 2ème escadron du 2ème régiment de dragons et sachant que d'autres unités étaient engagées dans l'opération, on ne peut pas non plus réduire le nombre de morts aux 29 mentionnés ci-dessus. Dans l'interview de Si Azzedine que j'évoque plus haut (c'est également un témoignage de première main), l'intéressé parle d'une centaine d'armes récupérées, une information qui témoigne elle aussi de la dureté des combats et par conséquent de l'importance des pertes et disparitions. Quoi qu'il en soit, et pour éviter toute polémique à propos de cette bataille dont l'existence même a pu être mise en doute (Discussion Projet Histoire militaire)et sur laquelle les sources fiables sont semble-t-il assez rares, je pense qu'il est sage de modifier l'infobox, l'article proprement dit conservant la citation relative à l'article du Monde (article qu'il faudrait pouvoir consulter, ne serait-ce que pour confirmer sa réalité). (Hector H (d) 14 novembre 2011 à 17:23 (CET))[répondre]

Je reviens pour apporter les précisions suivantes, qui confirment le bilan de 29 tués lors de l'"accrochage" du 4 Aout 1957.En effet, la seule unité française participant à l'opération qui s'est trouvée au contact de l'ennemi était le 2e escadron du 2e Dragons.Au cours de cette opération de "bouclage-ratissage", le 2e escadron allait parvenir sur la ligne de crête verrouillant le "bouclage" lorsqu'il s'est heurté à l'ennemi parvenu avant lui sur cette position. C'est le peloton de mon ami Doré qui a seul supporté l'assaut qui avait évidemment pour but de percer le bouclage, et c'est ce peloton qui a déploré 29 tués. En conformité avec sa tactique habituelle, l'unité ennemie s'est engouffré dans la brèche du dispositif ainsi ouverte pour échapper au "bouclage" et se fondre dans la nature. De ce fait, il n'y a donc pas eu d'autres unités françaises au contact, en dépit d'embuscades hâtivement montées dans la nuit même, qui sont restées vaines. Les 29 dragons tués sont donc, en tout et pour tout, les seules victimes de cet engagement. Les chiffres avancés différents de celui que j'annonce ne sont donc, je le confirme, que pure affabulation. Jacques Saliba. Jacques_saliba@msn.com 89.224.61.73 (d) 18 décembre 2011 à 18:27 (CET)[répondre]

Les combats se sont déroulés sur 3 jours : d'autres unités y ont participé, comme le rappelle plus haut un contributeur citant l'ouvrage de Louis Delarue. C'est pourquoi, à mon avis, les pertes subies le 4 août par le 2ème Dragons ne constituent pas la totalité des militaires français tués et blessés au cours des trois journées. Mais les sources secondaires, sur ce point, restent semble-t-il peu nombreuses. Nous disposons toutefois d'ouvrages comme La Guerre d'Algérie (Yves Courrière) ou L'Algérie dépassionnée : au-delà du tumulte des mémoires (Eric Savarese) qui évoquent la "bataille du djebel Bouzegza". Courrière parle d'une une "dure défaite (infligée) aux parachutistes qui avaient entamé le combat" (ce qui induit, au demeurant, la présence d'éléments autres que les dragons). Hector H (d) 19 décembre 2011 à 16:57 (CET)[répondre]

Compte tenu de la configuration du terrain (le Bouzegza est une montagne, un "djebel") et de l'étendue de la zone où était supposé se trouver l'ennemi, la composition du "bouclage" dont je faisais état ci-dessus comportait nécessairement d'autres unités que le 2e dragons. Il n'en demeure pas moins vrai que pour être efficace, un assaut lancé par un ennemi cerné ou en voie de l'être doit être concentré en un seul point du rideau des troupes disposées en "bouclage", l'assaillant bénéficiant dans cette circonstance d'une supériorité numérique ponctuelle. Ce qui explique la violence et la brièveté de l'engagement et le fait que la totalité des soldats tués le 4 août soient les dragons sur lesquels s'est concentré l'assaut, qui n'a pas évolué par la suite dans le sens d'une bataille (comme l'expression "bataille du Bouzegza" le laisse supposer).89.224.61.73 (d) 20 décembre 2011 à 11:13 (CET)[répondre]

Précision sur la bataille de Bouzegza[modifier le code]

Je viens apporter le témoignage de mon oncle qui m'a écrit la bataille ou il a été blessé gravement par une balle il a aujourd'hui 82 ans et me parle souvent de cette bataille: voici le récit  Bataille bouzegza 4 août 1957.

Corso, le dimanche 4 août 1957 le Capitaine Charruit reçut pour mission d'effectuer un bouclage-ratissage  dans le djebel Bouzegza . Au cours de cette opération de "bouclage-ratissage", le 2e escadron (dont je faisais parti) allait parvenir sur la ligne de crête verrouillant le "bouclage" lorsqu'il s'est heurté à l'ennemi parvenu avant lui sur cette position (un berger avait fait des signes à l'ennemi pour indiquer notre position). L'unité ennemie s'était engouffrée dans la brèche du dispositif ainsi ouverte pour échapper au "bouclage" et se fondre dans la nature. Nous étions à leur portée... Quand nous les avons aperçu nous étions persuadés qu'ils étaient des nôtres ils étaient vêtus des mêmes treillis que nous et ils ne tiraient pas mais une fois arrivés à leur portée ils nous ont arrosé copieusement, mon camarade Messeguer qui était en 1er ligne fut tué sur le coup, le Maréchal des logis Manière (tué ce jour là) leur a crié « ne tirer pas nous sommes des Dragons , vous avez tué des hommes à moi » ! Le confusion s'étant emparée de nous, je me suis abrité derrière un tas de pierres j'étais tout seul , le Lieutenant Doré (le bon dieu était avec lui une balle a traversé juste sa veste) était à 20/30 mètres en dessous de ma position, Nous avons entendu crié tous les Fellagas en même temps qu'ils donnaient l'assaut, c'était très impressionnant ! A 4 ou 5 mètres de moi, j'ai entendu un Fellaga criait après un dragon « jette ton arme rends toi ! » , il ne m'avait pas vu ! je le visais et pense l'avoir eu il ne sait pas relevé. Mon camarade Lelubre m'avait rejoins nous sommes restés là à guetter de chaque côté. En me retournant je m'aperçois que 4 ou 5 Fellagas couvert d'armes, montaient vers nous , j'ai fiché une rafale de mon PM et j'ai dis à Lelubre « vite partons ! » En se levant mon camarade a reçu une balle dans le poumon, il est resté sur place les Fellagas l'ont cru mort. Je suis parti en courant pieds nus dans les chardons pour aller plus vite j'avais quitté mes chaussures à cause d'ampoules. Mon but était de rejoindre un Oued. A 5 mètres de celui-ci me voilà atteins d'une balle , je suis resté engourdi ½ heure sans pouvoir bouger le sang coulait partout je croyais bien d'y rester ! quand j'ai pu me relever , je me suis fiché dans l'oued , les balles me sifflaient j'ai rampé dans le ruisseau sec ils me tiraient encore dessus à la mitrailleuse sans m'atteindre . À ce moment la l'aviation a bombardé. Je suis resté là pendant près de 2 heures jusqu'à ce que les renforts arrivent. Ce sont des légionnaires qui m'ont pris en charge jusqu'à la cime de la montagne où nous avons attendu l'hélicoptère , je me souviens de l'infirmier Berard Roger ( de Saint-Ambroix Gard 30500) qui m'a fait une piqûre de morphine afin que je souffre moins ! Mon camarade Jules Rellier est décédés dans l'hélicoptère je l'avais entendu hurler de douleur touché par une rafale dans le ventre. J'ai été hospitalisé 28 jours à l'hôpital Maillot à Alger avant de partir en convalescence chez moi . J'ai eu une chance extraordinaire la balle est entrée en dessous l'omoplate en zigzagant dans le dos , elle est passée à 4/5 mm de la colonne vertébrale et d'un rein fracturant 2 côtes au passage .Ce n'était pas mon heure... Le Lieutenant Doré est venu me voir à l'hôpital. Le Capitaine Charruit avait pris une rafale dans le ventre dès que j'ai pu me déplacé, je suis allé le voir avec mon camarade Lelubre, dans sa chambre il était assis dans son lit appuyé sur son coussin sa femme auprès de lui. Je me souviens que la femme du Capitaine nous a donné ce jour là à chacun un paquet de cigarette .

Liste nominative des soldats du 2e RD morts le 4/08/1957 en Algérie[modifier le code]

À partir de « http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultregi.php?nunit=2&tunit=R.D. »(cocher Guerre d'Algérie à gauche) Je ne mets que les deux premières lettres du nom de famille, par respect. Georges Ba. (BCh) Hervé Bo. Joseph Ca. Marcel Co. Roger Co. Gaston Co. Claude Cu. Pierre De. André De. René De. Joseph De. Raymond Dr. Bernard Ge. Pierre Gu. Joël He. Ernest Le. Grégoire Le. Henri Le. Louis Ma. (MdL, mentionné plus haut sur cette page) Roger Me. Emmanuel Ol. Umberto Pe. Claude Pl. Marcel Ra. Jules Re. (mentionné plus haut sur cette page) Clément Ro. Maurice Ti. Nicolas Tz. Pascal Um. Michel Va.

Ce qui donne 30 morts. Est-ce un chiffre consensuel ? Les français tués avaient une famille, ça me parait difficile qu'on perde la mémoire des 570 autres.

À noter que le site mémoire des hommes ne donne que 32 tués dans toute l'Algérie le 4/08/1957 : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/guerre_algerie_combats_maroc_tunisie/resus_rech.php Le Petit Chat (discuter) 24 juillet 2017 à 02:32 (CEST)[répondre]

Liste nominative des tués le 12 août[modifier le code]

La seule unité française qui a subi des pertes le 12 août, en croisant http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/guerre_algerie_combats_maroc_tunisie/resus_rech.php?debut=0 et http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultregi.php?nunit=2&tunit=R.P.C.%20(Parachutistes) (cocher Guerre d'Algérie à gauche), est le 2e RPC. Liste des tués : Pierre Ba. (Adj) Jean Be. Jean Ca. (Sgt) George Ca. Robert Ge. (non présent sur mémoire des hommes) Christian Ga. Marcel Le. (Cpl) Rémy Ma. Charles Th. Georges Va. René Za.

Ce qui donne 11 morts. Le Petit Chat (discuter) 24 juillet 2017 à 02:56 (CEST)[répondre]

Pertes de l'ALN selon l'ALN[modifier le code]

Notification BouteilleDeStaline : Le 4 août 2017, l'armée française déclare avoir tué 16 "rebelles". Le cdt Azzedine ne nie pas ces pertes mais ne les attribue pas à son commando. Il déclare qu'il s'agit de moussebiline, auxiliaire locaux de l'ALN, voir Armée_de_libération_nationale_(Algérie)#Profil_du_combattant_alg.C3.A9rien, et de civils. L'ALN a donc perdu des hommes le 4 août. Le 12 août, les ferkas de Si Boualem font également partie de l'ALN. Ce serait comme dire que les dragons ne doivent pas être comptés dans les pertes car ils n'étaient pas des parachutistes. L'article traite des deux combats, celui du 4 et celui du 12.

Issue du combat le 12[modifier le code]

Bonsoir,

Je me posais la question de savoir si écrire dans l'infobox « repli algérien le 12 » était vraiment approprié. Il me semble que l'affrontement du 12 est une victoire française (tactique et partielle bien sûr) :

  • Pour citer Le Monde, « une forte bande a été complètement décimée, laissant sur le terrain au cours de ces deux journées quatre-vingt-dix-huit tués et de nombreuses arme »
  • Pour citer Azzedine, « les affrontements ont commencé avec l'engagement des ferka de si Boualem encerclé, sur une position qui lui était défavorable. Elles ont été pratiquement décimées, les pertes ont été considérables. » La conclusion de son interview est « ce que j'ai appris à Bouzegza, c'est qu'au combat comme dans la vie, il ne faut jamais sous-estimer l'autre. »

Les armes ont été récupérées, l'unité locale de Si Boualem, cible initiale de l'opération du 4 août, a été décimée. Le repli du commando Khodja est bien sûr une belle réussite algérienne (« notre connaissance du terrain nous a sauvés d'un immense péril » dixit Azzedine). --Le Petit Chat (discuter) 17 février 2018 à 00:31 (CET)[répondre]