Discussion:Ausone

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Pas de contradiction entre Bayle et Ferdinand Lot[modifier le code]

Je ne comprends pas le « par contre » de Spiridon MANOLIU qui oppose l'opinion de Bayle à celle de Ferdinand Lot. On peut être le meilleur des hommes comme personne privée et un sacré raseur comme écrivain ; ailleurs, sur Symmaque, Ferdinand Lot n'hésite pas à écrire : « Quand on lit ses œuvres, elles nous donnent l'impression que l'auteur était un honnête et digne homme, ami des belles-lettres, très poli dans les discussions, un homme de bonne société, mais d'une nullité intellectuelle affligeante. » Dans L'Art Poétique, Boileau écrivait bien au sujet de Chapelain :

Ma muse, en l'attaquant, charitable et discrète,
Sait de l'homme d'honneur distinguer le poète.
Qu'on vante en lui la foi, l'honneur, la probité ;
Qu'on prise sa candeur et sa civilité ;
Qu'il soit doux, complaisant, officieux, sincère :
On le veut, j'y souscris, et suis prêt de me taire.
Mais que pour un modèle on montre ses écrits,
Qu'il soit le mieux renté de tous les beaux esprits,
Comme roi des auteurs qu'on l'élève à l'empire :
Ma bile alors s'échauffe, et je brûle d'écrire.

Gustave G. (d) 20 mai 2008 à 12:56 (CEST)[répondre]

année de vie et lieux de naissance[modifier le code]

le buste placé rue Ausone à Bordeaux indique vers 310-395 et naissance à Bordeaux. Cordialement. Jean-Louis Lascoux (d) 25 septembre 2008 à 16:45 (CEST)[répondre]

Phrase attribuée à F. Lot[modifier le code]

L'article attribue à F. Lot le jugement suivant sur Ausone : « on trouve dans ses poésies assez d'élégance, et d'esprit, mais aussi de l'affectation, de la monotonie et bien des puérilités ».

Puis-je demander une référence précise pour cette phrase ? Elle a été introduite dans l'article le 18 février 2006 (voir ce diff), sans référence à Lot. À l'époque, l'article renvoyait à deux ouvrages du XIXe siècle, et la phrase en question me semble sonner assez XIXe siècle.
Marvoir (d) 17 avril 2010 à 10:31 (CEST)[répondre]

J'ai dû effectivement confondre (à moins que Lot ne parle ainsi d'un autre écrivain ou que je me sois trompé de passage, puisque la citation exacte à la page 166 de La Fin du Monde antique et le Début du Moyen-Âge (réédition de 1968) est la suivante :
« Ausone (D. Magnus Ausonius), né à Bordeaux, professeur, précepteur de l'empereur Gratien, a beaucoup écrit en vers jusqu'en son extrême vieillesse. On ne citera que la Mosella et l'Ephaemeris. La plupart du temps il est ennuyeux et sans originalité. « Son style, bourré de citations, de plagiats et de pastiches, est celui d'un vieux professeur qui a la tête meublée d'expressions consacrées et qui croit rendre aux auteurs qu'il a si longtemps expliqués un suprême hommage en pensant et en parlant sans cesse d'après eux... Il déverse dans ses écrits la masse des renseignements hétéroclites qu'il a accumulés pendant ses trente ans de professorat  »[1]. Cette « érudition indigeste » gâte des parties où l'on trouve ce que l'on chercherait vainement chez les classiques, « un je ne sais quoi de confiant et de familial  »[2] : il parle de lui-même, de sa vie, de ses parents et amis, de sa petite patrie, Bordeaux, avec simplicité et bonne grâce. »
Mais vous devez être un bon connaisseur de F. Lot pour avoir senti que la phrase n'était pas de son style. Amicalement. Gustave G. (d) 16 septembre 2010 à 01:14 (CEST)[répondre]
  1. René Pichon. Études sur l'histoire de la littérature latine dans les Gaules. Les derniers écrivains profanes : les panégyristes, Ausone, le Querolus, Rutilius Namatanius. Paris 1901
  2. Camille Jullian, Ausone et Bordeaux. Études sur les derniers temps de la Gaule romaine. J. Rouam & cie, 1893
Merci pour les précisions (j'ai modifié l'article en conséquence). Je n'ai pas lu grand-chose de F. Lot et je ne connais pas particulièrement son style, mais comme la phrase était déjà présente dans l'article alors qu'il sortait manifestement d'un ou deux ouvrages du 19e siècle et que cette phrase me semble sentir le 19e siècle, je me suis permis de dire qu'elle ne me semblait pas du style de Lot. Marvoir (d) 16 septembre 2010 à 12:09 (CEST)[répondre]

Ausone n'appartenait plus au paganisme ![modifier le code]

Le 17 mai 2008 , Spiridon MANOLIU (d · c · b) a ajouté cette déclamation : « Par contre selon Bayle, « Ausone était un homme d’un très grand mérite et d’une rare vertu, et, s’il était semblable au portrait que son fils en a laissé, c’était un homme du siècle d’or, le dernier siècle où la pensée et l'érudition philosophique purent encore se développer librement, avant la grande parenthèse de domination monothéiste de la pensée, qui ne se refermera en Europe que dix-huit siècles plus tard. » Il fut bien un médecin de son époque : se contentant d’un modique revenu, il n'abusa ni de son savoir médical, ni de la considération dont il jouissait. Il donnait gratuitement ses soins aux malades, et la seule ambition de toute sa vie, fut l’application constante à chacune de ses actions des préceptes de la philosophie des sept Sages de la Grèce. En ce quatrième siècle où les prédicateurs de l’Évangile étaient légion, ce païen stoïque, fidèle à ses vieilles croyances, prouvait que le christianisme n'avait pas le monopole de la vertu. Son épouse Éonia était comme lui et ils restèrent très unis durant les 45 ans de leur union (dont naquirent 4 enfants: Émilia Melania, qui ne vécut qu'un an ; Ausone-le-jeune, poète ; Julia Dryadia, qui vécut soixante ans et épousa un sénateur de Bordeaux et Avitianus, qui étudiait la médecine lorsqu'il mourut encore adolescent). »

Or il suffit de lire la Notice sur Ausone et ses écrits de E. F. Corpet pour s’apercevoir que notre Spiridon a confondu allègrement Ausone et son père. Au contraire, selon David Amherdt chargé de cours à l'Université de Fribourg, Ausone est un représentant d’une branche modérée du christianisme (v. le compte rendu de son livre dû à Janine Desmulliez, professeur d'histoire du christianisme à l'Université Charles de Gaulle, Lille 3). Je supprime donc cette information fausse selon laquelle Ausone serait païen, car elle pourrait valoir une très mauvaise note au malheureux étudiant qui la répéterait. Comme je crois que Marvoir (d · c · b), trompé par cette affirmation catégorique, a mal lu le compte-rendu cité plus haut, je rectifie le paragraphe sur la correspondance.

Il reste à utiliser les très intéressantes considérations de Paul Lejay,membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, dans la Catholic Encyclopedia ; il serait bon aussi qu’on se penchât sur la mignonne Bissula, cette charmante fille qui a séduit le vieil Ausone. 92.148.226.47 (d) 26 janvier 2013 à 15:51 (CET)[répondre]

énorme erreur dans le premier paragraphe ![modifier le code]

Attisia Lucana Sabina n'est pas la mère d'Ausone, mais son épouse ! La mère d'Ausone, fille du grand-père Arborius et de Corinthia, dite "La Maure" s"appelait Aemilia Aeonia. C'est elle qui épousa Julius Ausonius, le médecin de Bazas d'origine obscure, père du poète. Source : tous les ouvrages sérieux sur Ausone, dont l'édition des œuvres complètes du poète, chez Mollat, à Bordeaux, sous la direction de B. Combeaud. ( N.B.:L'article Wikipedia allemand donne bien la bonne identité de la mère et de l'épouse d'Ausone).

bonjour et merci pour le signalement. J'ai déplacé l'information et ajouté une source pour le lien de parenté, je n'ai rien trouvé par contre pour la filiation de son épouse mais je n'ai fait qu'un recherche trés superficielle. Symac (discuter) 23 février 2016 à 13:17 (CET)[répondre]

Erreur sur sa tombe ?[modifier le code]

Il semble que l'Ausone enterré à Mortagne-sur-Gironde n'est pas l'auteur latin, mais l'évêque d'Angoulême, si l'on en croit l'article sur Mortagne.--Ramsès Deux (discuter) 18 décembre 2017 à 01:34 (CET)[répondre]