Discussion:Équilibre général

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Effacé du corps de l'article : (Retrouver la citation originale) pour la citation :« A contract for the transfer of a commodity now specifies, in addition to its physical properties, its location and its date, an event on the occurrence of which the transfer is conditional. This new definition of a commodity allows one to obtain a theory of [risk] free from any probability concept... » (Debreu 1959)

effacée du corps de l'article car bizarre, la question dans : "Le second théorème du bien-être social précise que chaque point d'équilibre correspond à système de prix, encore dans un cadre formel précis. (N'y a-t-il pas une discussion sur l'allocation initiale ?) Tous ces résultats se placent dans le point de vue très abstrait de la topologie, et reposent sur des séparations d'hyperplans et de théorème du point fixe." [[Utilisateur:Notafish|notafish }<';>]] 20 oct 2004 à 00:51 (CEST)

Je ne suis pas une experte en économie mais il me semble que ces deux articles traitent du même sujet. --Martine Roussel 5 octobre 2005 à 21:18 (CEST).[répondre]

en effet, je m'en charge. Pyb 18 octobre 2005 à 11:06 (CEST)[répondre]
Allez Pyb, courage! On compte tous sur toi :) La Cigale 15 décembre 2005 à 16:41 (CET)[répondre]
✔️ Pyb 5 janvier 2006 à 23:38 (CET)[répondre]

Je viens de fusionner les articles Équilibre général et Théorie de l'équilibre général. A l suite de cette fusion, il reste des éléments en trop que je copie ci-dessous:

La théorie de l'équilibre général de Léon Walras tente de démontrer que l'ensemble des marchés de l'économie sont en équilibre du fait des relations qui les lient. Keynes au contraire a tenté de montrer que l'équilibre n'est que partiel. En effet, il considère trois marchés : le marché des biens et services, le marché de la monnaie et le marché du travail. Les deux premiers sont liés par deux variables, le taux d'intérêt et le taux de croissance. La recherche de l'équilibre découle de la résolution d'un système de deux équations à deux inconnues. En revanche, le marché du travail est indépendant, ne serait-ce que parce que l'offre dépend du taux de croissance de la population active, qui est une variable démographique exogène. Ceci peut expliquer le chômage.

La conception moderne de l'équilibre général nous a été fournie par un modèle développé conjointement par Kenneth Arrow et Gérard Debreu dans les années 1950. Dans sa Théorie de la valeur (1959), Gérard Debreu présente son modèle comme axiomatique, dans l'esthétique des mathématiques défendue par Bourbaki. Cette approche ne prévoit pas que l'interprétation des termes (les biens, les prix) ne soit fixée par les axiomes.

...

Debreu mobilise le théorème de point fixe de Kakutani, récemment découvert à son époque. Il montre que sous l'axiomatique posée, la correspondance de demande excédentaire (la différence entre la correspondance de demande et la correspondance d'offre pour un niveau de prix donné) admet un point fixe annulant les demandes excédentaires et donc réalisant l'équilibre simultané sur tous les marchés pour un vecteur de prix, dit d'équilibre. Il montre également qu'un tel équilibre est nécessairement un optimum de Pareto et que, sous des hypothèses plus fortes de convexité des ensembles de production et de consommation, il est possible d'associer un équilibre concurrentiel à tout optimum de Pareto (formellement cette démonstration mobilise le théorème de séparation de Minkowski). Ces derniers résultats constituent ce qu'il est convenu d'appeler les deux théorèmes fondamentaux de l'économie du bien-être.

Arrow parvient au même résultat en utilisant la théorie des jeux et plus particulièrement le concept d'équilibre de Nash. Les offreurs et les demandeurs sont considérés comme des joueurs devant enchérir pour échanger des biens. En faisant tendre le nombre de joueurs vers l'infini, on montre alors que l'équilibre de Nash de ce jeu converge vers une situation correspondant à l'équilibre général concurrentiel.

Bien qu'aboutissant au même résultat, il faut noter la subtile différence d'approche : chez Arrow, on part des comportements des joueurs dans le jeu d'enchères. Pour un petit nombre de joueurs, l'équilibre de Nash résultant n'a aucune raison d'être "concurrentiel". Il le devient lorsqu'on augmente le nombre de joueurs, chacun d'entre eux devenant de plus en plus "atomique" à l'échelle de la taille du marché.

L'article est à revoir en eniter :) Pyb 5 janvier 2006 à 23:27 (CET)[répondre]

Micro- ou Macro-économie ?[modifier le code]

Je ne suis pas encore économiste confirmé, mais l'Équilibre Général (EG) n'est pas une branche de la macroéconomie. La démarche suivie est entièrement microéconomique, c'est d'ailleurs ce qui explique sa controverse: à partir des seules actions individuelles existe-t'il une relation économique commune à tous ? En revanche, l'EG essaye de reconstruire les variables macroéconomiques telles que le PIB ou le taux de chômage.

L'EG apparaît comme un aboutissement ultime de par sa difficile modélisation, mais lui-seul ne sert au final qu'à des fins d'économie mathématique, guère réaliste. Un gros défaut de l'EG est qu'il ne prend pas en compte le temps qui passe. Sous les hypothèses d'existence de l'EG, on peut aller plus loin et construire un continuum d'EG sur des périodes successives (avec horizon fini ou même infini) qui se nomme EG intertemporel (il permet entre autres, d'introduire des marchés financiers, extrêmement d'actualité). Cyrflo2000 (d) le 3 octobre 2008 à 21:20 (CEST)[répondre]