Dial Records (1946)

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Dial Records
Description de l'image DialRecordMoose.jpg.
Fondation 1946
Disparition 1954
Fondateur Ross Russell
Statut Fermé
Genre Jazz, bebop, musique contemporaine
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Siège Hollywood, Californie (1946–1947), New York, État de New York (1947–1954)

Dial Records est un label discographique américain de jazz bebop, anciennement basé à New York, dans l'État de New York, actif entre 1946 et 1954. Dial est fondé par Ross Russell et a notamment publié des disques de Charlie Parker, Miles Davis, Max Roach et Milt Jackson.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le label fondé en 1946 par Ross Russell. Parmi les artistes qui ont enregistré pour Dial, citons Charlie Parker, qui a signé un contrat d'enregistrement exclusif d'un an avec Russell le [1], ainsi que Miles Davis, Max Roach et Milt Jackson. Dial Records a d'abord pressé sa musique pour le Tempo Music Shop d'Hollywood, en Californie, mais a rapidement déménagé à New York.

Au cours de l'été 1949, Ross Russell annonce un changement d'orientation, le label se tournant vers l'édition de musique classique de compositeurs contemporains. Le premier disque de cette nouvelle série est la Sonate pour deux pianos et percussion de Béla Bartók[2]. Cette série, intitulée Library of Contemporary Classics, est inspirée par l'obtention par Russell de la bande master d'un enregistrement de la Symphonie de chambre no 1 d'Arnold Schönberg auprès de Blue Star Records à Paris, en échange du paiement d'un certain nombre de bandes maîtresses de jazz Dial destinées à être distribuées en Europe[3].

Les intérêts de Russell changent à nouveau en 1953, lorsqu'il réalise des enregistrements sur le terrain de la musique calypso dans les Antilles britanniques, françaises et néerlandaises. Il en résulte la Dial Ethnic Series (Dial 400 label) de dix disques 33+1⁄3 rpm de dix pouces, publiés entre juin et [4].

Dial continue également de publier du matériel provenant de sessions de jazz enregistrées plus tôt, mais en 1954, Russell vend ses enregistrements de jazz à Concert Hall Records, leur envoyant les masters, les listes de pressage et les journaux de bord le [5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Edward M. Komara (1998) The Dial Recordings of Charlie Parker: A Discography, p. 11. Greenwood Publishing Group sur Google Livres. (ISBN 0-313-29168-3).
  2. (en) Anon., Dial Records Goes Longhair, Billboard (13 août 1949): 18.
  3. David Smyth, Schoenberg and Dial Records: The Composer's Correspondence with Ross Russell. Journal of the Arnold Schoenberg Institute 12, no. 1 (Juin 1989): 68–90. Citation à 69.
  4. (en) Edward M. Komara, The Dial Recordings of Charlie Parker: A Discography, Discographies, no. 76 (Westport et Londres : Greenwood Press, 1998), p. 6. (ISBN 0-313-29168-3).
  5. (en) « Dial », sur Mosaicrecords.com (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]