Aller au contenu

Déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 15 février 2018 à 11:19 et modifiée en dernier par Bastimoxicilline (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase

Traitement
Spécialité Génétique médicale et endocrinologieVoir et modifier les données sur Wikidata
Classification et ressources externes
CIM-10 E79.8
OMIM 274270
DiseasesDB 29817
MeSH D054067

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

Le déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase (déficit en DPD) ou pyrimidinémie familiale est une maladie métabolique héréditaire autosomique récessive[1], caractérisée par l'absence ou la réduction importante de l'activité enzymatique de la dihydropyrimidine déshydrogénase, enzyme impliquée dans le métabolisme de l'uracile et de la thymine.

Les individus porteurs du déficit peuvent développer une toxicité potentiellement létale lors d'une exposition au 5-fluorouracil (5-FU) ou à son promédicament le capécitabine[1],[2],[3], tous les deux utilisés en chimiothérapie anticancéreuse.

Voir aussi

Liens externes

Fiche Orphanet

Références

  1. a et b (en) Diasio RB, Beavers TL et Carpenter JT, « Familial deficiency of dihydropyrimidine dehydrogenase. Biochemical basis for familial pyrimidinemia and severe 5-fluorouracil-induced toxicity. », J Clin Invest.,‎ (lire en ligne)
  2. Coursier S, Martelet S, Guillermet A, Emptoz J, Villier C et Bontemps H, « Toxicité sévère à la capécitabine liée à un déficit enzymatique en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD) », Gastroentérologie Clinique et Biologique,‎ (lire en ligne)
  3. Cécile Thibert, « Un anticancéreux mortel pour certains malades », Le Figaro,‎ (lire en ligne)